Art and Architecture in the Montmorillon area

Cette petite ville abrite en ses rues un ensemble d'artisans autour des métiers de l'écrit et du livre. Pour visiter la cité de l'écrit, demandez le circuit piéton à l'Office de tourisme qui vous fera déambuler dans les rues médiévales de la ville.

(XVe s.) Elle était la chapelle funéraire seigneuriale. Elle remplace vraisemblablement une construction plus ancienne. Si son architecture est très simple, l’intérieur recèle plusieurs centres d’intérêt qui l’ont fait classer Monument Historique, comme les peintures qui ornent la voûte et les murs. Ces peintures (XVe s.) font partie d’un ensemble de même inspiration et de même facture dont on retrouve deux autres témoignages à Antigny et au château de Boismorand (ne se visite plus). Mais la chapelle de Jouhet est la seule à faire débuter ses peintures par la Genèse. On retrouve aussi l’enfance du Christ, - particulièrement développée- le Dict des Trois Morts et des Trois Vifs, (« Ce que vous êtes nous l’étions, ce que nous sommes vous le serez), le Christ en gloire et le Jugement dernier. Ces décors couvrent l’ensemble de la voûte et une partie des murs. A voir aussi dans cette chapelle, le retable en pierre (XVe s.), le plus ancien du diocèse de Poitiers, et trois dalles funéraires probablement plus anciennes que la chapelle.

(XIe , XIIIe et XIXe s.) C'était un prieuré cité dès 1093, dépendant de l’abbaye de Saint-Savin. A voir à l’intérieur une colonnette dont la base à hauteur d’homme est ornée d’une tête grotesque aux yeux exorbités et tirant une longue langue, (sculpture datant du Moyen Age).

Bâtisse néo-classique au début du XXème siècle.

Le moulin de Roche (XVIe et XIXe s.) faisait déjà partie des possessions de la Maison-Dieu de Montmorillon au XVe s. Au XVIe s., il devint la propriété de l’abbaye de Saint-Savin et, au XVIIe s., c’est la famille Scourion du château de Bois-Morand, à Antigny, qui en est propriétaire. Les paysans de tous les villages voisins y apportaient leur blé à moudre. Ce moulin a conservé tout son mécanisme intérieur, notamment la roue à aubes verticale et les meules pour moudre le grain. (Propriété privée ne se visite pas).

Elle possède des parties du XIe s., mais son état a nécessité des réparations aux XVIIIe et XIXe s. On y remarque des modillons du XIe s. qui soutiennent la corniche de la voûte en berceau conservée sous le clocher. La charpente en bois remonte au XVIIe s. Elle est l’une des rares églises à avoir conservé son cimetière dans son environnement.

XIIe, XVe s. C'est un petit château-forteresse construit sur le coteau qui domine la Gartempe. Au Moyen Age, les transports de personnes, de marchandises ou d’animaux se faisaient principalement par voie d’eau, l’état des routes (voies romaines non entretenues) ne le permettant guère. Comme d’autres bâtis le long de la rivière, le château de Pruniers abritait une garnison de soldats chargés de surveiller ce trafic et d’empêcher les pillards d’intervenir. Il présente une silhouette rectangulaire flanquée de quatre tourelles pleines. Une chapelle (restaurée au XIXe s.) et des communs complètent l’ensemble avec un pigeonnier du XVIe s. qui abrite 1024 boulins et qui a la particularité d’être à demi enterré. Le nombre de boulins était fixé en fonction de la superficie des terres dépendant du château. Le moulin de Pruniers, mentionné dès le XVIe s. a conservé son mécanisme, sa roue à aubes, son moteur et quatre paires de meules. (ne se visite pas). Merci de respecter la propriété privée et de ne pas pénétrer dans le périmètre du château.

Dans une pièce du premier étage subsiste une peinture murale constituée de motifs en échiquier, de blasons et d’une bande décorative. Elle est datée du XIVe ou XVe s. (ne se visite pas) . De nombreuses peintures murales sont présentes dans plusieurs édifices religieux situés le long de la Vallée de la Gartempe de Saulgé à Saint Savin. Pour en savoir plus : www.abbaye-saint-savin.fr

Concise est le lieu de naissance de Montmorillon. Concise est attesté dès 967 dans les archives de l’abbaye de Saint-Savin dont le père abbé nommait le curé du village. Si les églises et chapelles successives ont disparu, la statue de saint Paul (ou Pou en patois local) a résisté au temps. Cette statue en bois peint est encore entourée de vénération et, dans les années 1990, les habitants du village se sont mobilisés pour construire un monument utilisant une partie du mur de la dernière chapelle, surmonté d’une arcade supportant la cloche de cette chapelle. Dans une niche, la statue de saint Pou et une de Notre-Dame de Lourdes.