Randonnée pédestre sentier d'interprétation vers Notre Dame des Fontaines

La présence de cet ancien four à chaux, en grande partie ruiné, témoigne de l'industrialisation d'une production traditionnelle de l'arrière pays niçois, demeurée archaïque en bien d'autres endroits.A la fin du XIXème siècle, de nombreux et importants chantiers sont ouverts à Tende et La Brigue par les génies civil et militaires italiens, pour achever la liaison routière avec le Piémont et surtout construire les ouvrages défensifs de cette zone de frontière, d'une grande importance stratégique. Le foyer de l'usine, surmonté de sa cheminée, en est la partie la mieux conservée. L'ancien four à chaux de La Brigue, un site historique situé dans les Alpes-Maritimes, a été construit à la fin du XIXe siècle pour répondre aux besoins de l'industrialisation de la production de chaux dans la région. Cette structure imposante, de forme tronconique, mesure environ 20 mètres de haut et 10 mètres de diamètre. Il a été utilisé jusqu'à la fin du XXe siècle pour produire de la chaux vive, un matériau essentiel dans la construction, l'agriculture et d'autres industries. Situé sur la route de Morignole, près de la rivière Levenza, le four à chaux est désormais en ruine, mais il demeure un témoignage significatif de l'histoire industrielle locale. Accessible gratuitement au public, il a été classé monument historique en 1993. Le site offre une expérience immersive, avec une construction en plusieurs étapes entre 1870 et 1880, une utilisation jusqu'à la fin du XXe siècle, et une présence marquée dans l'économie régionale du XIXe siècle. En plus de son importance historique, le four à chaux de La Brigue est associé à une carrière de calcaire voisine, opérationnelle depuis le XVe siècle. Ce calcaire gris-sombre, légèrement schisteux, a été largement utilisé dans la construction, visible notamment sur l'église Saint-Martin à La Brigue. Le document exhaustif sur le site, initialement créé par Patricia Balandier en 2018, inclut des références bibliographiques, des notices d'archives, des liens internet, des vues actuelles du site, des schémas explicatifs, et des informations détaillées sur l'utilisation du calcaire de La Brigue. Un lieu d'intérêt pour les passionnés d'histoire et de patrimoine, le four à chaux témoigne de manière tangible du passé industriel de la région.

Une chapelle nichée en pleine nature décorée de fresques du XVème siècle, en surplomb de 7 sources dont l’intermittence mystérieuse fut longtemps attribuée à la puissance divine…Horaires : Visites sur rendez vous auprès du bureau d'information de La Brigue. Surnommée "La petite sixtine des Alpes Maritimes", cette chapelle peinte est l'héritière lointaine d'un sanctuaire sacré bâtie en surplomb de sept sources intermittentes. De nombreuses légendes nourrissent l'histoire de ce lieu et de ces sources, dont le débit change dans la journée apportant encore davantage de mystère. La première mention de la chapelle remonte à 1375, deux peintres italiens piémontais de renommée à l'époque sont appelés afin de réaliser les décors des murs intérieurs : Giovani Baleison qui ornera le coeur puis Giovani Canavesio pour l'ensemble de la Nef. Au total 225m2 de fresques seront ainsi réalisées d'un réalisme et d'une qualité remarquable. Une véritable bande dessinée, qui transportera le visiteur de la naissance de Marie à son Assomption, la passion du Christ, la pendaison de Judas et un spectaculaire Jugement dernier de 35m2. L'inauguration des fresque aura lieu un certain 12 octobre 1492...

Prouesse technique ou pont du diable ? Ce pont coudé est bien curieux…Au début du XVIIIe siècle, le pont médiéval antérieur a été détruit par une crue de la rivière Levenza. En 1710, les maçons Cometto, père et fils originaires de Lugano, ont reconstruit le pont actuel, qui se compose d'une grande arche en plein cintre au-dessus de la Levenza avec un diamètre important de 14,20 m pour faire face aux crues. En rive droite, une rampe sur arcades relie la route actuelle (RD 43) et le pont, en franchissant les prés inondables à un angle de 110°. En revanche, la rive gauche est simplement raccordée par une prolongation de la chaussée. La chaussée, d'environ 2,60 m de large, présente une surlargeur dans l'angle de jonction entre le pont et la rampe nord pour faciliter la rotation des charrettes attelées. L'ouvrage est construit en maçonnerie de moellons jointoyés et la chaussée est couverte d'une calade en galets, typique de la région. En outre, des parapets maçonnés ont été ajoutés a posteriori pour encadrer la chaussée. Il existe plusieurs légendes associées au Pont du Coq à La Brigue. : L'une des légendes les plus populaires raconte qu'autrefois, le village de La Brigue était attaqué régulièrement par des bandits venus des montagnes. Les habitants ont alors décidé de construire un pont pour faciliter leur fuite en cas d'attaque. Cependant, ils n'ont pas assez de pierres pour le construire, et le pont était sur le point d'être abandonné. Un matin, un coq est apparu devant le chantier et a commencé à gratter le sol avec ses pattes. Les villageois ont pris cela comme un signe et ont fouillé l'endroit où le coq avait gratté, et ils ont trouvé une grande quantité de pierres qui ont été utilisées pour terminer la construction du pont. Depuis ce jour, le coq est devenu le symbole du pont, en reconnaissance pour son aide. Une autre légende raconte qu'un dragon vivait autrefois sous le pont et terrorisait les habitants de La Brigue. Les villageois ont demandé l'aide d'un chevalier courageux pour vaincre le dragon. Le chevalier a réussi à le tuer en le poignardant dans le ventre avec son épée. Depuis ce jour, le Pont du Coq est considéré comme un endroit où la force et le courage sont récompensés. Enfin, selon une troisième légende, le Pont du Coq était autrefois hanté par l'esprit d'une jeune fille qui s'était noyée dans la rivière. Les villageois ont organisé une cérémonie pour apaiser son esprit, au cours de laquelle un coq a été sacrifié. Depuis ce jour, le pont est considéré comme un lieu de purification et de réconciliation.