La route des airials

Déclinée en petites bouchées, cette pâtisserie à base de pâte à chou et de crème pâtissière caramélisée dont seule la Maison Seguin de Captieux a secret.

Cette œuvre implantée entre la forêt et l’autoroute unit la vision de l’automobiliste et du promeneur. Elle combine trois fûts massifs surmontés d’une tente canadienne dont l’échelle a été réduite pour accentuer la hauteur de perchement. Les différents éléments en résine polyester sont des moulages réalisés avec une extrême précision afin d’exalter la finesse ornementale des écorces et du drapé. L’empilement rudimentaire affirme l’allure bûcheronnée de l’édifice. La sculpture émerge de façon inattendue dans le paysage comme un signal qui met en résonance l’arbre et l’habitat. C’est un moment de respiration où la nature et le construit retrouveraient une harmonie originelle. Ses occupants fictifs nous rappellent la présence discrète des oiseaux. Œuvre de Didier Marcel.

Escaudes est une des rares communes à avoir conservé et boisé, au siècle dernier, une partie de ses landes communales. Les coupes de bois ont permis, dans les années 1950, l'édification en style basco-landais de l'agence postale, du foyer rural et des bains-douches.

La paroisse d'Escaudes était rattachée, avant la révolution, au Diocèse de Bazas et relevait de la Seigneurie de Captieux. L'église initiale fut édifiée probablement vers le XIIe ou XIIIe siècle. Elle comporte, entre autres, une longue nef à deux collatéraux, un grand porche surmonté d'un clocher mur à trois pignons du XVIe siècle. Elles est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1925.

Il subsiste à Escaudes un métier à ferrer les bœufs. Il est installé sous un édifice construit en bois. Le bœuf était l’animal de labour et de trait le plus utilisé dans les campagnes de la région. Le cheval était plus rare, car plus cher à l’achat. Cependant, comme les chevaux, les bœufs doivent être ferrés. Sous son abri le maréchal pouvait œuvrer en toute tranquillité.

Giscos est un village caractéristique de la Haute Lande avec sa scierie, ses nombreux quartiers dispersés et son bourg verdoyant où les plantations de pins ont progressivement gagné sur les anciens champs. La commune est traversée par trois rivières : le Thus, le Giscos et le Ciron.

L’église Saint-Pierre est construite en 1867, sans doute à l’emplacement d’un édifice ancien. Bâtie dans un style néo-gothique et dotée d’une haute flèche, elle conserve cependant le caractère modeste des églises de campagne. Une croix en fer forgé fait face à l’église. Posée sur une colonne à base prismatique, cette croix est élevée à la fin du XIXe siècle. Les fidèles peuvent s’y recueillir avant de pénétrer dans le lieu de culte. Elle leur permet également de se réunir pour des commémorations.

Option découverte : un four à pain est situé sur la route de Lubans, à 300 mètres de la mairie de Giscos.

Le Giscos est un ruisseau au bord duquel il est possible de s'accorder une pause détente.