La ville de Wavre vous propose un parcours à vélo de 20 km qui vous fera découvrir aussi bien le patrimoine de la ville comme le Maca, le Cubitus ou encore la Crapaute, mais aussi quelques curiosités napoléoniennes comme la Stèle "Bec à Bec", le monument au général Gérard ou encore la Plaque funéraire "Corneille Stevens" ! Alors en route pour 20 km de découverte dans la ville Wavre !
21 km
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max. 118 m
min. 40 m
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Accessibilité | ||||
Styles : DécouverteRoadtrip Thématique : Patrimoine |
Construit à la fn du 19e siècle, le petit château, entouré d'un beau parc d'1,35 hectare, est cédé en 1986 à l'Etat belge qui y installe le pensionnat de l'Athénée royal Maurice Carême. Il est ensuite racheté par la Ville de Wavre qui en fait un centre culturel abritant 3 salles d'exposition au rez-de-chaussée, le Cercle Historique et Archéologique au premier niveau et les Musées archéologique et de la Vie locale au 2e étage.
Sur la Place Albert 1er à Limal, se trouve l’effigie de Cubitus, ouvrage remarquable de l'artiste Yves Cauwenberghs. La statue a été inaugurée le 3 octobre 2002 en hommage à Dupa, le père du célèbre chien, qui passa 30 années de sa vie dans cette localité.
Ancienne chapelle du 11e siècle dépendante de l'abbaye d'Affighem. Après avoir subi les ares des guerres et bénéficié de plusieurs restaurations, elle est élevée au rang de basilique mineure en 1999. Actuellement sanctuaire marial et église paroissiale, elle est un lieu de pèlerinage célèbre depuis plus de 500 ans, avec la procession annuelle « le Grand Tour » et la bénédiction traditionnelle du « Wastia ».
Il fallait une âme soeur au Maca. Des Wavriens ont imaginé une charmante adolescente, la Crapaute. Agréablement installée dans la cour de l'Hôtel de l'Escaille au bord d'une pièce d'eau en forme de nénuphar, elle joue avec un crapaud. Elle est l'oeuvre d'Yvon Mattagne, d'après un dessin de Dominique Pierre.
19 Juin 1815 : les troupes françaises ont percé les lignes de front prussiennes en franchissant la Dyle à Limal; les Français s’emparent des hauteurs situées au nord-ouest de Limal par un chemin qui mène à la Ferme de la Bourse. A la nuit tombante, les combats s’apaisent, les soldats sont « bec à bec », c'est-à-dire à portée de fusil. A Waterloo, tout est terminé, c’est la débâcle !
18 juin 1815 : depuis l’aube, le gros de la troupe prussienne (40 000 hommes) se dirige de Wavre vers Waterloo en suivant la ligne de crête entre la Lasne et la Dyle, avec pour guide le sergent de ville de Wavre, François Grade. Depuis les hauteurs la troupe entend la canonnade de la bataille de Waterloo au loin. Et au lieu-dit la Chapelle Robert, voisine du Bois du Curé, les Prussiens pendent leur infortuné guide. « En avant, vers Waterloo, pour abattre l’Ogre ! » pense peut-être le général prussien, Blücher.
Après-midi du 18 juin 1815 : suite à des nouvelles pressantes de l’état-major de Napoléon, Grouchy se résout à passer la Dyle en amont de Wavre et de Bierges, par le pont de Limal. Il réordonne au général Gérard de prendre le pont de Bierges situé en amont du moulin tenu par les Prussiens. A cet endroit, la rivière a une largeur de 9 mètres et les environs sont fort marécageux. Sortant du Bois du Manil par le tienne des Français, le général Gérard mène l’assaut, mais les Prussiens tiennent fermement cet endroit peu propice aux assauts. Blessé à la poitrine, le général est éloigné de la ligne de feu.
18 juin 1815 : l’assaut français a été précédé par un feu roulant de l’artillerie installée sur les hauteurs de la montagne d’Aisemont. On peut voir sur un des piliers de la travée droite un boulet français encastré. Wavre fut ainsi en partie ruinée par de nombreux incendies causés par ce bombardement mais aussi par les Prussiens pour stopper les attaques françaises. Selon les témoignages, 80 maisons furent détruites dont une grande majorité dans le quartier du Sablon (actuellement la place Bosch).
Bâtiment discret, l’actuel CPAS de la Ville de Wavre porte néanmoins un petit bout d’histoire. Il servit d’hôpital de campagne à l’armée française durant les affrontements de 1815. Les chirurgiens, dont un Nivellois et un Wavrien, y soignèrent de nombreux blessés.
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