Bords de l'étang des Châteliers
Description
En été, lorsque les berges de l'étang s'exondent, une végétation que l'on nomme "Gazons amphibies" se développe. Il s'agit souvent d'espèces annuelles qui vont faire leur cycle de reproduction dans un intervalle de temps très court.
Sur les bords de l'étang, des plantes hautes vivaces peuplent la roselière.
Présentation de quelques espèces en point complémentaires !
Infos techniques
45620 Cerdon
Profil altimétrique
Informations complémentaires
Quelques espèces des berges exondées et des roselières
Sur l'étang des Châteliers, il est possible de trouver (pour qui les cherche, car ces plantes sont discrètes !) :
- la Ludwigie des marais (Ludwigia palustris), espèce de la même famille que les jussies, plantes envahissantes à fleurs jaunes originaires d'Amérique du sud. La Ludwigie des marais est en revanche indigène et patrimoniale, différant de ses cousines tropicales par ses fleurs sans pétales.
- l'Élatine à six étamines (Elatine hexandra), une petite plante rampante formant de jolis tapis qui se teintent de rose lors de la floraison.
- la Baldellie rampante (Baldellia repens) aux fleurs rose pâle à trois pétales et aux feuilles qui, par froissement, dégagent une odeur particulière (de coriandre ou de linge sale humide selon les nez).
- l'Écuelle d'eau (Hydrocotyle vulgaris), petite plante de la famille du Lierre aux feuilles rondes au fond évasé.
Les roselières qui bordent l'étang sont constituées de Roseau commun (Phragmites australis) et de quelques grandes plantes à fleurs telles que la Lysimaque (Lysimachia vulgaris) ou la Salicaire commune (Lythrum salicaria).
Un partenariat entre le Département du Loiret et le CBN du Bassin parisien pour améliorer et promouvoir la connaissance de la flore départementale
Dans le but de valoriser et de mieux prendre en compte la flore des sentiers de randonnées et plus largement celle du territoire du Loiret, un partenariat s'est constitué entre le Département et la délégation Centre-Val de Loire du Conservatoire botanique national du Bassin parisien.
Ces deux structures travaillent depuis de nombreuses années en étroite collaboration, entre autres pour allier entretien des emprises routières végétalisées et protection de la flore, et depuis 2015 sur les sentiers de randonnée. L'objectif de ce dernier axe est notamment de souligner auprès des promeneurs les richesses botaniques que recèlent les nombreux circuits qui parsèment le département.
