De la vallée de la Vonne à Bois Pouvreau

Le monument le plus ancien de la commune est la salle Romane, qui était autrefois l’église Notre-Dame, et qui date du XIe siècle. Il s’agit d’une des rares constructions de cette époque aujourd’hui encore conservées en Gâtine. Sa partie la plus authentique et la plus intéressante est son portail occidental, réalisé en pierre calcaire et orné d’un décor sculpté caractéristique de l’époque romane : l’arc en plein-cintre surmontant l’entrée est animé de pointes de diamant, de billettes, de têtes humaines et de têtes de félins.

L’actuelle église paroissiale Notre-Dame était une collégiale jusqu’en 1791. Vers 1320, Jean de Cherchemont, chancelier du roi de France, originaire de la commune, a fondé un collège de chanoines et fait construire cette église, qui était alors dédiée à saint Jean-Baptiste. Du XIVe siècle, il ne subsiste aujourd’hui que les murs car l’édifice a été incendié en 1568 pendant les guerres de Religion, puis reconstruit ensuite. En 1902, un nouveau clocher-porche surmonté d’une flèche en ardoise a été bâti à l’avant de l’ancienne façade. À l’intérieur de l’église, le chœur conserve de belles stalles autrefois utilisées par les chanoines, datées du XVIIe siècle.

Etang du Bois Pouvreau Situé à proximité de Ménigoute, l'étang de Bois Pouvreau, d'une superficie de 11 ha, reste un des plus beaux étangs de Gâtine. En effet, chaos granitiques, massifs de nénuphars, chênes centenaires et houx rivalisent de beauté et côtoient les ruines d'une ancienne forteresse. La pêche devient alors prétexte pour un instant nature privilégié. Beau parcours Terra aventura et découverte d'un magnifique site préservé.

Croix d'une architecture délicate, finement décorée est située au coeur du bourg, sur la Place des Cloîtres, emplacement de l'ancien cimetière. Construite en pierre calcaire, elle se compose d'un piédestal circulaire, d'un massif de section pentagonal et d'une pyramide surmontée d'une petite croix en pierre à l'effigie du Christ en partie mutilée. La transition entre les différentes parties s'effectue grâce à des nervures et des gâbles trilobés. Le sommet de la croix porte l'inscription « I DIE APRILI 1592 SPES MEA DEUS ».

Ce monument était autrefois le logis du trésorier du chapitre collégial. Construit sur une hauteur et auparavant protégé par des douves, ce logis fortifié se compose de deux parties bien distinctes, d’époques différentes. La plus ancienne date du XIVe siècle et comporte une grosse tour d’angle circulaire percée d’ouvertures de tir et de baies trilobées gothiques. L’autre partie de l’édifice, qui se caractérise par des décors de style gothique flamboyant, date du début du XVIe siècle, période où le trésorier du chapitre était Jean Boucard.

Cette très belle chapelle des Hospices faisait autrefois partie de l’aumônerie fondée au XVIe siècle par Jean Boucard, chanoine et trésorier du chapitre de 1495 à sa mort en 1536. Bâtie aux alentours de 1530, cette chapelle a été choisie par Jean Boucard pour devenir le lieu de sa sépulture. Classé au titre des Monuments historiques en 1862, cet édifice est une des rares constructions de style gothique flamboyant visibles dans le département, et il se caractérise par sa richesse décorative particulièrement remarquable.