Discovery trail of the moors and peat bogs of Mazure: Large Loop
Description
Come and explore a large peat bog classified as a Natura 2000 site, rich in a remarkable heritage that is preserved.From the car park, head towards the footbridge over the stream, pass the barrier and follow the wide track to the next intersection.Turn right, go through the woods up to a viewpoint with a bench. Continue a little in the woods, then go down towards the river to the ruins of a mill.Follow the old headrace to the footbridges that allow the stream to be crossed.Take the duckboards and continue straight on the path for a good distance.At the intersection, take the left-hand path, which then branches off to the left at a footbridge and passes over the dike of an old pond.Cross the river again and remember to close the gate. Climb the steep path that goes off to the right to reach a panoramic view.Descend onto the heath to a turtle-shaped rocky outcrop.Just past this rock, there are two options. The one presented here is the option of the large loop (another sheet presents a smaller loop: "Discovery trail of the moors and peat bogs of Mazure n°22: Small loop"). Take the path that goes straight down and then goes up towards the rocky outcrop that offers a beautiful view.Go down to the bottom of the valley. Once you reach the peat bog, the path branches off to the right. The landscaping allows you to cross the wettest areas and reach a stone bridge (known as a "plank bridge").Cross the river, turn left to reach a coniferous forest.Continue straight through this forest for a long distance until you reach the intersection of four paths.Turn left, go through the woods and then continue alongside the peat bog on a path lined with old low walls.At the intersection with another trail, continue straight ahead until you reach some duckboards, then a small stone bridge that allows you to cross the river again.Just after a small round trip to the right you can explore the remains of mills. Turn left, continue straight on a path that runs along the edge of the peat bog near the heather moors.A large duckboard allows you to cross a very wet area (caution). The path continues straight ahead on the edge and then branches off to the right into a shrubby area and climbs up into a fenced meadow.A fenced corridor makes it possible to cross this meadow in complete safety (beware, however, of apiary). At the end of the meadow, take the path opposite (slightly to the left) in a coniferous forest.The path then continues through a leafy forest, branching off to the right to an old fishery.Continue on the right, following the watercourse, until the next intersection with a wide path.Take this path on the left, go on alongside the fenced pasture and continue straight on the path (taken on the outward journey) to return to the car park.
Technical informations
7.1 km
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max. 674 m
min. 628 m
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Altimetric profile
Starting point
Steps
Les tourbières, un trésor millénaire
La tourbière se situe dans une sorte de cuvette (alvéole) très humide alimentée par les ruissellements et un ruisseau. Cette eau omniprésente empêche la décomposition des matières organiques (végétales/animales), qui explique la formation de la tourbe.Les tourbières rendent de nombreux services écologiques : - elles stockent de grandes quantités d’eau qu’elles purifient et restituent progressivement.- elles stockent le carbone (dans la tourbe).- elles abritent une faune et une flore spécifiques garantes de biodiversité.
Des plantes aquatiques rares
De nombreuses espèces végétales se développent uniquement dans des milieux acides d’eau douce, stagnante et peu profonde. L’abondance des habitats regroupant toutes ces caractéristiques étant en diminution, les endroits où se développent ces végétaux sont généralement des espaces dont la biodiversité est protégée. La tourbière de la Mazure remplit ces différents critères et voit donc diverses plantes rares évoluer en son sein comme le Flûteau nageant, la Littorelle à une fleur ou l’Isoète à spores épineuses.
Landes, pâturage et traditions
Au XIXème siècle, les milieux ouverts prédominaient le paysage. Avec l’exode rural, les boisements se sont fortement développés soit en raison de l’abandon de l’activité de pâturage, soit en raison de la plantation d’arbres (souvent résineuses). En parallèle, l’élevage essentiellement ovin (moutons) est devenu bovin (vaches). Néanmoins, aujourd’hui, le pastoralisme ovin est revalorisé dans les zones d’accès difficiles et des anciennes plantations sont reconverties en landes, tel que sur ce site.
Une faune spécifique
Oiseaux, papillons, libellules, lézards… trouvent refuge sur le site de la Mazure. Elles sont souvent très discrètes et difficiles à observer. L’Engoulevent d’Europe par exemple est un oiseau migrateur au plumage couleur « feuilles mortes » qui niche à même le sol. Le Damier de la Succise est un papillon de couleur marron, orange et jaune pâle qui pond uniquement sur la plante hôle la scabieuse colombaire. Le lézard des souches est insectivore et habite en colonie dans des terriers. Le sympétrum noir est une libellule caractéristique des tourbières.
La rivière, tout un écosystème
Un écosystème est un ensemble d’interactions entre les êtres vivants (animaux, végétaux…) et leur environnement (géologie, climat…). Celui des rivières dépend de la présence ou non d’arbres/arbustes sur les berges, de plantes aquatiques, de poissons, de crustacées, d’insectes, ainsi que de champignons et bactéries. Ils constituent les maillons d’une chaîne alimentaire essentiels à la vie et à la bonne santé des rivières mais pas seulement. Elles constituent elles-même un maillon de la biodiversité notamment en servant de corridor écologique.
