With only 130 meters of elevation gain to reach an almost benign summit, the objective is really reasonable. The bold roads allow you to go directly, by electric bike or by car, to the vicinity of the Irei pass. On the upper edge of the forest, a few heads of domestic cattle graze on fat grass in the rising breeze and the calm of the high plateaus. The peak of Iramendi watches over this little world and makes you want to climb this attractive promontory. A few steps on the slope, a traverse on the ridge and the promise of a panorama is already fulfilled. In the middle of curious blocks of pudding, we enjoy a princely throne between Saint-Michel and Estérençuby, and an ideal view to build new projects of stroll.
Du parking en crête des granges de Garatea (755 m), en tournant le dos à la forêt du versant ouest, emprunter le chemin herbeux à gauche qui progresse au-dessus d’une petite carrière, puis des granges de Bidegainberri. Juste avant de rejoindre une route, se rapprocher à droite de l’abreuvoir du col d‘Irei.
Depuis l’abreuvoir du col d’Irei (735 m), un sentier herbeux frôle la route et longe une clôture sur la droite, début de l’ascension vers l’Iramendi. La trace passe entre des blocs de poudingue ; à la première intersection en Y, emprunter le sentier de droite, le moins raide. En deux courts lacets, il revient sur la crête, qu’il longe ensuite par son côté droit. Retrouver le dos de la crête au niveau des premiers arbres. En vue du sommet, viser une tourelle de pierres pour poser les pieds sur le pic d’Iramendi.
Le panorama de l’Iramendi (868 m) est largement à la hauteur des petits efforts consentis : Garazi, Jara, Arradoy, le pic de Behorlégi, Estérençuby et ses collines bocagères, Okabe, Orhy, Errozate… S’avancer deux minutes vers l’épaule nord du sommet permet d’élargir le point de vue vers Saint-Michel. Revenir sur vos pas pour le retour, en optant cette fois pour le sentier direct vers le col d’Irei.
Dans l’ascension de l’Iramendi, il n’est pas rare d’être survolé par de grands rapaces à l’envergure imposante, les vautours fauves. Ces grands oiseaux, fin connaisseurs de l’aérologie, s’appuient régulièrement sur les courants d’air chaud remontant des versants ensoleillés pour « glisser » d’une montagne à l’autre. Ils sont exclusivement charognards (consommateurs d’animaux morts), et participent ainsi au nettoyage de la montagne basque.
Le promontoire de l’Iramendi permet d’appréhender l’organisation atypique de l’habitat de la commune d’Estérençuby. Le cœur de village ne comporte que quelques habitations, tandis que la plupart des maisons sont dispersées sur l’ensemble de la commune. Une mosaïque en lien direct avec la tradition d’élevage de la commune, où des éleveurs ont choisi d’installer les fermes au plus près des vastes terrains de pacage.
Autour du sommet de l‘Iramendi, vous aurez remarqué d’étonnants rochers aux formes arrondies, des poudingues, constitués d’un conglomérat de galets pris dans un liant aux couleurs parfois orangés. A la faveur de ce promontoire, si l’on laisse aller son imagination, on pourrait prendre ces pénitents pour une armée de guetteurs, surveillant les allers et venues dans la vallée d’Estérençuby.
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