Brunehaut - Escautpont

Installé depuis 2007 dans un bâtiment qui abritait autrefois une coopérative et devenu aujourd’hui un centre socio-culturel, AGATE est un acronyme dont la signification des lettres : Avancer – Grandir – Agir – Tous – Ensemble reflète bien les objectifs et les activités du lieu. Partant des besoins des habitants, le centre social accueille toutes les générations dans des ateliers variés, à vocation culturelle, éducative et récréative. Les activités intergénérationnelles y ont une large part.

Quel fantôme abrite donc ce lieu ? En réalité aucun ! Elle est appelée ainsi parce qu’elle n’a pas été habitée pendant 5 ans après sa construction, pour des raisons de malfaçons. Heureusement les problèmes ont été résolus et la cité fantôme n’en est plus une même si le nom lui est resté ! Auparavant, le site était occupé par des baraquements dédiés aux ouvriers issus de l’immigration, appelés à travailler dans les mines. Les baraquements furent donc démolis pour laisser place à cette nouvelle cité.

Mis à disposition par le bailleur, ce terrain de pétanque est situé rue des Hayées. Il est accessible à tous. L’été, les soirées et le week-end, on y rencontre des adultes et des adolescents mais aussi des familles venues faire la chasse aux pokémons, dans ce lieu qui est également un « Poké Spot ». Attrapez-les tous !

Ce jardin est installé sur une ancienne zone de dépôt. Sa transformation en jardin partagé et pédagogique est le résultat d’un partenariat entre la mairie et le centre social. Mais il s’agit surtout d’un projet citoyen intergénérationnel : des seniors et des jeunes sont venus nettoyer le site. Les pelouses, les carrés potagers et les plantations ont été réalisés par des adolescents. Et les enfants créent, dans les ateliers du mercredi, des « décors » qui animeront le jardin au fil des saisons.

C’est une voie verte. Il s’agit d’une ancienne voie de chemin de fer reliant Fresnes, Condé et Anzin. Aujourd’hui, elle est utilisée de manière fréquente par des usagers, à pied, à vélo ou à cheval. Ce chemin est intéressant pour les habitants du quartier ; il possède de nombreux points d’accès et permet de rejoindre en toute sécurité le cimetière, Fresnes-sur-Escaut et la base nautique de Condé.

C’est la fierté des escautpontois ! Il est au cœur du quartier et il évoque la réussite sportive de la commune dans de nombreuses disciplines dont la boxe et la lutte, sports dans lesquels la commune a plusieurs champions de niveau mondial.

Récemment construites à l'extrémité en cul-de-sac de la rue des Eparges, elles sont implantées de façon aérée, permettant un accès facile et sécurisant. Elles sont également bien desservies par les voies de circulation.

Situées le long de la rue Jean Jaurès, plusieurs habitations présentent un caractère différent des maisons de la cité. Imposantes, offrant des façades travaillées et clôturées par des grilles ouvragées, ce sont les maisons qu’occupaient les ingénieurs des mines. L’une d’entre elles a été transformée en appartements.

Autre personnage important de cette époque, le médecin des houillères qui occupait une vaste demeure située dans un petit parc. Elle est toujours appelée « le château du docteur » et, sur sa façade on peut lire l’année de construction : 1926.

Située dans la rue Jean Jaurès, cette école communale est aussi liée à l’histoire de la mine ; elle appartenait à la Compagnie des Mines d’Anzin. Intégrée depuis 2012 dans les biens du Bassin minier du Nord Pas de Calais reconnu au Patrimoine mondial de l’Unesco, elle a fait l’objet d’une restauration, entre 2018 et 2021, dans le strict respect de ses caractéristiques architecturales.

Drôle de nom pour un bâtiment ! Il provient de la forme de son toit qui décrit une pointe au-dessus de la façade. Devenu aujourd’hui un local occupé entre autres par un club d’aînés, ce bâtiment est à l’origine une maison de jeunes. Construite dans les années 70, elle fait partie d’un programme national basé sur une gestion en autonomie par les jeunes. Ce programme fut malheureusement un échec et a été stoppé. La « Baraque pointe » d’Escautpont est un des seuls bâtiments rescapés de cette expérience en France.