1.6 km
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max. 178 m
min. 145 m
26 m
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Drôle de plantes Là où la roche est nue ou presque et l’exposition plein sud, des plantes parviennent à survivre, grâce à d’étonnantes stratégies. Ce sont notamment des plantes grasses qui stockent des réserves d’eau dans leurs feuilles, comme l’Ombilic des rochers ou les orpins. D’autres sont capables de passer en état de vie ralentie, comme les lichens, ou de capter la rosée avec des feuilles velues, comme l’Epervière piloselle.
La chapelle Saint Roch Saint Roch (1295-1337), patron des paveurs et des carriers (par analogie roc), était considéré, par la croyance populaire, comme le plus efficace des saints pour guérir les maladies infectieuses des hommes et du bétail. Depuis, et jusque dans les années soixante, les dévotions à saint Roch attirèrent les foules chaque lundi de Pentecôte avec parfois plus d’un millier de pèlerins.
Le manoir et la ferme fortifiée Le manoir, ainsi que l’église située derrière le château datent du XVe siècle et la ferme du XVIe siècle. La tourelle conique du manoir fut ajoutée au XVIIe siècle. Aujourd’hui, ces différents bâtiments appartiennent à des particuliers et ne sont pas accessibles au public.
La forêt de pente Ce boisement, typique du nord-ouest de la France, dominé par le chêne et le hêtre, abrite d’autres espèces de sol acide comme le houx ou le fragon. En fond de vallée, grâce aux sols plus riches et frais, tilleuls, frênes, érables, noisetiers se développent. On y retrouve également des fougères amatrices de fraîcheur telles que la scolopendre, également appelée « langue de cerf », le polypode, le polystic ainsi que des graminées telles que la Mélique uniflore.
La Loutre d’Europe Tuée pour sa fourrure, l’espèce, devenue rare, a été protégée en 1972. Ses effectifs remontent doucement et elle a fait sa réapparition sur le bassin de l’Orne depuis une quinzaine d’années. Le territoire d’un mâle couvre généralement 20 à 40 km de linéaire de rivière alors que les femelles occupent un territoire de 5 à 15 km. Le terrier de la loutre s’appelle une catiche et l’entrée est le plus souvent immergée. L’espèce consomme principalement des poissons mais elle peut aussi manger à l’occasion des insectes, des amphibiens ou de petits mammifères… En s’attaquant aux proies les plus abondantes, notamment les poissons malades ou faibles, elle favorise la bonne santé des peuplements piscicoles.
La prairie humide Les prairies humides lors des crues, permettent une bonne régulation hydraulique. Elles améliorent la qualité de l’eau en la filtrant. Elles maintiennent un écosystème d’une grande diversité (faune et flore) et forment un espace de transition entre le milieu terrestre et le milieu aquatique. On y retrouve une grande diversité végétale, variable en fonction du gradient d’humidité, avec des plantes telles que l’odorante Reine des prés, l’Angélique sauvage, la Consoude officinale ou l’ortie.
La ripisylve, également appelée "forêt de berges", diminue l’érosion des berges. Les racines des arbres, en absorbant nitrates et phosphates, participent à l’épuration de l’eau. Les arbres fournissent également des refuges, de l’ombrage et de la nourriture pour la faune aquatique. Parmi les essences-reines des berges, on trouve l’Aulne glutineux avec son impressionnant système racinaire immergé et ses guirlandes de strobiles (fruits ressemblant à des petites pommes de pins), le frêne reconnaissable à ses bourgeons noirs et pointus et le saule portant ses nombreux chatons dès le début du printemps.
Ancien barrage A Mesnil-Glaise, un barrage et un bief étaient aménagés pour alimenter en eau un moulin. Celui-ci, en pleine exploitation au XIXe siècle, n’est plus en usage aujourd’hui. Les barrages ont un impact important sur la qualité de l’eau puisqu’en ralentissant son écoulement, ils favorisent l’accumulation de matière organique (sédiments) et le réchauffement de l’eau. Cela engendre un développement bactériologique qui consomme l’oxygène et asphyxie la vie aquatique. De plus, les obstacles limitent les déplacements des espèces aquatiques, notamment ceux des poissons migrateurs (anguilles, salmonidés...). En 2013, le barrage a été arasé afin de restaurer la continuité écologique du cours d’eau et les berges ont été restaurées. La maîtrise d’ouvrage a été assurée par la fédération de l’Orne pour la pêche et la protection des milieux aquatiques, avec le financement de l’agence de l’eau Seine-Normandie.
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