Autrefois, les châtaigneraies formaient de vrais vergers. Les arbres étaient taillés et greffés pour optimiser la récolte des fruits. Différentes espèces, une centaine recensée pour les seules Cévennes, étaient cultivées en fonction de leur adaptation aux sols et aux climats ; en fonction de leur usage aussi, car, outre qu’il nourrit, le châtaignier offre un bois imputrescible qui trouve son emploi dans la fabrication de mobilier, de poutres, de planchers. On en fait toujours des « ganivelles », rouleaux de piquets tenus entre eux pas des fils d’acier. Sur le sentier on trouve surtout des touffes de châtaigniers, signe qu’ils étaient taillés régulièrement pour en exploiter le bois jeune.