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À voir autour

Les remparts de Langres

Les remparts de Langres

Description

Idéal en famille, le chemin de ronde de Langres offre une agréable promenade de 3 km, jalonnée d’architecture et de patrimoine et un magnifique panorama sur les vallées environnantes.

Perchée sur son éperon rocheux à 475 m d’altitude, la ville de Langres, classée l’une des 50 plus belles villes de France, se présente telle une fière forteresse aux portes de la Champagne et de la Bourgogne. Successivement oppidum gaulois, capitale du peuple Lingon, siège de l’évêché et place forte royale, la ville parfait au fil des siècles sa cuirasse. Chaque époque apportant sa touche, transforme ainsi le système défensif langrois en un véritable livre d’histoire, retraçant 17 siècles de fortifications. De ce long passé militaire, Langres conserve un patrimoine remarquable avec 3.5 km de chemin de ronde jalonné de 12 tours et de 9 portes. Classée place forte de 1ère catégorie au XIXème siècle, son système défensif se développera ensuite sur un périmètre de 13 km, avec une vaste citadelle et une trentaine d’ouvrages dont huit forts détachés, au point de faire de Langres la plus grande enceinte fortifiée d’Europe...

Toute l'info touristique sur www.tourisme-langres.com

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 05/03/2013
2.9 km
max. 470 m
min. 450 m
53 m
Thématique : Culturel

Profil altimétrique

Point de départ

52200 Langres
Lat : 47.858868Lng : 5.332843

Étapes

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1

Porte des Moulins

Cette porte doit son nom aux anciens moulins qui se trouvaient à l’extérieur des fortifications afin de profiter du vent (le « bel’air » qui a donné son nom à la place). Elle fait partie des fortifications bastionnées construites entre 1642 et 1647 au sud de l’enceinte urbaine. Le décor guerrier évoque le dénouement victorieux qui s’annonçait alors pour la France, engagée dans la guerre de Trente Ans face à l’Espagne. Trophées d’armes, casques empanachés et ennemis enchaînés font de cette porte un monument à la gloire des victoires de la royauté, une sorte de porte triomphale évoquant les lointains arcs de triomphe romains. Martelées à la Révolution, les armoiries du souverain étaient d’ailleurs placées au centre du fronton. Initialement dotée d’une porte charretière encadrée de deux accès piétons, elle fut transformée en 1855 par le Génie militaire, qui y substitua deux passages charretiers et supprima les ponts-levis.

1 Place Olivier Lahalle 52200 Langres
- Office de Tourisme du Pays de Langres -
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2

Tour rouge et porte des Auges

Aujourd’hui simple avancée sur le rempart, la Tour rouge (à droite) a été bâtie au milieu du XIVe siècle, lors de l’intégration des faubourgs sud dans l’enceinte urbaine. Justifiées par les débuts de la guerre de Cent Ans, ces nouvelles fortifications donnèrent à Langres ses limites définitives jusqu’au milieu du XXe siècle. De plan carré, elle était initialement équipée d’embrasures et coiffée d’une toiture. Le parement d’origine à bossages confère à cette tour la teinte ocre qui lui a probablement valu son nom Elle a été comblée suite aux transformations apportées aux remparts au milieu du XIXe siècle. De cette époque date la porte des Auges qui s’ouvrait sur les fortifications reliant la ville ancienne à la nouvelle citadelle construite au sud de 1842 à 1860. Une dame – tourelle pleine placée sur le faîte du mur – interdisait le cheminement de l’ennemi sur l’enceinte.

2-3 Rue Denfert Rochereau 52200 Langres
- Office de Tourisme du Pays de Langres -
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3

Tour Saint-Ferjeux

Cette tour porte le nom d’un prieuré situé sur l’actuelle place Saint-Ferjeux et démoli en 1673. Elle a remplacé une première tour édifiée au milieu du XIVe siècle ; carrée et aux dimensions modestes, elle se révéla inadaptée aux progrès grandissants de l’artillerie. A la fin du XVe siècle, cet ouvrage fut arasé afin de laisser place à une nouvelle tour d’artillerie cylindrique. Première de ce type à avoir été construite à Langres, son parti est radicalement différent. Les murs sont très épais (jusqu’à six mètres), les deux salles voûtées sont équipées de huit casemates de tir et la terrasse sommitale accueillait des canons de gros calibre destinés à protéger le flanc sud des fortifications. Cette tour fut restaurée en 1844 par le Génie militaire qui reconstruisit le parapet et modifia le parement en remplaçant les bossages défectueux. Depuis 1989, la terrasse accueille une œuvre du sculpteur néerlandais Eugène Van Lamsweerde, intitulée « L’air et les songes », en hommage au philosophe champenois Gaston Bachelard.

