Le ravin des Merles

Ce cadran attribué au célèbré cadranier Zarbula date de 1886. Celui-ci se trouve sur la façade de l'ancien presbytère de Puy-Saint-André appelé aujourd'hui la maison "La Kimpina" . On peut y lire la devise latine : " toutes blessent, la dernière tue".Restauré en 1994 par Evelyne Rey-Peyrot , ce cadran est dit " déclinant du matin" : on distingue en effet les cadrans en fonction des heures indiquées, le cadran déclinant du matin indique les heures du matin (sud-est, nord-est) Gravé et peint sur enduit, il est doté de lignes chiffrées dans un bandeaux rouge. Son style (la tige métallique ) est polaire : cela signifie qu'il pointe vers l'étoile polaire et qu'il Il est parallèle à l'axe de rotation de la terre. Dans ce cas, l'heure est marquée par toute l'ombre du style. Ce style se place dans le plan nord-sud. L'angle du style avec le plan horizontal est égal à la latitude géographique du lieu d'installation du cadran.

La chapelle Sainte-Lucie date du XVIe siècle. Elle est remarquable pour ses fresques relatant la Déploration qui ornent sa façade, ainsi que les fresques sur la voûte à l'intérieur qui relatent la vie de Jésus.Le 23 juin 1507, les habitants de Puy-Chalvin obtiennent l'autorisation de construire une chapelle dans leur hameau. Fondée sous le titre de Notre-Dame-de-Pitié, elle est maintenant consacrée à sainte Lucie. La chapelle est un petit édifice, couvert d'une voûte en berceau, s'ouvrant à l'est. La façade présente de magnifiques peintures à fresque, réparties en trois ensembles séparés par une frise d'entrelacs végétaux. Au centre, se trouve la Déploration, thème se rapportant au vocable premier de la chapelle. Vous pourrez retrouver dans cette scène saint Christophe, à gauche, qui protégeait contre la mort subite, et sainte Lucie, à droite, sainte Barbe, protectrice contre la foudre, saint André, patron de la paroisse et saint Antoine l'Ermite. Ces œuvres sont probablement d'un artiste piémontais ou lombard. A l'intérieur, sur la voûte, la vie de Jésus est représentée en 23 scènes, séparées par des bandeaux. On relèvera également un magnifique retable datant du XVIe siècle, ainsi qu'un grand tableau représentant la Déploration et sainte Lucie de 1706 et signé par F. Cherronier.

L'église Saint-André, de style romano-lombard, fut construite au XVe siècle, restaurée en 2006, marque le centre du village.Vous entrerez dans l'église par un porche au-dessus duquel vous pourrez admirer un cadran solaire. L'intérieur est se compose d'une longue nef de 4 travées, terminée par un chœur à chevet polygonal mais aussi d'un collatéral flanquant la nef à gauche. Une tribune, celle de la confrérie des Pénitents, abrite les objets de procession : croix, lanterne, bâtons. Les statues en bois polychrome se trouvant sur les autels latéraux sont de belles factures. N'oubliez pas que cette église est une rescapée ! En effet, dans la nuit du 8 au 9 octobre 1927, un incendie éclate et se propage dans tout le village. Sur les 87 maisons du village, 80 sont détruites. Ne resteront debout que 3 maisons, l'école et l'église, sauvée par les habitants.