


Les aiguiers sont nées d’une nécessité. Les sources et les résurgences naturelles étant rares sur les Monts-de-Vaucluse, les dalles calcaires du massif sont si épaisses, qu’il est quasi impossible de creuser un puit jusqu’à une nappe souterraine. Certes dans le piémont, quelques mines d’eau ont permis de ramener des eaux souterraines par gravitation dans une galerie drainante inclinée. Mais sur les hauteurs, l’ultime solution restait de faire converger les eaux de ruissellement à l’aide de rigoles taillées sur ce sol rocailleux imperméable, puis de retenir cette eau rare et précieuse, d’abord dans des réservoirs à ciel ouvert (comme ici à droite en aval de la piste) puis des citernes couvertes (comme ici à gauche en amont de la piste).