Au confluent du Doubs et du Dessoubre, au milieu d'un écrin de verdure, la « Petite Cité Comtoise de Caractère » de Saint-Hippolyte est fière d'un glorieux passé : collégiale du XIVe siècle et ancien couvent des Ursulines.
Vous prendrez la direction de Pierrefontaine-les-Varans et remonterez la vallée du Dessoubre, rivière renommée pour la pêche à la truite....
Dénivelé : 1 760 m.
Ce circuit est réalisé avec le concours du comité départemental de cyclotourisme du Doubs.
79 km
|
max. 767 m
min. 369 m
909 m
| |||
Style : Randonnée |
Eglise du XIVe siècle ayant abrité le Suaire du Christ de 1418 à 1452 (suaire actuellement à la chapelle royale de Turin) Située au creux de la vallée du Doubs, au confluent du Dessoubre, au pied de la chaîne jurassienne du Lomont et voisine de la Suisse, Saint-Hippolyte est une petite cité comtoise de caractère, ancien fief des comtes de la Roche. Au détour de ses ruelles, le centre historique nous offre les vestiges de son passé : église collégiale du XIVe siècle qui abrita le suaire du Christ, couvent des Ursulines qui se mire dans l’eau du Doubs depuis le XVIIIe siècle, maisons à encorbellements, à tourelles, aux fenêtres à meneaux, fontaines au bruit apaisant. Tout ici se prête à la ballade et à la détente. A découvrir : - L'église la Collégiale du XIVe siècle - La chapelle du Mont du XVIe siècle - Le couvent des Ursulines du XVIIIesiècle (première pierre 13 mai 1700) - Les maisons typiques - La pêche dans le Doubs et le Dessoubre - La randonnées sur le GR5, le GR du Pays de Montbéliard, la GTJ, les boucles locales et francsuisses - Le site des grottes et du château de la Roche.
Battenans, petit village adossé à la colline, est entouré de belles forêts de hêtres et de sapins. Les randonneurs qui passent à pied, en VTT ou à cheval peuvent se rafraîchir au bar-restaurant Au Berceau de la Truite ou à la fontaine pour les montures. La commune possède deux ponts qui enjambent le Dessoubre. Une statue de Saint-Claude domine le village et le protège contre les malédictions du temps «disaient les anciens». Deux monuments aux morts attestent la part prise par la commune aux guerres de 1914 - 1918 et de 1939 - 1945.
Situé sur les bords du Dessoubre, Rosureux est un village fort sympathique dans une vallée encaissée. La fontaine Sainte-Foy est originale. Le culte est représenté par la chapelle Notre-Dame des Ermites à la Rochotte et une église moderne dans le village.
La vallée du Dessoubre : une vallée pittoresque de 33 km. De Consolation où il prend sa source, à Saint-Hippolyte où il se jette dans le Doubs, le Dessoubre anime une vallée pittoresque de 33 km où chantaient autrefois de nombreux moulins à aubes. Aujourd’hui, la vallée offre une richesse environnementale exceptionnelle et des paysages authentiques. Au fil de l’eau, les sites se succèdent : le cirque de Consolation ( reculée sauvage impressionnante), le village de Rosureux, à cheval sur le Dessoubre, le belvédère du Creux de Hauteroche, le village de Vaucluse,…
Pierrefontaine fut fondé aux environs du XIe et XIIe siècles par les religieux du prieuré de Vaucluse. Sa fontaine qui sortait de dessous un rocher dont l’ouverture présentait l’aspect d’une petite grotte, lui valut son nom. Au fil des siècles son appellation évolua. Mais Pierrefontaine connut probablement un peuplement antérieur au Moyen-Age. Cette affirmation est fondée sur la découverte d’une médaille de Nerva au lieu-dit Champ-Belun. Au lieu-dit Chatey sont encore visibles les vestiges d’une enceinte fortifiée dont les murailles en pierres sèches, bordées d’un escarpement et d’un fossé, atteignaient 1,40 m d’épaisseur. Dans les ruines, on découvrit au XIXe siècle une pointe de flèche en os, une pointe de javelot en fer et des débris de poteries grossières.
