The Villars secrets

Perché au sommet d’une colline, au pied des Monts de Vaucluse, Villars est un village provençal typique aux ruelles étroites. On y découvre l’église paroissiale Saint-Jacques-le-Mineur (XIXe s.), plusieurs oratoires, un ancien lavoir communal, ainsi qu’une place ombragée animée par le Bar des Amis, célèbre pour avoir servi de décor au film L’Été meurtrier (1983), révélant Isabelle Adjani, Alain Souchon et François Cluzet. Villars et ses 11 hameaux sont aussi le pays natal du peintre Paul Camille Guigou (1834–1871), dont les œuvres sont conservées, entre autres, au musée d’Orsay à Paris et au musée des Beaux-Arts de Marseille.

La colline de La Bruyère est un des quatre principaux massifs du site classé des Ocres du Pays d’Apt, défini par décret en 2002 au titre des Monuments naturels à caractère historique et qui couvre plus de 2500 ha. En 2010, en concertation avec les acteurs locaux, une Opération Grand Site de France a été lancée par la Communauté de Communes Pays d'Apt Luberon, afin de mettre en œuvre un projet de valorisation, de bonne gestion et de préservation des patrimoines naturels, paysagers mais aussi culturels dans la perspective d'obtenir prochainement de l'Etat le label Grand Site de France.

The hill of La Bruyère received the departmental label sensitive natural area (SNA) in 2005. In this context, several plots were purchased by the Luberon Regional Park and the Conservatory of natural areas in Provence-Alpes-Côte d'Azur, in a natural heritage preservation objective. These courses are open to the public only on marked trails and within siliceous preservation of this unique island.

This route, This route, away from the Calavon, flowing between the massifs of the Monts-de-Vaucluse to the north and Luberon to the south, enters the wooded hill of La Bruyère rising above this agricultural valley dominated by vineyards. It includes ochreous soils and cliffs quite colourful, hidden in part by a woodland takeover. This vegetation is used to sandy soils which are a minority in this limestone Provence.

Like a siliceous island in the middle of a limestone ocean, the hill of La Bruyère (listed and labelled as an environmentally sensitive area) contains a flock of siliceous (silica-loving), acid-loving (likes acid soils) and psammophile (preferring sand) plants. You can come across many species of amphibians (like the Western Spadefoot), birds (such as the European Bee-eater) and bats (like the Greater or the Lesser Horseshoe Bat, the Common Bent-wing Bat).

This wetland is rooted in the ochre activity of the site and served to store the water used for washing the ochre. This is one of the best preserved ponds of the Luberon Regional Nature Park which is a part of the known breeding sites of Western Spadefoot (or Spanish Spadefoot Toad). This rare and vulnerable species in France is considered near threatened globally. With "spades" in its hind feet, it hides in the sand until it rains!

17 espèces protégées sur les 34 identifiées en France, comme le Grand ou le Petit rhinolophe, le Minioptère de Schreibers, sont présentes sur le site classé et l’Espace Naturel Sensible de la colline de la Bruyère. Les chauves-souris sont des mammifères volants qui allaitent chaque année un seul petit et qui se nourrissent d’insectes la nuit. La plus petite chauve-souris, extraordinaire technologie de 4 gr, peut manger jusqu’à 3000 moustiques par nuit ! Leur conservation est primordiale pour l’équilibre de la biodiversité, et pour la transmission de ce patrimoine biologique à nos enfants.

Sur la colline de La Bruyère, il y a une grande diversité de cavités souterraines, notamment des anciennes mines d’extraction d'ocres. Ces lieux, de températures et d’humidité stables, offrent un gîte indispensable aux chauves-souris à leur l’léthargie hivernale (octobre à mars). Durant cette période de vie ralentie, un simple même très court dérangement dans les galeries ou le passage répété juste devant les entrées de cavités, engendre le processus de réveil. Ce réveil imprévu très stressant leur fait consommer jusqu’à 80% de leur réserve et entraine leur mort quasi certaine. Il est donc impératif, de ne jamais pénétrer dans les cavités. Et ce d’autant plus que c’est dangereux en raison des risques d’effondrements !

