




Au-delà des murs écroulés (ne pas pénétrer dans les ruines de Travignon ; privé, risque d’effondrement !), des arbres rabougris et de la solitude du lieu, il faut savoir se rappeler ! « Les gens se nourrissaient des châtaignes, des lactaires, des grisets du plateau. On descendait à la ville les jours de foire pour la Sainte-Luce ou Saint-Sylvestre. On échangeait les pommes de terre contre le vin des côteaux, le lard contre l’huile d’olive. On cultivait la garance, l’indigo, on fabriquait toutes sortes d’objets comme des brosses avec des racines de l’aphyllante de Montpellier » - D’après le livre ‘’Circuits de découverte des monts de Vaucluse dans le parc régional du Luberon’’, Claude et François Morenas, préface de Jean Giono, Cheminements, 1977.