Belvédères du Peu, avec 2 tables d'orientation.
De nombreux ruisseaux tels que le ruisseau de Voye, le Dard, Hautpré, Voître traversent la commune et vont se déverser dans le Puits Fenoz, à Chazot, en période de crue. Par ailleurs dans les rochers du Cul de Voye d'autres petites grottes existent comme celles de la Grange, de la Saintotte et de la Beaucoillotte. Au village se trouvent les anciennes bâtisses des XVIe et XVIIe siècles et aux alentours le Châtelard, le vieux tilleul de Voître, les reculées de Voye et du Dard ainsi que le point de vue au-dessus du Dard1.
Centre de la seigneurie et résidence des barons, la forteresse occupe l’emplacement d’un oppidum gaulois. Les romains fortifièrent ce lieu stratégique pour surveiller la voie des Salines. Divers objets gallo-romains, issus de fouilles, découverts au fil des années sur le site et la mise au jour d'une muraille du VIIe siècle dans la chapelle témoignent de sa constante occupation. La construction d'un premier château remonte à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle, comme l'indique le millésime de 1 224 gravé sur une clef de voûte provenant de la tour du Nord. Assiégé à maintes reprises, les troupes de Louis XI investiront la ville et mettrons le feu au château en 1480.Transformé en maison de ferme au XIXe siècle puis abandonné, Pierre Jouffroy y consacrera tout ses soins de 1955 à 2000. Ses enfants et petit-enfants ont repris le flambeau. La basilique Sainte Jeanne-Antide Thouret accueille deux pèlerinages le 23 mai et le dernier dimanche d'août.
La ferme fleurie de Sancey-le-Long situé à côté de la basilique, aménagée par un retraité avec bon goût et a été réalisée de ses propre mains. La basilique de Sancey-le-Long fut édifiée en 1928 en l'honneur de Sainte Jeanne-Antide Thouret. Cette dernière, fondatrice des soeurs de la Charité, est née dans la commune en 1765. Cette basilique est de style néo-roman. Ses vitraux colorés sont ornés de blasons en rapport avec l'histoire de Jeanne-Antide Thouret, tandis que les mosaïques du sol dessinent plusieurs croix évoquant différentes croyances. L'abside est en outre peintes de dix anges représentant les principales vertus.
Surplombant la vallée de la Barbèche, le village est situé sur le versant occidental du mont de Fonteny. Il est regroupé autour de l'église qui date de 1690. La première, érigée en 1134, a abrité de rares vestiges gothiques dont une fenêtre à lancette. La sacristie, voûtée sur croisée d'ogives, semble porter le bras d'une croix latine. Le clocher, édifié au début du XVIIIe siècle, s'appuie sur quatre massifs en pierre de taille. Celles- ci proviendraient de l'ancien château féodal de Provenchère, détruit par les Suisses ou par Louis XI, dont on ne peut voir que quelques vestiges. En direction de Peseux s'élève la chapelle de Notre-Dame de la Roche, construite en 1670 par une jeune personne préservée d'une bande de soudards (photo du vitrail représentant cette scène). L'ancien local de fabrication du comté est reconverti en petit musée rural de fromagerie avec un magasin Aux produits du terroir comtois, caverne aux mille et un produits régionaux !
Eglise Saint-Léger des Terres-de-Chaux : anciennement paroisse de Chaux-les-Châtillon Une voûte à six branches au sein de laquelle des fresques du XVIe siècle ont été mises au jour récemment, en 1996, à la suite de travaux de restauration. Les fresques représentent le Saint Suaire à plusieurs reprises. Cette découverte accréditerait ainsi la thèse qui veut que le Saint-Suaire exposé à Turin aujourd’hui, fut autrefois abrité non loin de là, à la Collégiale de Saint-Hippolyte entre 1418 et 1452. A noter que les personnages représentés sont de taille humaine. Il se peut que les fresques aient été recouvertes de chaux pour des raisons de salubrité. En temps de peste, on ne pouvait ignorer les vertus antiseptiques de la chaux.