4 Rue Denfert Rochereau 52200 Langres
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4

Tour Michaux

Cette tour fait partie de l’enceinte du XIVe siècle protégeant les quartiers sud de la cité. Elle était initialement équipée de trois salles superposées pourvues d’embrasures permettant la défense de la base des fortifications. Lors de la rénovation des remparts au milieu du XIXe siècle, cet ouvrage fut complètement transformé. Les salles furent comblées et les parements totalement repris. Jusqu’à cette époque, une galerie couverte protégeait le chemin de ronde et les guetteurs des intempéries ; elle fut progressivement démontée entre 1814 et 1847.

6 Rue Denfert Rochereau 52200 Langres
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5

Tour Virot

Cette tour est à la jonction entre l’enceinte urbaine et celle du faubourg de Sous-Murs. Construite – ou largement remaniée – durant la décennie 1470, elle protégeait la porte Henri-IV, qui assure la communication entre la ville et le faubourg. Contrairement à la tour Saint-Ferjeux contemporaine, sa conception ne semble pas avoir bénéficié d’apports techniques extérieurs à Langres. Ainsi, ses ouvertures de feu ont été maladroitement exécutées et son rayon d’action était limité. A l’origine, une toiture recouverte de pierres plates – des laves – protégeait sa terrasse.

6-9 Rue Denfert Rochereau 52200 Langres
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6

Porte Henri IV

Cette porte conduit au quartier de Sous-Murs, dévolu dès le XIIIe siècle aux activités de tannage des peaux. C’est le seul accès est de la cité ainsi que le plus escarpé. Ses ouvertures, l’une charretière, l’autre piétonne, étaient toutes deux équipées d’un fossé et d’un pont-levis dont subsistent les logements des poutres – les flèches – servant à les actionner. Une porte à double battant ainsi qu’une herse complétaient la défense de cet ouvrage. Jusqu’à la Révolution, une statue d’Henri IV chevauchant Pégase – le cheval ailé mythologique – décora cette porte. Une niche abritant une Vierge à l’Enfant semble veiller à l’intégrité de la cité face aux éventuels assaillants. En 1846, le Génie militaire améliora la défense de la porte et du quartier en réalisant un réduit défensif en avant de la tour Virot.

Rue Denfert Rochereau 52200 Langres
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7

Tour Piquante

Cette dénomination insolite est due à la forme polygonale de ce bastion, le premier à avoir été construit à Langres. Conçu en pleine guerre de Religion à la place d’une tour médiévale, cet ouvrage est novateur ; les tours d’artillerie – telle la tour Saint-Ferjeux – sont dorénavant trop coûteuses en regard de leur efficacité. Vers 1530, des ingénieurs italiens inventent des ouvrages pentagonaux qui, remplis de terre, sont plus économiques et mieux à même d’amortir le choc des boulets. En l’absence de salles voûtées devenues trop fragiles face à l’artillerie, les canons sont désormais concentrés à l’air libre, au sommet des ouvrages terrassés. En 1850, le Génie militaire restaura l’échauguette permettant de surveiller la base de l’ouvrage.

Promenade Jules Hervé 52200 Langres
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8

Porte Longe-Porte

Jusqu’au milieu du XIXe siècle les vestiges d’un arc gallo-romain marquant la limite nord de la ville étaient encore visibles. Devenu une porte après avoir été englobé dans les fortifications à la fin du IIIe siècle, cet ouvrage doit son nom, soit à sa longueur, soit à un roi légendaire dénommé Longo dont l’effigie se trouvait sur une console, côté ville. Vers 1538, une barbacane fut aménagée en avant de la porte afin d’interdire une attaque frontale et de déployer des pièces d’artillerie destinées à flanquer l’enceinte nord. Conçu comme une sorte de sas en forme de chicane, cet ouvrage disposait d’une première porte équipée d’un pont-levis. Un nouveau corps de garde compléta ce dispositif en 1619. En 1851, le Génie militaire supprima tout vestige antique, abaissa le parapet de la barbacane, et installa un nouveau pont-levis dont les rouages sont encore visibles.

