The route alternates between nature views and a plunge into history. It leads to evoke the creation of villages
in the Southwest during the economic boom of the 12th-13th centuries. These foundations continued in the 14th century:
Rébénacq is one of the last bastides of Aquitaine.
Prendre à gauche en regardant la mairie, s’engager dans la rue à droite au fond de la place; après le virage, façade avec encadrement 1631. 1 À découvrir près du lavoir : la pompe à manivelle, le «travail» pour ferrer les bœufs et la bascule de pesage. Installé en hauteur, le coeur de la bastide était entouré de trois ruisseaux. 2 Faire le tour de la place de la Bielle. Ses dimensions et celles des propriétés avec leurs jardins datent de 1347. Les linteaux de porte suivent l’évolution des techniques décoratives de 1600 à 1900. 3 En bas de la place, le chemin de Ménard aboutit à la route de Laruns. Un passage herbeux fait rejoindre la rivière, gagner la route longeant la berge. Ce quartier dit « la Garenne » est une extension du village, antérieure au XIXe siècle. 4 Plus loin dans l’herbe, la petite fontaine «dou Cassou» (du chêne) fournit une eau ferrugineuse. En contre-haut, l’habitation de la famille Palisses qui exploitait une scierie à marbre et une marbrerie. Le débit du Néez a été utilisé très tôt : la charte prévoyait un moulin et un foulon (pour feutrer la laine). Après la Révolution, Rébénacq a compté jusqu’à 7 moulins. Revenir sur vos pas et prendre la première à droite. 5 Revenir route de Laruns, laisser à gauche la passerelle, aller au terrain de foot : c’était à l’origine une terre communale, sans doute pour faire paître les animaux de la communauté. Après le stade, rejoindre l’escalier en pierres sur la gauche qui monte jusqu’à la route. Là, prendre à droite.
6 Comme autour de « la Bielle », des tisserands habitaient aux XVIIIe -XIXe siècles ce quartier dit «Haute Bielle». Noter le linteau de porte en réemploi (disposé à l’envers). Après le premier virage, prendre à gauche et passer le terrain de boules. Suivre à droite le chemin caillouteux. À l’angle de l’immeuble, il descend jusqu’à un sentier herbeux. Tourner à droite, franchir la passerelle et rejoindre une large impasse que l’on remonte. En haut, tourner à gauche pour atteindre l’actuelle route de Nay, la descendre sur 100 m. 7 On croise d’abord l’ancienne route pour Bruges, abandonnée au profit de la D 936, tracée vers 1780 par d’Étigny. Prendre la route suivante à droite, elle mène au chemin de «Las Bignes» (vignes seigneuriales) et menait au château, détruit à la Révolution. 8 Vers le groupe scolaire, belle vue sur l’église et la Bielle. 9 Panorama sur les crêtes de Lazerque et, en se retournant, vers le Moulle de Jaut. A l’ouest, un château a été édifié en hauteur vers 1775 par le négociant J.B. Bitaubé ; il est inscrit aux Monuments Historiques ainsi que ses jardins. Au croisement, descendre à gauche la rue Dous Marrous. Place de l’église, la poste était le presbytère avant 1907 (croix et encadrement de porte soigné). L’église a été reconstruite et agrandie à compter de 1874. Elle comporte des vitraux du célèbre atelier Mauméjean, des chapiteaux sculptés, ainsi qu’un tableau «Baptême du Christ» copie d’un Murillo.
Le parcours conduit à évoquer la création de bourgs dans le Sud-Ouest lors de l’essor économique des XIIe -XIIIe siècles. Ces fondations se poursuivent au XIVe : Rébénacq est l’une des dernières bastides d’Aquitaine. Le village fait partie de « Bastides 64 », une association regroupant les 15 bastides du département des Pyrénées-Atlantiques. La très jolie place de la Bielle conserve les dimensions originelles. La commune s’est ensuite étendue le long du ruisseau le Néez (pittoresques lavoirs, aire de pique-nique).
Le cours d'eau le "Néez" est un affluent du gave de Pau et présente la caractéristique d'être alimenté par quatre résurgences dont l'oeil du Néez (à l'entrée de Rénéacq côté sud) qui fournit en eau potable la ville de Pau. Des panneaux implantés en bordure du ruisseau (à proximité du fronton) en retracent l’histoire...
Panorama sur les montagnes du Piémont. Le chemin « Las Bignes » offre une vue très intéressante sur le village et les montagnes proches. Il donne notamment une vue d’ensemble de l’église, ici en hiver sous une forte gelée blanche. Comme souvent dans les bastides, l’église est à l’écart de la place centrale, elle en est ici assez éloignée. Sa disposition témoigne d’une tradition médiévale : elle est entourée du cimetière. Elle est dédiée à Saint Jean-Baptiste, car la fondation de la bastide a eu lieu le lendemain de cette fête en l’an 1347 : vous y trouverez ce Saint figuré à différentes reprises (décoration des autels, vitraux…).
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Office de Tourisme de la Vallée d'Ossau
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