Jolie petite ville de caractère, Stenay vous invite à découvrir ses multiples trésors à travers trois circuits faisant chacun environs 1h30 de balade.
Le départ du circuit "Au cœur de la ville" se trouve à la capitainerie qui est aussi bureau d'accueil de l'office de tourisme, rue du port. Comme le circuit "Jardins et voies d'eau" et le circuit "des anciens remparts", il est signalisé au sol par le blason simplifié de la ville. Suivez les blasons dont l'un des chevrons est de couleur jaune.
Dernier maraîcher de Stenay, Marcel Arnould est installé sur les terres fertiles de la Meuse, à deux pas du fleuve et du port de plaisance. Avec Laurence, il cultive et vend en direct depuis son exploitation et sur le marché de Stenay chaque vendredi matin au centre-ville.
65 variétés d'arbustes. 40 arbres, fleurs sèches. Jardin horticole privé paré de ses plus beaux atouts de juin à octobre : annuelles - bisannuelles - graminées - vivaces - potagères - cucurbitacées, insolites, exotiques, aromatiques, magiques. Recyclage à partir de plastiques, bois, fer... et création d’insectes. Chaque année, un thème différent. Animations ponctuelles (artistes), yourte. Visites libres ou guidées sur demande. Visites pédagogiques. Armelle est aussi chamane grâce à des apprentissages sur les cinq continents durant sept ans. Armelle propose l'extraction d'une douleur, d'entrer en résonance avec une danse pour soulager un nerf ou un muscle ou encore une quête de vision pour trouver une réponse à une question. Elle propose également une méditation au tambour en conscience modifiée le dernier vendredi de chaque mois de 18h à 19h.
D'abord appelé "fontaine de Wé" (eau en celte), il prit le nom de lavoir des Minimes au 17è siècle quand la ville le légua au couvent voisin. Un souterrain encore bien visible les reliaient alors. L'eau de la source sort du lavoir par un petit canal qui passait autrefois sous le rempart - aujourd'hui sous la route - Il rejoint ensuite la Meuse par les Jardins.
Fondé en 1609, il abritait 4 à 5 frères minimes (ordre de Saint François de Paule) chargé de l'enseignement des jeunes garçons. Son cloître, dont il ne reste qu'un côté, sert aujourd'hui de cour couverte aux élèves de l'école primaire. L'ensemble fut surélevé de 3 étages en 1908. Le côté est, dont la chapelle en face, fut divisé en lots et vendu en 1834.
Le N°7 de la rue Pasteur nous montre ne des riches maisons de commerçants au XIXè siècle. Elle abritait alors une pâtisserie de renom appartenant à la famille Vax. On suppose que les portraits en médaillons au premier étage représente le couple de propriétaires.
Construite en 1830 après démolition de l’ancienne sur ordre de la paroisse pour cause de vétusté avancée, cette église reprend les canons classiques très prisés du XIXe siècle. La façade a reçu un avant-corps à colonnes cannelées et chapiteaux ioniques supportant un entablement avec frise et un tympan décorés. On notera les statues de Saint-Pierre et Saint-Paul et les médaillons des quatre évangélistes au-dessus de l’entablement.
L’hôtel de ville fut construit en 1935 à la place de l’ancien tribunal du XVIIe alors trop étroit pour faire office de mairie. Au-dessus des grandes baies de la salle des mariages est représenté le blason de la ville, surmonté d’une étonnante tête de diable, souriant à ceux qui chercheraient l’origine du nom de Stenay... Le kiosque, surmonté d’une lyre, fut construit en 1894 à la place d’immeubles, du four banal et de la halle construits au Moyen âge.
Sur la façade du N°45 place de la République, on remarque sous la corniche é bustes se détachant en ronde-bosse de part et d'autres de la propriété. Leur origine est imprécise. On suppose le couple propriétaire des lieux : l'un vêtu à l'antique, l'autre plutôt de style moyenâgeux.
Ce type de construction appelé arcades, galeries marchandes ou passages couverts, est connu dans de nombreux centres urbains partout en France. Construites sur de superbes caves gothiques à plusieurs niveaux, ces galeries remaniées au cours des XVIe et XVIIe siècles supportent des immeubles transformés au fil des XVIIIe et XIXe siècles.
