Les Gorges de la Vingeanne
Description
Départ : place de la Peute-Bête à Aujeurres
Balisage : vert et jaune
Durée à pied : 4h30
Durée à VTT : 2h30 - niveau difficile
De la Fontaine de la Peûte‐Bête, passez sur le côté de l'église pour prendre un petit sentier qui conduit à la D 141. Tourner à droite et suivre la direction de Villiers‐les‐Aprey. Juste après le passage sous l'autoroute, tourner à droite, faire 150 mètres, puis à gauche pour gagner le bois qu'il vous faut traverser. Une fois en haut, prendre à gauche et longer le coteau jusqu'à une fourche. Continuer tout droit le long du bois (Dolmens en contrebas).
Rejoindre la route et poursuivre sur le chemin en face. Au carrefour suivant, continuer tout droit sur un chemin gravillonné qui conduit à un bois. Le traverser et, à sa lisière, tourner à gauche pour emprunter un sentier qui descend en sous‐bois vers la D 141. Suivre cette route à gauche sur 100 mètres, puis tourner à droite pour prendre un chemin menant à la ferme de Grattedos, puis la route jusqu'au village d'Aprey. A l'entrée du bourg, prendre la route qui tourne sur la gauche puis, à 200m, le chemin à gauche longeant le fond de vallée de la Vingeanne.
De là, il est possible de se rendre dans les gorges situées à 500 m. Continuer le circuit sur le chemin blanc et, en lisière de forêt, tourner à droite pour arriver à une aire de pique‐nique. Là, tourner à gauche, traverser la forêt et prendre à droite, deux fois de suite, pour passer sous l'autoroute et arriver à la D 141 que l'on suit à droite sur 800 mètres.
A l'embranchement de deux chemins, prendre celui de gauche jusqu'à une sommière puis tourner à droite jusqu'à une ligne jalonnée de grosses bornes qu'on suit par la gauche. Traverser la route forestière et à 50 mètres, tourner à gauche vers le sud, sur un sentier jalonné de grosses bornes. Vous arrivez sur une route empierrée, puis goudronnée, ramenant vers Aujeurres.
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Informations techniques
17 km
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max. 505 m
min. 342 m
209 m
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Profil altimétrique
Point de départ
Étapes
Fontaine de la Peute-Bête
«... Un jour, il y eut moins de loups, on ne sut d'abord pas pourquoi, mais bientôt on se rendit compte qu'il y avait pire et qu'un fabuleux animal, venu d'on ne sait où et jusqu'alors invisible, les effrayait eux‐mêmes. Ils avaient été dévorés ou s'étaient enfuis vers d'autres climats. Alors on trembla davantage, car on ne savait à quel monstre on avait à faire. Il rugissait tantôt dans les bois de Forment, tantôt dans celui de Maigre‐Fontaine, tantôt jusqu'au Mont Moyen, tantôt dans les gorges de la Vingeanne, tantôt au Mont Armet et même au Val des Frais... Cependant, les craquements dans les forêts, les rugissements eux‐mêmes n'étaient pas le pire. Le plus effrayant était le ronflement entendu dans les airs car la bête volait aussi bien qu'elle marchait... On reconnaissait sur un pré les ossements d'un veau, une jeune fille était trouvée morte sur un sentier, ayant subi tous les outrages. La bête était avide de chair fraîche, faisait ses délices de celle des hommes et encore plus de celle des femmes... Les fermes isolées, la Salle, la Thuillière, Servin, la Dhuis et les autres ne cessaient de la redouter... ».
Aprey
A ne pas manquer : les auges d'eau vive sur le circuit et les halles au centre du village.
Gorges de la Vingeanne
La Vingeanne est constituée par la réunion de deux ruisseaux : ‐ Au Nord, la source de Combe Royer, seul "canyon" haut‐marnais creusé par l'eau dans les terrains calcaires. Elle est considérée comme la source géographique "officielle". ‐ Au Sud, l'autre source est mentionnée sur la carte IGN. En mai, un tapis d'ail des ours vous accompagnera tout au long de votre découverte. Le sentier est, en effet, couvert des étoiles blanches de l'ail ainsi que de son parfum étourdissant... La légende : Au temps des croisades, ce vallon sauvage était le lieu de promenade d'un seigneur d'Aprey et de son épouse Jeanne. Le bonheur cessa à la mort de Jeanne. Le jeune homme aimait à revenir en ces lieux où il se rappelait : "Là, vint Jeanne". J‐G. Gigot, ancien archiviste départemental, conteste cette origine dans les CHM (n°39). Selon lui, le nom de la rivière, connu à l'époque carolingienne, viendrait de Vindogena, rivière blanche.