As holed as cheese, the hill of La Bruyère is pierced with ancient galleries dug by hand. It was an important place for the extraction of ochre. Then, a number of them were transformed into mushroom growing areas. Today, there is no longer human activity. Some have become refuges for large colonies of bats. It is strictly forbidden to enter the galleries (private property), due to frequent landslides and to avoid dramatic disturbance of bats.

The hill of La Bruyère hosts the largest transit site of Common Bent-wing Bats in the Luberon. This bat feeds on moths. Very sociable, it settles in clusters in ochre galleries. Its protection is primarily based on tranquillity, especially since the closing of holes with grids is harmful to the Common Bent-wing Bat, because its flight, hard to manoeuvre, does not allow it to move easily between the bars.

A small island in the middle of the limestone mountains of Luberon and the Monts-de-Vaucluse, the ochres are home to species of trees that do not grow in limestone. Thus, the chestnut enjoys this ground as it enjoys the sandy soil in the Var department further to the south.

A true little fur ball, this bat weighs only 2 to 5g. The species has a distinctive horseshoe-shaped nose. When roosting and hibernating, the Lesser Horseshoe Bats hang free and wrap their wings completely around their bodies, resembling a pear hanging free. In winter, it occupies ochre galleries. In summer, the females use the huts as maternity wards. Be careful not to disturb them! It is strictly forbidden to enter the galleries and huts (private property), due to frequent landslides and to avoid dramatic disturbance of bats.

C'est à partir de la fin du XIXe s. que l'extraction de l’ocre, le traitement et la commercialisation, prennent un essor considérable, notamment par la construction du chemin de fer sur le Pays d'Apt. En 1900, on dénombre sur le bassin d’Apt 17 mines souterraines et 32 carrières à ciel ouvert, représentant 14 600 tonnes d'ocres. Ici, on peut apercevoir les ruines d’une station de pompage d’eau, indispensable pour faire s'écouler depuis le malaxeur, le sable dans les batardeaux, puis l'ocre, plus léger, jusqu’aux  bassins de décantation (ruines potentiellement instables - ne pas pénétrer ni s’approcher trop prêt).

In the fields nearby, huts were built to provide shelter and storage. Today abandoned or restored, they are privileged and coveted places by female bats. A true maternity ward, these huts, heated by the sun, are suitable places for birthing and nursing the young.It is strictly forbidden to enter the huts (private property) to avoid dramatic disturbance of bats.  

The present chapel was rebuilt in the 18th century, after shepherds noticed construction marks leading to the excavations. In the nave, three limestone plates carry the Gallo-Roman inscriptions dating from the 1st century and another medieval inscription of the 11th century. At the time on the site, the Gallo-Romans worshipped Sylvanus (roman tutelary deity). In the Middle Ages, this chapel was erected, built by the Black Monks of Villeneuve, forest settlers.

Sous nos pieds, le grand massif des Monts-de-Vaucluse et sa grande dalle calcaire de plus de 1000 m d'épaisseur, qui draine en profondeur les eaux de pluie dont une partie débouche sur le bassin d'Apt que l'on aperçoit juste en face, avec tout au fond le plateau des Claparèdes et l'amorce de la combe de Lourmarin. Un peu plus à gauche, se dessine la silhouette du Grand Luberon et son sommet, le Mourre Nègre (1225 m à l'antenne). Plus à l'est encore, s'impose les flancs abruptes de Grand-Montagne (1051 m) qui domine Rustrel et le Colorado provençal. On y remarque aisément une tâche blanche juste sous la crête ; il s'agit de l'aire de décollage du site de parapente.

On Monts-de-Vaucluse, they can't be missed! Small walls, pens, retaining walls for terrace fields, or bories They are everywhere.! The construction of these small dry stone structures began when man had to clear his land of stones in order to cultivate it. So what to do with this excess of stones. ? From there came the idea to pile them up in order to build pens, tame slopes or make shelters for men and tools.