Dans la crypte, venez découvrir le portail de l'église Saint-Dagobert (9ème - 12ème siècle), la pierre mystérieuse de Stenay, la stèle du Roi perdu. Dans la salle Saint-Dagobert, vous pourrez admirer l'exposition permanente d'histoire et d'archéologie mérovingienne, histoire et légende de Saint-Dagobert II. Un centre de documentation mérovingienne est ouvert aux chercheurs et curieux. Plans de circuits de randonnées pour découvrir les environs et vous guider à la légendaire Fontaine Saint Dagobert.
Le cadran solaire est considéré comme l'un des tous premiers objets utilisés pour mesurer l'écoulement du temps. L'inclinaison du style a permis de tracer des lignes horaires indiquant des heures égales quelle que soit l'époque de l'année.
Stenay possède de nombreuses portes et mansardes richement ornées comme celle-ci. Ces hôtels particuliers construits entre 1750 et 1785 témoignent d'une période paisible de développement et d'enrichissement. Ville de garnison, Stenay est alors aussi une ville artisanale, industrielle et portuaire en plein essor économique.
Cette "maison Dieu", fondée en 1356 par le bourgeois stenaisien Jean Ancel, dont la place porte le nom, fut gérée par la commune puis par les religieux Antonistes et enfin par les sœurs hospitalières Saint Charles de Nancy. Elle fut entièrement rebâtie et dotée d'une pharmacie au 18è siècle, tandis que la chapelle et le campanile furent créés au 19è.
Il fut construit de 1750 à 1758 par la ville pour compléter les casernes existantes et y loger un régiment de cavalerie avec leurs montures. Long de 144 mètres, il pouvait contenir 320 chevaux au rez-de-chaussée et 400 lits au premier étage tandis que les deux greniers servaient à engranger le foin et à faire sécher le tabac.
Entre les niveau 13 et 10 de la rue de la Citadelle se trouvait l'église Saint Dagobert (11è-13è siècles) elle fut percée de part en part pour servir de porte à la citadelle construite au 17è siècele. Bombardée en 1944, son portail rescapé est visible au N°3 place R.Poincaré où se trouve la salle d'exposition permanente dédiée à Saint Dagobert II.
Cette jolie ferme en pierre de taille date du début du 16è siècle et avait une vocation toute militaire : là étaient stockés les armes, canons et affûts de la garnison occupant la citadelle avant sa prise par Louis XIV et ses armées en 1654.
Inscrit aux monuments historiques, ce "bâtiment de lieutenance" date du 16è siècle. Il servait de logement au représentant du roi. Sa tour arrière, ronde en demi hors-oeuvre et couverte d'une toiture en poivrière, contient un escalier à vis. L'ensemble est construit sur deux caves parallèles voûtées en berceau.
L’hôtel du gouverneur (N°31 rue de la Citadelle) Construit à la fin du XVIe siècle sur ordre du Duc de Lorraine pour y héberger le Gouverneur de la cité, il hébergea le commandant d’armes de la place après 1654 lorsque Stenay devint française.Affecté à la brigade de gendarmerie entre 1805 et 1978, il sert aujourd’hui d’annexe administrative au musée de la bière.
Nous sortons de la citadelle militaire par la porte de Villefranche, nom de la forteresse française construite en 1545 par François 1er, située à 12 km au sud à vol d’oiseau. Stenay appartient alors encore aux ducs de Lorraine. Villefranche est aujourd’hui un village dont on distingue encore clairement le plan en étoile de l’ancienne forteresse.
Ce parc, aujourd’hui communal, fut aménagé après 1835 par le maitre de forge devant sa maison d’habitation (aujourd’hui centre socioculturel). L’imposante bâtisse séparait le jardin privatif de l’usine qui fonctionna de 1776 à 2005 (soit 229 ans !). Parc arboré aux essences rares (Ginkgo Tulipiers de Virginie - Hêtre Lacinié - Hêtre Pourpre) traversé par le canal des Forges. Ancienne serre réhabilitée - chemin de promenade - jeux pour enfants.
Un premier moulin est signalé à Stenay dès 1239, mais son emplacement n’ est certifié qu’en 1421. Ce grand moulin construit au XVIIIe siècle possédait plusieurs roues et servait pour les grains, les planches, le tan et l’huile. Le moulin à grain fonctionna jusqu’en 1914 pour transformer le blé en farine. Aujourd’hui, il accueille et héberge les touristes dans ses appartements de style Napoléon III.