This crossing progresses in a grandiose panorama of the high Champsaur, between lakes glittering in the sun and dark "gates of heaven".The start point is the Drouvet summit. To get there, take the “Telemix” next to the Orcières 1850 Tourist Information centre. At the top, head towards "Lac des Estaris" to the right. Continue on the footpath past the Roc des Hommes and cross a zone of scree. Go along the right of the Lac des Staris. When you get to the Estaris mountain refuge, take the path on the right towards the Lacs Jumeaux. After skirting the lake nearest to the footpath to reach the outflow (point where water runs from the lake), head eastwards (left). You will come close to the Lac des Pisses. Continue until you reach the Pisses mountain hut. In the bottom of the valley, the footpath joins up with the Tombeau du Poète one to the left, towards Prapic. To return to Orcières, take the shuttle, which must be reserved in advance and without fail at Orcières' Tourist Information.
Lors de votre rencontre avec un troupeau, quelques précautions sont à prendre pour éviter de déranger le travail du berger. Contournez largement le troupeau quand cela est possible, évitez de le traverser. Parfois les troupeaux sont gardés par des « patous », gros chien qui ont pour mission de protéger le troupeau contre toutes intrusions. Il fait partie intégrante du troupeau. En sa présence, restez calme, arrêtez-vous le temps qu'il vous identifie, ne le caressez pas, ne faites pas de gestes brusques.
Vue sur le cadre minéral et les terrasses de l'ubac d'Orcières.
Environ 2 000 ovins pâturent dans le vallon d’Orcières, exploité par les alpagistes. L’alpage est découpé en quartiers en fonction de la fonte des neiges. Avec l’arrivée progressive de l’été, le troupeau monte en altitude pour manger l’herbe fraîche. Les pelouses complétées avec des pierres de sel sont l’unique nourriture durant la belle saison.
Les lacs ont différentes origines de formation. Les lacs « de barrage » se sont formés soit à partir des dépôts de moraines laissés par les glaciers qui ont augmenté la cuvette ou replat, soit d'éboulements venus des versants abrupts. Les lacs « de cuvette » sont formé à partir des grands glaciers de l’ère quaternaire qui en s’écoulant jusqu'à Lyon et Sisteron ont surcreusé les zones de roche plus tendres. Il y a 8 000 an, lorsque les glaciers ont fondu, ces dépressions sont devenues des lacs appelés « lacs de cuvette ». Le lac des Estaris est dit "mixte" car il résulte de la combinaison de ces deux formations.
Une fois n'est pas coutume, c'est la plante en fruit qui attire l'attention, plus exactement un groupement. La linaigrette vit principalement autour des lacs et des zones humides d'altitude. L'ensemble de ces plumets blancs, groupés en boules assez fournies sont sujettes à l’agitation de quelque brise d’altitude. Les tiges lisses et rondes s’habillent seulement de quelques feuilles engainantes.
Le réseau des lacs sentinelles a été mis en place par divers partenaires pour créer un observatoire des lacs d’altitude : suivi des espèces mais aussi de température, profondeur (bathymétrie), turbidité, teneur en oxygène dissous, conductivité, sédiments, etc. Le suivi des lacs a pour vocation de mieux comprendre leur fonctionnement et d’appréhender les effets des changements globaux (climats, pollutions, introduction d’espèce de poissons, etc.) à l’échelle d’un bassin versant.
Cette zone humide est un espace de transition entre les lacs et la terre. Elle abrite une importante biodiversité. Sa fonction hydrologique lui permet de recevoir l’eau, la stocker et la restituer. Les zones humides font parties d’un réseau complexe constitué de nappes souterraines, de lacs, de cours d’eau, de combes….
