Le dénouement (Bataille de Normandie)

Caen devait être prise le 6 ou le 7 juin ; malgré leur avance rapide dans certains secteurs, les troupes alliées n'y parvinrent pas. Les Allemands avaient massé leurs meilleures troupes au nord de Caen et les troupes canadiennes et britanniques demeurèrent bloquées à quelques kilomètres de la ville. En savoir plus sur Caen : www.normandie-tourisme.fr/articles/caen-a-voir-a-ne-pas-manquer-html-291-1.html

D'une conception muséographique particulièrement moderne et d'une architecture sobre, ce musée “pour la paix” est avant tout un lieu de commémoration et de réflexion sur l'histoire et sur les droits de l'homme comme facteurs de paix. En savoir plus sur le musée : www.normandie-tourisme.fr/pcu/le-memorial-de-caen/caen/fiche-pcunor014fs0007i-1.html

Lors de l'occupation en juin 1940, les Allemands avaient réquisitionné une partie de la prison. Là furent emprisonnées et “interrogées” nombre de personnes en attente de procès, de déportation ou d'exécution. En 1943, 300 résistants sur 1 000 dans le Calvados étaient tombés entre les mains de la Gestapo. Le 6 juin, 120 étaient encore internés. Apprenant l'offensive alliée, les Allemands se mirent à fusiller les prisonniers. 87 d'entre eux moururent sous les balles des pelotons, dans les diverses cours et y furent enterrés sommairement. Ces corps furent ensuite emmenés vers une destination inconnue et n’ont jamais été, depuis, retrouvés.

Deux plaques situées à l'extérieur témoignent du rôle que jouèrent les cheminots dans la Résistance et de tous ceux qui tombèrent dans ce lieu souvent bombardé.

Fleury-sur-Orne, comme son nom l'indique, domine la vallée de l'Orne. Durant l'entre-deuxguerres, de nombreuses carrières y furent ouvertes, quelques-unes à ciel ouvert, d'autres souterraines. Suite aux bombardements des 6 et 7 juin, une partie de la population caennaise, entre 10 000 et 20 000 personnes, vint s'y réfugier. Elle y resta jusqu'au 20 juillet, date à laquelle Caen fut totalement libérée. Actuellement, ces carrières sont exploitées en tant que champignonnières. Elles sont accessibles par le chemin des Coteaux qui débute en haut de la Cavée. Les visites ne sont possibles qu'avec l'accord des propriétaires. Le nom de la commune a une histoire : le village s'appelait "Allemagne" jusqu’en 1917. La petite ville de Fleury-devant-Douaumont, près de Verdun, ayant été rasée de la carte au cours de la guerre 1914-1918, la commune d'Allemagne décida de reprendre le nom de Fleury en lui adjoignant l'indication "sur Orne".

Le 8 août, le 2e corps canadien du jeune général Simonds, alors sur la ligne Saint-Martin-Soliers, au sud de Caen, lance une opération axée sur la route nationale.

Les Alliés avaient prévu d'installer 40 aérodromes dont une grande partie dans la plaine, au sud de Caen. Cependant, les Allemands avaient concentré dans ce secteur de nombreuses forces blindées.

Ce cimetière se situe près du bourg de Cintheaux, au milieu des champs. Il comporte 2 872 tombes canadiennes, 80 britanniques, 4 australiennes, une néo-zélandaise et une française. En savoir plus sur le cimetière : www.normandie-tourisme.fr/pcu/cimetiere-militaire-canadien/cintheaux/fiche-pcunor014fs00089-1.html

Suite à la prise de la rive gauche de la ville de Caen, le 9 juillet, les Allemands établirent une ligne de défense sur la rive droite de l'Orne. La 4e DB canadienne et la 1ère DB polonaise durent combattre férocement pour s'emparer de cette rive puis progresser en direction de Falaise.Ce cimetière regroupe une partie des soldats polonais tombés durant cette période (soit 650 tombes). En savoir plus sur le cimetière : www.normandie-tourisme.fr/pcu/cimetiere-militaire-polonais/urville/fiche-pcunor014fs0008a-1.html

Cette commune proche de Grainville-Langannerie possédait une population immigrée d'origine polonaise, qui travaillait dans les mines de fer et qui était particulièrement touchée par la présence des troupes polonaises qui libérèrent la commune le 15 août.

Après l'échec de la tentative de percée des 18-20 juillet (Goodwood), les Alliés (divisions blindées canadiennes et 1ère DB polonaise) lancent les deux opérations : Totalize pour se rapprocher de Falaise, puis Tractable pour s'en emparer. En savoir plus sur Falaise : www.normandie-tourisme.fr/articles/falaise-a-voir-a-ne-pas-manquer-html-412-1.html

À partir du 7 août 1944, les Alliés décident de tenter d'encercler la Vlle armée allemande aux alentours de Falaise et de libérer cette ville. En vue de cet objectif, le 15 août 1944, la 1ère DB polonaise réussit, malgré l'opposition de ce qui reste de la redoutable 12e Panzer SS, le franchissement de la Dives dans le village de Jort. Actuellement, peu d'éléments rappellent ce fait d'armes si ce n'est le nom d'une rue qui passe tout près de l'église, rue de la 1ère division blindée polonaise, et une plaque commémorative apposée sur le mur du cimetière.

La 21e Panzer Division est une unité qui a participé, aux côtés de Rommel, à la campagne d'Afrique ; c'est une unité d'élite. Le 6 juin, elle bloque l'avance des Britanniques en direction de Caen et des Canadiens en direction de Carpiquet. Tout au long de la bataille de Normandie (6 juin- 12 septembre), des renforts allemands arrivent régulièrement. Entre le 16 et le 30 juin, la 1ère Panzer SS arrive aux abords de Caen. Obligée de reculer, elle installe son poste de commandement, conjointement à la 21e, à Saint-Pierre-sur-Dives dans la maison d'un médecin (actuelle rue du Bosq). Le 17 juillet, le maréchal Rommel s'y arrête un moment, puis il repart en direction de Vimoutiers. C'est alors que son véhicule est mitraillé par les avions alliés à la hauteur du village de Sainte-Foy-Montgomery, peu après Livarot.

La capitulation allemande. Situé, avec Saint-Lambert, dans le couloir de la mort et, de plus, carrefour de divers passages empruntés par les Allemands, Tournai-sur-Dives va subir les tirs des 350 canons de l'artillerie alliée pendant 57 heures.

Le calme de ce petit village ne peut rendre compte de la violence des affrontements qui se sont déroulés ici du 18 au 20 août 1944.