Le développement économique de Damprichard est dû surtout à l'implantation de l'horlogerie sur le plateau de Maîche. Dès avant la révolution, certains horlogers travaillant « sur la fenêtre » s'étaient déjà spécialisés dans la montre, En 1833, alors que les petits ateliers familiaux d'horlogerie du plateau de Maîche étaient soucieux de sortir de la montre d'excellente qualité, « Outre Doubs » existait une fabrique en pleine prospérité où les ouvriers, mieux équipés, travaillaient de manière plus expéditive, donc à des prix de revient plus concurrentiels. Pour protéger les ouvriers français qui, eux, mettaient sur le marché des montres de meilleure qualité mais à un prix plus élevé, le gouvernement de la Monarchie de Juillet avait mis sur pied des brigades de douaniers chargés de réprimer la contrebande qui s'opérait alors sur une vaste échelle par les points de passage de la frontière franco-suisse les plus difficiles à surveiller, ce qui était précisément le cas entre le Refrain et Les Essarts-Cuenot. Les « Loups de la Seignotte » baptisés ainsi en souvenir des « Gabelous » contrôleurs du sel au moment de la gabelle et parce qu'ils étaient stationnés à La Seignotte, étaient donc chargés de traquer les contrebandiers qui importaient ces montres suisses, lesquelles mettaient en péril l'industrie horlogère comtoise au bord de la faillite. La brigade des douaniers fût ensuite transférée à Damprichard ce qui provoqua le déclin de ce lieu-dit.