Au même titre que les glaciers, les lacs sont emblématiques des paysages de montagne. Patrimoine esthétique et touristique inestimable, ils constituent une ressource en eau qui mérite toute notre attention. Ces écosystèmes d'altitude hébergent des populations de faune et de flore spécifiques à ce milieu. Leur équilibre est toutefois fragile. En effet, les lacs "collectent" les rejets de refuges, les déjections de troupeaux.... et même les pollutions atmosphériques plus lointaines.
Discrètement accroché à une falaise grâce à ses longs doigts pourvus de griffes, le tichodrome échelette prospecte, à la recherche d’insectes et d’araignées que son long bec fin et recourbé lui permet de déloger. Unique représentant de la famille des tichodromadidés, le « grimpeur de murs » est inféodé aux parois verticales de montagne où il trouve gîte et couvert. Espèce peu farouche, emblématique des régions de montagne, le tichodrome échelette se rapproche parfois des villages en l’hiver.
Vue sur le hameau de Prapic, les terrasses et les prairies naturelles.
Les lacs ont différentes origines de formation. Le lac des Pisses s’est formé du fait des grands glaciers de l’ère quaternaire qui en s’écroulant vers le fond des vallées ont surcreusé les zones de roche plus tendres. Il y a 8000 ans lorsque les glaciers ont fondu, ces dépressions sont devenues des lacs appelés « lacs de cuvette ».
Il y a tout juste une quarantaine d'années, le fond du vallon n'était qu'une gravière stérile, complètement nue, où le torrent régnait en maître. Peu à peu, elle a été colonisée et aujourd'hui les cailloux ont fait place à la forêt. De temps à autre, une avalanche de neige veille tout de même à ce que l'espace reste ouvert ...
Le torrent du Blaisil est l'addition des deux torrents qui s'échappent l'un du lac des Pisses et l'autre de celui des Estaris. Ces deux lacs situés à 2500 m d'altitude sont accessibles aux marcheurs qui partent tôt. Mais l'effort en vaut la peine : ils présentent tous une histoire et un cadre remarquables !
Précoce, la Petite tortue ou Vanesse de l'ortie, est le premier papillon à fréquenter les fleurs à peine sorties de neige. Ses chenilles se nourrissent uniquement d'orties sur lesquelles on peut les voir amassées en paquets, avec leurs deux bandes jaunes sur le dos. Le papillon a, quant à lui, le dessus des ailes orange vif, incrustées d'ébène et ourlées de lunules bleues cernées de noir.
La mouche à merde a un nom bien difficile à porter pour un si joli insecte à toison d'or ! On la rencontre le plus souvent sur une bouse fraîche ou un tas de fumier, occupée à chasser ou à se reproduire dans la matière chaude. Avec ses 240 millions d'années d'évolution, elle est passée maître "ès voltige". Elle voit à 360° et repère l'odeur de la nourriture à des kilomètres...
Un tourbillon d’oiseaux noirs se déplace bruyamment le long des parois avant de s’abattre sur une lande semée de genévriers communs. Par dizaines dans un joyeux chahut, les chocards à bec jaune se nourrissent de baies que l’hiver a laissées. Véritables acrobates, ils sont capables d’époustouflantes démonstrations aériennes. Cette aisance en vol leur permet des déplacements quotidiens depuis les secteurs d’altitude pour y passer la nuit dans des trous de rocher, jusqu’aux fonds de vallées où ils se retrouvent pour se nourrir, souvent tout près des villages. Ce petit corvidé protégé est inscrit sur la liste rouge régionale car son habitat naturel est très localisé.
Le fourrage que l'on distribue au bétail durant l'hiver est une denrée précieuse. Pour augmenter leurs réserves, les montagnards utilisent tout ce dont ils disposent. En automne, avant la chute des feuilles, les éleveurs coupent les branches des arbres (frênes et érables) et en font des fagots. Ce seront des friandises pour les moutons et les chèvres ! Cela explique pourquoi ici les arbres ont de grosses têtes... On parle alors d'arbres "têtards".
