Follow the guide for a brief introduction to the heritage and history of the centre of Aubel.
Place Nicolaï n°1. Au départ de la maison communale (office du tourisme), bâtiment de style éclectique du XIXe siècle, dont les trois travées centrales, surmontées d'un fronton, s'élèvent en ressaut pour donner un caractère plus imposant à l'édifice, sorte d'arc de triomphe antique, prendre à gauche le long de la place Ferdinand Nicolaï, créateur d'une fondation en l'honneur des jeunes apprentis, et remonter sur le trottoir de gauche jusqu'à la place Antoine Ernst, du nom d'un Aubelois, ministre de la justice de 1834 à 1839.
Au n° 9 Place Antoine Ernst, maison Moreau, de style Louis XIV au seuil de marbre rose de Baelen.
Place Antoine Ernst n°16. De style Louis XIV également, caractérisé par la symétrie de la façade et par les fenêtres à linteau en accolade avec clé saillante.
Au n° 2, imposant immeuble de cinq travées de style classique, daté de 1799, avec le monogramme du Christ au linteau de la porte.
Rue de La Station n° 10. Ancienne demeure d'un marchand de grains, est une construction des années 1720, comme en témoignent les ancres 7 et 2 de la façade. Le second étage est plus tardif comme l'indique la différence de briques sur le pignon latéral où s'ouvre encore l'ancienne porte et les restes de la poulie qui servait à monter les lourds sacs de grains. Aubel était à l'époque la principale place pour le commerce des grains dans toute la région et même au-delà.
Rue de Battice. Ici, c'est un musée de la pierre tombale : on peut y voir des croix datant du XVIe au XXe siècle. Les plus remarquables sont celles aux caractères gothiques, celles ornées d'un scapulaire, celles surmontées d'une couronne ou d'armoiries parlantes…ou le fameux caveau néogothique de la famille Snoeck.
Rue de Battice. Un regard sur l'Eglise St-Hubert s'impose : important bâtiment de style néo-gothique, érigé entre 1907 et 1910 selon les plans de l'architecte Emile Deshayes. L'extérieur présente un aspect impressionnant avec une haute nef limitée par un large transept et un clocher qui culmine à soixante-quatre mètres. Quant à l'intérieur, il frappe par l'ampleur du vaisseau, la simplicité des lignes et l'harmonie des proportions. Toutefois, c'est le grand nombre et surtout la polychromie très chaleureuse des vitraux de l'artiste Camille Ganton-Defoin qui font de ce bâtiment un des joyaux de l'art néo-gothique de la province de Liège. Quitter le cimetière par la sortie proche de la tour et descendre les escaliers menant à la rue de Battice.
Rue de Battice n°2. Bâtiment à la façade et au pignon en pans de bois. Le linteau de la porte est millésimé 1700, mais ce bâtiment est plus ancien encore et daterait en partie du XVIe siècle.
Rue de Gorhez n°7. La maison Herzet importante construction du XVIIIe siècle : un perron conduit à une porte aux montants et linteau finement taillés, les uns en creux, les autres en méplat, surmontée d'une imposte ovale. Les fenêtres sont hautes et étroites de forme rectangulaire, jadis à deux jours, de style.
Rue de Gorhez n° 2, hors alignement, présente une façade de style Louis XIV (1769), le plus fréquent à Aubel. Remarquez spécialement les linteaux en accolade avec clé des fenêtres, linteaux couronnés d'une moulure aux deux premiers niveaux, et la boiserie de la porte, dominée par un éventail déployé avec dans le bas un panneau rectangulaire occupé par deux longues flèches, croisées suivant les diagonales. Au dernier niveau, une porte servait à monter les sacs de grains dans le vaste grenier de cette demeure d'un riche marchand.
Place Antoine Ernst n° 29, est la maison natale du ministre Antoine Ernst (1796-1841). Les linteaux sont toujours de style Louis XIV, avec clé. On y trouve également une enseigne en pierre sculptée d'un souverain avec sceptre, aux cheveux longs et chapeau plat : peut-être Joseph II ? Aubel est le village qui compte le plus grand nombre d'anciennes enseignes d'auberges ou de commerces antiques.
Place Antoine Ernst. Inauguré en 1921 est l'oeuvre du sculpteur verviétois Fernand Heuze, qui a représenté un joueur de clairon, soldat du 12e de Ligne, régiment où l'on trouvait le plus d'Aubelois durant la guerre 14-18.
Edifié en 1885 en style néo-classique. Il s'agissait d'un super-marché dans une petite ville de province : un réel défi, mais aussi une preuve du dynamisme commercial de la cité à toutes les époques.
N°13, élégante façade (les deux niveaux supérieurs seulement) des environs de 1775, avec des baies Louis XV aux linteaux chantournés et une porte-fenêtre protégée par un balcon en fer forgé finement ouvragé.
Place Nicolaï n°23. Elle présente une large façade peinte de 1724, comme l'indiquent les clés d'ancrage. L'allège centrale présente une antique enseigne qui porte “H 1724 D.H” sous un soleil rayonnant et doré.
Place Nicolaï. L'édicule Saint Hubert a été édifié au centre du marché en 1760. Le chronogramme sur le cartouche du socle indique “aCCeDaMUs zeLo pUro”. Il s'agit sans doute d'un petit autel de procession consacré à St Hubert et à St Nicolas, en vue de protéger le marché qui s'étalait chaque lundi sur les places.
Place Albert Ier 5 Du 3e quart du XVIIIe siècle. L'enseigne est en bois polychromé, représentant les trois rois mages face à la Vierge et à l'Enfant.
Actuellement la “Maison de Police”, n° 4. C'est un bel exemple de maison bourgeoise de style néo-classique du début XIXe siècle, avec trois travées centrales en saillie, surmontées d'un large fronton et des grandes baies rectangulaires.
Actuellement “Stassen Vins”, n° 2. Construite à la fin du XIXe siècle, cette demeure était un important café, mais surtout une salle de fêtes connue par tout le Pays d'Aubel.
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