Promenade Jules Hervé 52200 Langres
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9

Tour Saint-Jean

Contemporaine de la barbacane de Longe-Porte, cette tour doit son nom à la proximité de l’ancien prieuré Saint-Gengoulph aujourd’hui disparu. Installée sur un éperon rocheux, c’est la dernière tour d’artillerie construite à Langres. Sa structure est plus simple que ses devancières : son unique salle voûtée dotée de deux embrasures latérales est protégée par un bouclier frontal de 7,5 mètres d’épaisseur. En 1883, un pigeonnier militaire au style néo-médiéval fut aménagé sur la terrasse. Discrets et capables de parcourir 100 kilomètres en 80 minutes, les pigeons voyageurs furent employés au transport de messages jusqu’à la veille de la Première Guerre mondiale.

Rue Marceau 52200 Langres
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10

Tour du Petit Sault

Cette tour d’artillerie en forme de U et aux flancs allongés était destinée à contrôler l’angle nord-ouest de l’enceinte et la route de Paris passant à ses pieds. Dotée d’énormes embrasures et de murs dont l’épaisseur atteint sept mètres, ses dispositions intérieures épousent la déclivité du terrain. Les deux salles aux voûtes puissantes sont reliées entre elles par un escalier monumental et supportent une vaste terrasse d’artillerie. Les parements extérieurs décorés de bossages et équipés de gargouilles viennent rehausser le relief et l’accroche esthétique de la tour. Profitant des travaux occasionnés par la construction d’un tel édifice, la Chambre de Ville obtint le creusement d’un puits public initialement pourvu d’une margelle. Naturellement défendue par des pentes abruptes, cette partie de l’enceinte ne requérait pas une telle surabondance de moyens. Composition particulièrement habile, impressionnante et surdimensionnée, cet ouvrage met en scène la vocation militaire de Langres au début du XVIe siècle.

Rue Marceau 52200 Langres
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11

Porte de l’Hôtel-de-ville

Cette porte située sur un éperon rocheux paraît consécutive à la fermeture de l’arc gallo-romain tout proche mais présentant de moindres dispositions défensives. Cette modification probablement opérée durant le haut Moyen-Age permis de mieux contrôler le chemin d’accès situé désormais au pied de l’enceinte. Comme la plupart des autres portes langroises, la porte de l’Hôtel de Ville fut renforcée d’une barbacane au XVIe siècle. Construit en 1620, le corps de garde s’appuie sur de massives consoles du côté extérieur. Egalement à usage d’octroi, il témoigne de l’activité commerçante qui animait cette partie de la ville. Sitôt cette porte franchie, on accédait directement au marché aux porcs et au marché aux blés – actuelles places de l’Hôtel-de-Ville et de Verdun. La porte intérieure fut agrandie au milieu du XVIIIe siècle. La barbacane et son pont-levis furent restaurés un siècle plus tard par le Génie militaire.

Rue Marceau 52200 Langres
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12

Porte gallo-romain

Bâti une trentaine d’années après la conquête de la Gaule par Jules César, cet arc monumentalisait le principal accès d’Andematunnum – la Langres antique – du côté ouest. Orienté de telle manière que la voie venant de Reims pénètre directement dans la cité, c’est le plus ancien édifice langrois conservé. Inadapté à une mise en défense efficace, cet arc s’est trouvé incorporé dans les premières fortifications à la fin du IIIe siècle ; son double accès fut probablement condamné à la même époque, au profit de la porte de l’Hôtel de Ville. En raison de son angle saillant sur l’enceinte, il fut transformé en tour couverte, équipé d’un corps de garde et d’embrasures de tirs percées dans la frise. Jusqu’au milieu du XIXe siècle, une bâtisse s’appuyait contre l’arc. A l’instar des autres parties de l’enceinte, le Génie militaire expropria définitivement ces maisons lors des travaux de restauration qui occasionnèrent le rétablissement de la corniche couronnant l’édifice.

