La tradition des arbres à clous est très ancienne. On croyait jadis pouvoir ainsi transférer ses maux dans une structure solide et forte et en être débarrassé.
Bien que les visites à l’arbre de Saint Hubert aient été abandonnées depuis longtemps, les traces du culte subsistent. A hauteur d’homme, plusieurs centaines de clous ont été enfoncés au fil du temps par de pieuses mains. Parfois, on clouait un sou, parfois une médaille dont il arrive que l’anneau soit encore au clou.
La niche et la statue de Saint Hubert ont connu maintes tribulations avant de disparaître, l’environnement n’est pas des plus agréables, l’endroit n’en reste pas moins représentatif de la piété populaire.