Un site écologique exceptionnel
Ce site bénéficie d’un intérêt écologique et paysager fort qui l’inscrit dans une dynamique de protection aussi bien au niveau national (site inscrit, classement en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique Faunistique et Floristique) qu’au niveau européen (site Natura 2000). Près de 120 espèces y ont été inventoriées, dont 16 espèces protégées à l’échelle nationale et européenne. De plus, 14 types d’habitats sont présents sur le site de la Mazure, dont 5 sont considérés comme déterminants.
A l’origine, un partenariat
Ce site appartenait en grande partie à la société privée d’EDF, qui projetait d’en faire une retenue hydroélectrique. Dès 1996, conscient du potentiel écologique du site, le Conservatoire d’espaces naturel est entré en négociation pour racheter le terrain. En 2005, la Communauté de communes devint propriétaire à l’Euro symbolique et conclut un accord avec le Conservatoire et l’Office National des Forêts pour leur en confier la gestion. C’est grâce à ce partenariat que le site fait aujourd’hui l’objet de tant d’attention et qu’il est ouvert au public.
Biodiversité
Le partenariat mis en place a pour objectif de restaurer et de maintenir la biodiversité du site. Les milieux ouverts (landes, pelouses, tourbières) ont naturellement tendance à se boiser. Pour préserver la mosaïque de milieux, garante de la diversité des espèces animales et végétales accueillies, un programme d’actions est mis en œuvre notamment grâce à Natura 2000 : bûcheronnage, pâturage extensif.
Des aménagements centenaires
Le granite est une composante omniprésente du paysage local. Matériau solide, il est depuis longtemps utilisé par les habitats pour construire fermes, moulins, ponts, murets, digues d’étangs, bornes… Les maçons de la Creuse ont ainsi acquis un savoir-faire particulier qu’ils ont mis à profit dans plusieurs grandes villes. Les ponts planches font partie de ces constructions typiques constituées d’un tablier en dalles de granit, taillées dans de grands blocs.
Les tourbières et l'homme
Les portes de l’Enfer sur Terre… voilà comment étaient considérées les tourbières il y a plusieurs siècles ! Pour les assécher et permettre leur mise en culture ou leur plantation, beaucoup ont été drainées et ont ainsi perdues leurs fonctions écologiques. Depuis les années 1980, les progrès scientifiques ont démontré l’intérêt de les préserver notamment en raison de leur rôle dans le cycle de l’eau et en termes de biodiversité. Malgré cette réputation, le sol des tourbières (la tourbe) était traditionnellement utilisée en tant que combustible, en remplacement du bois qui était alors un bien rare.
Tourbière de la Mazure
D'une superficie de 280 hectares, le site situé sur les communes du Monteil au Vicomte, Royère de Vassivière et St-Pierre-Bellevue est l'un des les plus remarquables de la région en termes d'habitats bien conservés mais aussi en terme d'espèces rares et protégées.Il regorge d'une mosaïque de milieux (ruisseaux, tourbières, landes et forêt) et de nombreuses espèces animales et végétales rares à préserver.
Les pont-planches
Le pont-planches est constitué de deux assises et un pilier central en blocs appareillés qui soutiennent des poutres de granite. Aucun travail d'ajustement n'est visible, "les planches" sont seulement juxtaposées. Ce type de pont n'apparait pas sur le plan cadastral de 1831. Il peut être daté de la fin du XIXème siècle. "Les prestations" étaient une redevance en nature ou heures de travail, que chaque propriétaire devait à la commune en fonction de son bien. La taxe foncière a remplacé cette redevance depuis les années 1950. L'entretien des ponts, des chemins ou voies communes étaient assurés par ce moyen.
Des plantes à la médecine
Plusieurs plantes présentes ici possèdent des propriétés médicinales et homéopathiques. Si leur utilisation est parfois désuète, ce n’est pas toujours le cas. La Canneberge est désormais connue pour ces baies consommées sous forme de jus (= Cranberry). Le lycopode en massue est une toute petite fougère qui ressemble à une mousse aux vertus diurétiques notamment (attention il est protégé – ramassage interdit). L’Arnica des montagnes est très connue pour le traitement des contusions sous forme de pommade.
De l'eau au moulin
L’utilisation par l’Homme de la force motrice de l’eau pour moudre ses céréales a été un véritable symbole de progrès. Auparavant, seules les forces humaine ou animale actionnaient les moulins « à sang ». Les anciens moulins à eau du Limousin, avaient une fonction importante au sein des sociétés rurales. Sur les ruisseaux, les moulins étaient aménagés de canaux de dérivation (biefs) ou de petits étangs pour augmenter le débit d’eau. Les moulins dits « à godet », avec leur roue horizontale, étaient les plus répandus que ceux à roue verticale.
Des brebis bien gardées
Les anciennes cartes postales/photographies témoignent des pratiques anciennes du pâturage en Creuse. Depuis 2008, le pâturage a été réintroduit sur le site pendant la période estivale. Le troupeau de brebis de race limousine est gardé, comme d’antan, par un berger accompagné de chiens, il peut ainsi gérer la pression de pâturage nécessaire au maintien de la conservation du site. La race limousine est reconnue depuis 1943, elle est rustique et s’adapte très bien dans ces milieux en broutant différentes espèces de plantes qui lui apportent tout ce dont elle a besoin pour profiter.
