Rien ne paraît sur la jolie façade blanche de l’immeuble. On trouve au rez de chaussée un théâtre qui fut celui d’Adolphe Sax, l’inventeur du saxophone. Et on découvre dans un escalier une représentation de l’enlèvement d’une Sabine, elle est nue, et un peu plus loin une sculpture de femmes vêtues à l’antique. C’était un lupanar haut de gamme. Durant la seconde guerre mondiale, il fut réservé aux officiers allemands, comme cinq autres maisons de tolérance parisiennes : Les Belles Poules, Le Sphinx, Le Chabanais et Le One-Two-Two.