GR®652 : de Montayral à Penne-d'Agenais

L’association Gap-Est 47 existe depuis plus de 20 ans. A ses débuts, le club se réunit dans des locaux prêtés par la mairie de Montayral pour construire son matériel d’observation. Ce petit groupe de bénévoles férus d’astronomie, ne cessant de grandir, décide de créer des animations en vue d’initier à leur passion des groupes de particuliers ou de scolaires (10 personnes minimum). Petit à petit, l’association se dote d’instruments d’observation irremplaçables et leurs efforts sont payants puisqu’un observatoire est construit à Lagrolère, sur la commune de Montayral, avec l’appui de la Communauté de Communes Fumélois-Lémance et du Conseil Général. Pour en savoir plus : www.astrosurf.com/gap47

Il était une fois, au début du 20ème siècle, aux confins du Lot-et-Garonne, un petit terroir de causse qui produisait un vin de très grande qualité « Le Vin de Thézac-Perricard ». Le bouquet de ce vin, tout à la fois fin et corsé, séduisait les plus illustres connaisseurs tels Napoléon III et le Président Fallières. Ce dernier, fervent défenseur de la gastronomie régionale, n'hésitait pas à en offrir à ses invités et, entre autres au Tsar Nicolas II de Russie. Enchanté, celui-ci passa immédiatement une importante commande. A l'époque, cette commande retentit dans toutes les demeures du pays au point que le vin de Thézac-Perricard est devenu au fil des ans, le vin que le Tsar avait choisi, le vin que le Tsar voulait... d'où le nom de... « VIN DU TSAR ».

La Bastide de Tournon-d'Agenais - Lorsque vous entrez dans le département par la D 656, vous ne voyez qu’elle. Une large et haute bastide qui présente son front clair perchée sur un pech. Vous y grimpez par une petite route qui, en contrebas des remparts, s’enroule sur le coteau. Vous passez la porte et découvrez les rues ordonnées, la place des cornières, le beffroi et son horloge lunaire, puis les escaliers qui quittent la ville, le château-d’eau clocher, l’ancienne maison des Évêques d’Agen, le jardin municipal. Là, une table d’orientation vous guide à travers le paysage verdoyant de la vallée du Boudouyssou. De l’autre côté, le regard s’élance depuis la forêt du Verdus vers le Quercy Blanc où l'ombre fraîche des arbres alterne avec des plateaux calcaires secs et brûlants.

L’horloge lunaire de Tournon-d’Agenais, fixée sur le beffroi datant de 1637, a été fabriquée en 1843. Elle est équipée d’un panneau bleu nuit étoilé qui entoure une boule bicolore en cuivre réalisée en trois parties assemblées par soudure et martelage. Elle est prolongée par un axe en bois qui la relie au mécanisme de l’horloge. Le cycle lunaire étant de 29 jours, 44 minutes et 2,8 secondes, la petite aiguille de l’horloge effectue deux tours par jour. Ce mouvement est transmis sur un plateau de 59 dents dont l’axe est relié directement à la boule. L’erreur de 7 heures par an, due aux 44 minutes et 2,8 secondes est rattrapée en reculant le plateau d’une dent tous les deux ans.

De nombreuses animations traditionnelles sont proposées dans le Tournonnais. C’est dans un cadre de qualité, autour du village perché de Tournon que les amoureux de la nature pourront admirer, à travers les bois vallonnés et les prairies calcaires, une remarquable diversité faunistique et végétale. Soyez attentifs et respectueux de cet environnement. Ne cueillez les nombreuses orchidées qu’avec vos yeux ou votre appareil photo… Plusieurs manifestations dynamisent la vie locale : fêtes aux Fleurs et aux plantes le 1er mai, de la Tourtière le 15 août, des Rosières, fin août, etc.. Pour plus d’info visitez le site de Fumel Communauté www.tourisme-fumelois.fr ou pour des concerts proposés par l’association Blues Station in Tournon : www.bluesstation.fr/

Les trois portes de Penne-d'Agenais - Celle de Ferracap, par laquelle vous entrerez dans la cité est située au nord. Jadis lieu d'exécution, elle exposa pendant longtemps au regard des Pennois et des voyageurs de passage les corps des condamnés. Elle fut décapitée en même temps que le château était détruit sur ordre d’Henri IV. Elle vous conduira au cœur de la place forte pour un périple à travers l'Histoire. La porte de Ricard, Richard (Cœur de Lion) en occitan, vous mènera par la vallée du Boudouyssou au cœur du pays de Serres, vers des sites historiques et pittoresques. La porte dite de la Ville, tout près de l’Office de Tourisme perce les remparts au sud.

Notre-Dame-de-Peyragude, bâtie en l’an 1000 par une famille de chevaliers, est la plus ancienne chapelle du pays dédiée au culte de Notre-Dame-de-l’Assomption. Durant les guerres de religions, la basilique fût détruite à de nombreuses reprises et témoigne d’une forte histoire. En 1562, la Vierge serait apparue à une enfant affamée gardant quelques moutons dans les ruines du château. Elle lui demanda de reconstruire le sanctuaire et laissa en souvenir dans les rochers la petite statue actuellement visible par les visiteurs. Cent ans plus tard, les magistrats de la ville promettent de reconstruire la chapelle si la peste épargne la cité. La prière fût exaucée et le sanctuaire devint alors un important lieu de pèlerinage. L’architecture de l’édifice, dressé au sommet d’une colline, peut rappeler sur de nombreux points le Sacré Cœur de Montmartre à Paris.

Promenez-vous dans les ruelles escarpées du bourg médiéval et partez à la rencontre de ses artisans. Pénétrez par exemple dans l’atelier du souffleur de verre qui réalisera sous vos yeux objets, bijoux, tableaux et sculptures translucides et colorés et récoltez ses commentaires. Découvrez le tissage artisanal à bras, visitez les boutiques de peintres et de créateurs de bijoux... Tailleurs de pierres, artistes, ferronniers et dinandiers ont pris place dans les rues pittoresques de la cité et créent une véritable effervescence créative. Pardon ? Vous ignorez ce qu'est un dinandier ? Voilà une bonne occasion d'aller à Penne !