Rue Marceau 52200 Langres
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13

Tour Saint-Didier et porte Boulière

La tour Saint-Didier reste l’ouvrage fortifié médiéval le mieux conservé à Langres. Ses trois salles superposées, ses embrasures de tir et sa toiture restaurée à l’identique donnent une assez bonne image de ce que pouvaient être les autres tours médiévales désormais transformées ou détruites. Elle était essentiellement destinée à défendre les abords immédiats de la porte Boulière avec laquelle elle faisait corps. Sous l’Ancien Régime, le dernier étage servait de tribunal aux quatre capitaines à masse ayant à juger des délits commis sur le chemin de ronde. Créée au début du XIIIe siècle, lors de la première extension de l’enceinte fortifiée vers le sud, la porte Boulière s’est vue protégée d’une barbacane triangulaire au XVIe siècle. S’appuyant sur la tour Saint-Didier et imposant une entrée en chicane, celle-ci était pourvue d’un corps de garde et d’une échauguette d’angle. Sa porte monumentale était ornée d’une statue allégorique personnifiant la ville de Langres sous les traits d’une jeune femme armée. Originellement dénommée « porte bovelière », cet accès semble devoir sa dénomination au passage des animaux qui gagnaient la rue du même nom puis celle de la Boucherie, où ils étaient abattus et dépecés. Transformée en 1854, la barbacane fuit définitivement détruite en 1906 afin de faciliter l’accès à la porte des Terreaux toute proche.

32 Rue Boulière 52200 Langres
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14

Porte des Terreaux ou porte Neuve

La construction de cette porte est due au Génie qui souhaitait éviter aux convois militaires la traversée du centre-ville. A cet effet, un boulevard de contournement – actuel boulevard De-Lattre – fut aménagé jusqu’à la porte des Moulins. Cette porte à double issue comportait un double pont-levis permettant le franchissement du fossé. De type « à la Poncelet », du nom de son inventeur, il manœuvrait une lourde chaîne à maillons constituant le contrepoids. En relevant le tablier du pont, une longueur croissante de chaîne reposait au fond de la fosse et équilibrait ainsi les poids. Une partie de ces aménagements est encore visible. Le couronnement de mâchicoulis ajoute une note néo-médiévale à cet ouvrage.

9-11 Rue Vauban 52200 Langres
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15

Tour Surchoue

Cette tour ne subsiste que par sa forme, trapézoïdale, suite à son comblement au milieu du XIXe siècle. Son nom rappelle la proximité de l’ancienne rue Surchoue, qui a laissé place en 1855 à l’actuel boulevard De Lattre. Avant 1412, la défense n’était assurée que par un ouvrage appelé chaffaud, une construction en bois couronnant et surplombant le rempart. Son remplacement par une tour exigea l’utilisation de pierres provenant d’une carrière située au sud de la ville, au lieu-dit de Blanchefontaine. La toiture fut réalisée en pierres plates – ou laves – apportées depuis le village de Perrancey distant d’une dizaine de kilomètres.

13 Rue Vauban 52200 Langres
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16

Tour de Navarre

Cet ouvrage est situé sur un terrain – le champ de Navarre ; actuel camping – ayant appartenu aux comtes de Champagne, également rois de Navarre. Il s’agit de la tour d’artillerie la plus monumentale ; son diamètre de 28 mètres, sa hauteur de 20 mètres et sa vingtaine d’embrasures de tir réparties sur quatre niveaux en font un ouvrage hors du commun. Ses murs atteignant 7 mètres d’épaisseur protègent deux salles puissamment voûtées et casematées. L’artillerie de sa terrasse devait protéger le plateau en avant de la porte des Moulins. Quasiment achevée en 1515 après seulement quatre années de travaux, elle fut rehaussée de 2,5 mètres afin d’accroître la portée des canons installés sur sa terrasse. Cette transformation en cours de construction entraîna la pose d’un second niveau de gargouilles et la réalisation d’une nouvelle tour – la tour d’Orval – protégeant une rampe d’artillerie en spirale. Celle-ci pouvait acheminer les canons au sommet de la tour de Navarre à l’abri des tirs ennemis. En 1825, le Génie militaire transforma cette tour en poudrière. Une charpente conique fut alors construite afin de protéger les salles inférieures des infiltrations.

Avenue Jean Ernest Darbot 52200 Langres
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