2.8 km
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max. 89 m
min. 72 m
41 m
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Stile : SpaziergangEntdeckung Öffentlichkeit : FamilieGelegenheitswandererSchule Thema : Erbe |
Nous partons du portail Sud du transept de l'église. De l'autre coté de la rue, dans le prolongement de la place, une porte cintrée est tout ce qui reste de visible de l'ancienne chapelle, disparue à la révolution, où fut enterré saint Mathurin.
A gauche se trouvait l'ancien cimetière de Larchant dont ne subsiste que la croix centrale. Désaffecté au début du XXème siècle, c'est aujourd'hui une propriété privée.
En suivant l'ancienne rue de l'Hôtel-Dieu, contigüe au cimetière, nous trouvons l'ancienne Poste, auparavant Presbytère, ou "Maison des Coquilles", chapelle de l'Hôtel-Dieu, lequel comprenait 3 chambres basses. Au XVIIème siècle, les Petites Écoles y étaient installées, dans une des chambres à feu.
Nous arrivons sur la place, ancienne rue de la Bretonnière, qui devait son nom au nombreux pèlerins bretons qui venaient à Larchant. Jusqu'à la fin du XIXème siècle s'y trouvait un puit, où une femme trouva la mort en 1744.
Arrivés sur la place, nous passons devant l’École Primaire qui fut inaugurée en 1884. A cette époque, les filles étaient séparées des garçons. Le bâtiment abritait aussi la Mairie.
Nous prenons ensuite la seconde rue à gauche, ruelle du Pressoir, d'après l'ancien pressoir banal qui s'y trouvait. A l'endroit où la ruelle s'élargit, se situait l'ancienne Grange aux Dîmes (il n'en reste que les murs, servant d'enclos à un verger) à droite, et l'Audience et les anciennes Prisons à gauche.
La ruelle débouche sue la rue de l’Église, à droite, anciennement dénommée rue du Pont. Au coin de la rue, à droite, se situait l'enseigne de l'Image St-Etienne, puis l'Image St-Jacques et l'Image St-Pierre, avec son étage à encorbellement et ses devantures ordonnancées en pierre de taille, sur le modèle des anciennes échoppes. Au Moyen Age c'était l'une des rues les plus animées du village.De l'autre coté de la rue nous avions l'enseigne de l'Homme Sauvage. Dans la cour de cet établissement, au fond d'un puits, furent trouvées les reste d'instruments de musique en terre et en verre qui étaient vendus lors des pèlerinages. Plus loin dans la rue, à droite, une maison correspond à l'emplacement des anciennes Halles, avec une inscription "Le 29 juin 1792 fait par moy jean pierre Bernard et Adelaïd Hamelin ma femme".
Le croisement entre la rue de l’Église et la rue de la Libération (ancienne rue de Nemours) s'appelait autrefois le Coin Musard car le crieur public venait y annoncer les nouvelles, juché sur une pierre. Les gens s'attardaient là en commentant les petits potins. Laissant la rue de Chouard, anciennement Grand Chemin de Melun (menant au nord du département et peut être à l'Abbaye Notre-Dame de Jouarre, d'où la déformation du nom) nous remontons la rue vers le carrefour des Trois Rois. Sur la droite se trouvait l'ancien four banal, juste après l'ancienne auberge de l’Écu de France, entre la rue de Chouard et la ruelle du Four. A carrefour, à l'entrée de la rue de Paris, l'auberge des Trois Rois est la seule auberge intacte. Sa façade, datée du XVème siècle, est classée. Elle reste hôtellerie jusqu'au XVIIIème siècle. En 1601, Mathurin Dupetit, hôte de l'auberge est témoin d'un exorcisme qui eu lieu dans l’Église.
La rue de Paris, ancienne voie de communication qui rejoignait la voie de Chailly en plaine, nous mène jusqu'aux anciens fossés. Elle conduisait aux carrières et les tombereaux de sable y causaient d'importants dégâts.
Vers la gauche, nous remontons la rue où se situent les plus importants vestiges des anciennes murailles du village. Les habitants obtinrent l'autorisation d'édifier des fortifications en 1528. On peut encore voir l'appareillage de ce mur d'enceinte, qui montre les restes d'une tour en haut de la rue. Les fortifications servirent de carrière de pierre après l'incendie de 1778, pour réparer les dommages causés aux habitations du village.
En arrivant à la porte des Sablons, avec la mare du village à droite, nous observons la très ancienne Ferme du Chapitre, restaurée en 1761, qui domine le village. Le grand bâtiment, avec pierres appareillées, est la grange aux Dîmes. On distingue aussi un beau pigeonnier. C'est aujourd'hui une propriété privée.
En descendant la rue, certaines maisons anciennes sont reconnaissables à leur toit très pentus (au n°34 et 36). Au n° 15, un soupirail est barré d'un "nœud de sorcière", destiné jusqu'au XIXème siècle, à éloigner les mauvais esprits. Au n°22 se situe la Maison du Pèlerin, qui montre sur sa porte les signes distinctifs des pèlerins : le bâton et la coquille Saint-Jacques, rappelant que Larchant fut une étape sur la route de Compostelle.
Par la ruelle, en face d'une ancienne maison à encorbellement frappée d’alignement, nous rejoignons la place du Pilori, notre point de départ.
Located in the south of the Seine-et-Marne near the forest of Fontainebleau and its most beautiful climbing sites, Larchant, a village of the Parc Naturel du Gâtinais Français, makes the delight of lovers of nature and heritage.
This famous place of pilgrimage celebrates the memory of Saint Mathurin, who was born here in the third century.His family was pagan, but when he converted to Christianity he instructed his parents and soon gained a great reputation of great saintliness. At that time it was rumoured that the Roman Emperor’s daughter Theodora was possessed of a devil that declared it would only leave her if Saint Mathurin intervened. The Saint was therefore ordered to go to Rome, where he healed the Emperor’s daughter but then died. His body was brought back and laid in a chapel at Larchant, where it was venerated by many visitors. Saint Mathurin was invoked for healing of the mad, and this pilgrimage became one of the most famous in France in the Middle Ages, especially as it was also on the road to Santiago de Compostela. Six kings of France made the pilgrimage to Larchant: Charles IV, Louis XI, Charles VIII, François I twice, Henri II and Henri III. Today’s pilgrimage takes place every year at Whitsuntide. The church as it is today was built from the twelfth to the sixteenth centuries. It had barely been completed when an extraordinary series of catastrophes befell it. It burned twice, struck by lightning in 1490 and again in 1568 during the Wars of Religion. Pillaging and hurricanes added to the list of its miseries, the ultimate disaster being the collapse of the tower in 1675. The Last Judgement door, with its vivid imagery dating from the thirteenth century, gives access to the ruined part of the nave. Access today is by the south door of the transept. Only the choir, the apse and the chapel of the Virgin have kept their roof vaults. The two levels of windows in the apse give it a harmony accentuated by the slim columns set out from the walls. The luminosity of this huge vessel as it must have been when the 46 windows lit it can easily be imagined.
Cette croix figure sur le plan Rivière de 1775. Elle marque l’intersection entre le chemin de Paris qui montait en plaine (GR13) et le chemin des Bardins qui mène aux Trois-Croix et à l’ancien chemin de Melun (ou route de Dame-Jouanne)