Prapic, au pied du plateau de Charnière, est le plus célèbre des 23 hameaux de la commune d’Orcières. Il suffit de lever la tête pour apercevoir la richesse et la qualité de l’architecture des habitations. Les grandes maisons champsaurines ont gardé ici tout leur caractère quand la tôle ondulée n’a pas déjà remplacé l’ardoise de Prapic.
De mémoire d'habitants, le fête votive de Sainte-Anne est célébrée depuis des générations à la chapelle de Prapic. Autrefois, elle avait lieu dans l'ancienne chapelle située en haut du hameau. Cependant, en 1870, celle-ci a brûlé. Chaque dimanche suivant le 26 juillet, les fidèles rendent hommage à Sainte Anne, mère de la Vierge Marie. Toutefois, les fêtes votives sont traditionnellement organisées afin de faire exaucer un vœu ou de remercier un saint pour un miracle.
En pays pauvre, l'ingéniosité est décuplée. Comment fermer le pignon des granges tout en laissant passer l'air pour que le foin termine de sécher et que ça ne coûte pas grand chose ? Voilà plusieurs exemples des techniques mises en oeuvre ici...
Dans le vallon du Blaisil, à proximité de Prapic, le dernier ours de la région a été abattu en 1895. Cette espèce a disparu progressivement entre le XIXe et le milieu du XXme siècle. Dans les Alpes françaises, sa disparition est dûe en partie à sa classification en tant qu’animal nuisible par le législateur en 1844. Cependant, la réduction de son territoire du fait de l’activité humaine a également contribué à sa disparition. Sa réintroduction dans les Pyrénées est sujet à controverse.
L'eau courante est arrivée en 1924 à Prapic. Les premiers tuyaux étaient faits de tronçons d'un mètre de long, creusés dans des tronc de mélèze. Leur emboîtement ne devait pas amener toute l'eau captée aux six fontaines du village !
Entouré de potagers, de clapiers et de terrasses fauchées, le village se love au bord du Drac et réserve les meilleures terres à l'agriculture. La maison type est le plus souvent perpendiculaire à la pente, basée sur une architecture de cueillette qui montre une grande intelligence dans son élaboration. Des crépis grossiers à la délicatesse des portes en noyer, des couvertures en schistes aux pignons en aulnes tressés, c'est tout un vocabulaire architectural qui rythme le parcours du visiteur.
Dédiée à Sainte-Anne, l'église de Prapic date des années 1860. Son édification fit suite à la demande des habitants d'avoir sur place un lieu de culte, face aux aléas de l'hiver et à l'éloignement de l'église paroissiale d'Orcières. Sur un vitrail du chœur, on peut admirer le portrait d'un Prapicois : Jean Sarrazin (1833-1914), surnommé "le poète aux olives", un autre poète que celui du tombeau ... Saurez-vous le retrouver ?
Drouvet summit, Orcières
Prapic, Orcières
The alternating landscapes make this walk particularly enchanting and as often, the descent is made amongst summits and lakes, dales and pastures. The colour of the water contrasts with the more austere, wild schistose slopes of the valley that is nicknamed 'Heaven's gate'. Near to Prapic, the landscape opens onto vast pastures.
Once you have gone through the village of Orcières, head to the Orcières 1850 resort.
Maison du Tourisme, Orcières 1850
Télémix payble: from Orcières 1850 to the Drouvet summit Navette payable: from Prapic to Orcières (compulsory advance reservation at the Tourist information Centre)
Avoid this route in bad weather. Certain slopes can be slippery. The indicated time does not take into account time on the shuttle or the telemix.
In mountain pastures, protection dogs are there to protect the herds from predators (wolves, etc.).When I hike I adapt my behavior by going around the herd and pausing for the dog to identify me.Find out more about the actions to adopt with the article "Protection dogs: a context and actions to adopt".Tell us about your meeting by answering this survey.
The national park is an unrestricted natural area but subjected to regulations which must be known by all visitors.