La forêt limousine : économie et écologie
Lors de l’exode rural du XIXème siècle, l’abandon des terres paysannes a conduit au reboisement des terrains abandonnés. Marius Vazeilles (1881-1973), garde général des Eaux et Forêts de 1912 à 1919 puis expert forestier, a été l’un des principaux porteurs du développement forestier limousin. Des aides ont été mises en place (Fond Forestier National) après la seconde guerre mondiale pour favoriser la plantation d’Epicéas communs, de pins sylvestres puis de Douglas. En un siècle, entre 1908 et 2002, la forêt limousine s’est accrue d’environ 430 000 hectares !
La maîtrise de l'eau
L’eau est une ressource que les paysans ont toujours su valoriser. Plusieurs témoignages sont présents sur le site. Les pêcheries sont des réservoirs d’eau rectangulaires délimités par des murs en pierres et alimentés par des canaux. Elles servaient à irriguer les prairies pour que l’herbe pousse plus vite notamment grâce aux levades (canaux d’irrigation) qui répartissaient l’eau.
Points of interest
Rare aquatic plants
Many plant species thrive only in acidic, stagnant, shallow freshwater environments. As the abundance of habitats containing all these characteristics is decreasing, the areas where these plants develop are generally areas where biodiversity is protected. The Mazure peat bog meets these different criteria and thus we see various rare plants evolving within it, such as the floating water plantain, the American shoreweed and the spiny-spored quillwort.
A specific fauna
Birds, butterflies, dragonflies, lizards... all find refuge on the Mazure site. They are often very shy and difficult to observe. The European nightjar, for example, is a migratory bird with a "dead leaf" colour plumage, and it nests on the ground. The marsh fritillary is a brown, orange and pale yellow butterfly that lays its eggs only on the small scabious plant. The sand lizard is insectivorous and lives in colonies in burrows. The black darter is a dragonfly characteristic of bogs.
Originally, a partnership
This site largely belonged to the private company, EDF, which planned to make a hydroelectric reservoir. As early as 1996, aware of the ecological potential of the site, the Conservatoire d'Espaces Naturels began negotiations to buy the land. In 2005, the Community of Communes became the owner for a symbolic one Euro and arrived at an agreement with the Conservatory and the National Forestry Office to entrust them with its management. It is thanks to this partnership that the site now receives so much attention and is open to the public.
Biodiversity
The partnership set up aims to restore and maintain the site's biodiversity. Open environments (moors, grassland, peat bogs) have a natural tendency to become wooded. In order to preserve the mosaic of environments, which guarantees the diversity of the animal and plant species hosted, an action programme is being implemented in particular through Natura 2000: logging and extensive grazing.
The plank bridges
The plank bridge consists of two ends and a central pillar made of matching blocks that support granite beams. None of the construction is visible, the "planks" are just placed side-by-side. This type of bridge does not appear on the 1831 land registry map. It can be dated to the end of the 19th century. "Offerings" were a fee in kind or working hours, which each owner owed to the commune according to his property. Property tax has replaced this fee since the 1950s. The maintenance of bridges, roads or common lanes was ensured by this means.
From plants to medicine
Several plants found here have medicinal and homeopathic properties. While their use is sometimes outdated, this is not always the case. Cranberries are now known for their berries, which we consume as Cranberry juice. The Stag's-horn clubmoss is a tiny fern that looks like a moss and has diuretic properties (beware it is protected, collection is prohibited). Mountain Arnica is well known for the treatment of bruises in the form of ointment.
Water and the mill
Man's use of the driving force of water to grind cereals has been a true symbol of progress. In the past, only human or animal power operated the "blood" mills. The old water mills of the Limousin had an important function in rural societies. On streams, mills were equipped with diversion canals (mill races) or small ponds to increase water flow. Bucket mills, with their horizontal wheel, were more common than vertical wheel mills.
Water control
Water is a resource that farmers have always known how to value. Several testimonies are present on the site. Fisheries are rectangular water reservoirs delimited by stone walls and fed by canals. They were used to irrigate the meadows so that the grass would grow faster, in particular thanks to the levades (irrigation canals) which distributed the water.
Additional information
Advised parking
Parking the foot of the Devil's Rock, near the RD7
Advice
Trail not accessible to people with reduced mobility and strollers. Walking shoes/trainers strongly recommended. Please respect the tranquillity of the shepherd and his flock. Dogs prohibited from May to September (presence of roaming ewes and wild species not to be disturbed).
Access
From Royère de Vassivière, take the RD7 in the direction of the devil's gully.
Ambiance
This trail goes through different ecological settings that guarantee a rich biodiversity. In the past, moors and peat bogs have been used for various purposes. Today, it is important to look after these landscapes, too long neglected. This site combines both an exceptional natural heritage and a vernacular heritage testifying to the development of local life.
Arrival
Devil's Rock
Departure
Devil's Rock
