Le circuit emprunte la voie verte puis continue vers Lamagistère dont les quais remarquables attestent de l'importance du fleuve et du trafic qui s'y faisait. Donzac elle aussi a su préserver les images du passé grâce à son conservatoire des métiers d'autrefois, immense musée qui retrace la vie rurale du 19ème siècle. La balade continue par Auvillar, classé un des plus beaux villages de France puis se termine à Valence d'Agen dont les trois lavoirs font la fierté de la ville.
29 km
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max. 153 m
min. 47 m
311 m
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La vélo voie verte du canal des Deux Mers en Tarn-et-Garonne longe les chemins de halage du canal de la Garonne et offre un parcours magnifique sous ses grands platanes.
Véritable caverne d'Ali Baba, le Conservatoire retrace de nombreux aspects de la vie quotidienne d'autrefois. Il incarne en quelque sorte la mémoire du passé à travers plus de 20 000 objets exposés au travers de nombreuses collections qui ont pour objectif principal de mettre en valeur et conserver le patrimoine rural.
Auvillar fut jusqu’au XIXe siècle un port de premier ordre sur la Garonne et se classe aujourd’hui parmi les “Plus beaux villages de France”.
De beaux monuments classés comme la halle circulaire au centre d'une place triangulaire avec "cornières", l'église Saint-Pierre, la Tour de l'Horloge et la chapelle des marins, méritent une visite.
Elle est également une étape majeure sur le Chemin de Saint-Jacques de Compostelle ou GR65 venant du Puy-en Velay.
En 1807, on décida de combler les mares du Plaça (actuelle Place Jean-Baptise Chaumeil) qui étaient trop boueuses. En compensation, on construisit le lavoir Saint-Bernard qui permit d’abreuver le bétail et les chevaux des gendarmes impériaux. La toiture semi-circulaire fut rajoutée à la demande des lavandières afin de les préserver « de la froidure de l’hiver et des intempéries ».
Tous droits réservés, crédits photos : © Bernard Tauran
C’est le plus ancien des trois lavoirs de la ville. Dès 1661, la fontaine fit l’objet de réparations de la part des consuls et une pierre gravée de leurs noms et des armoiries du seigneur maquis de Valence fut érigée au-dessus de la fontaine (pierre aujourd’hui disparue). En 1880, le mauvais état du lavoir nécessita des réparations, le Conseil Municipal de l’époque décida notamment qu’il devait être carrelé plutôt que cimenté à cause de la gelée. En 1906, la toiture fut refaite. Enfin la dernière restauration date de juillet 2003.