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Thuin - Fluide : Arts actuels en terre médiévale

Thuin - Fluide : Arts actuels en terre médiévale
Thuin - Fluide : Arts actuels en terre médiévale

Description

Mené depuis 2006, Fluide est un parcours d’art public original et audacieux. Suscitant émotion, curiosité et réflexion, les œuvres exposées hors des lieux spécialisés ont marqué le territoire d’une empreinte significative. Suite à trois numéros convaincants, l’équipe pérennise et renforce ce parcours d’art contemporain pour en faire une manifestation inédite et d’envergure internationale.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 23/08/2022
5.2 km
2 h 30 mn
max. 178 m
min. 117 m
129 m

Accessibilité

Styles : BaladeEn ville
Public : Famille
Thématique : Culturel

Profil altimétrique

Point de départ

6530 Thuin
Lat : 50.33976Lng : 4.28649

Points d'intérêt

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01. Entrelacs - Olivier CORNIL

Diplômé de l’Ecole Supérieure de l’Image le « 75 » à Bruxelles, en 2001, Olivier Cornil devient l’assistant du photographe d’architecture Serge Brison. A partir de 2003, il se consacre entièrement au groupe pop-rock Girls in Hawaï qu’il accompagne en tournée et pour lequel il réalise des visuels de pochettes d’albums, des reportages et de courts films projetés en concert. De retour chez lui, Olivier Cornil réalise la série Mon pays noir où il revient sur son enfance et qui le fait connaître. Après plusieurs missions photographiques en Belgique et à l’étranger, Olivier Cornil publie un recueil, Homeland Vladivostok, sur le voyage et les vertus du hasard. Récemment, il a réalisé une série de portraits de héros discrets dans le cadre de l’expo Mons Superstar. Les photographies d’Olivier Cornil sont une invitation au voyage. Elles nous transportent dans le lointain et nous confrontent à des ailleurs. Pourtant, c’est le proche et l’intime qu’il photographie avec autant d’intensité que de curiosité. Olivier Cornil est aussi un auteur. Ses images sont toujours accompagnées de fragments de textes, des impressions apparues au gré de voyages et de rencontres fugaces et improbables. Elles nous livrent un autre rapport au monde, chaleureux, poétique et des histoires à inventer.

6 Place Albert 1er 6530 Thuin
- Maison du Tourisme Pays des Lacs -
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02. Gardiens du fleuve - Daniel FAUVILLE

Daniel Fauville s’intéresse très jeune à la peinture. Il devient rapidement professeur d’arts plastiques dans un établissement d’enseignement supérieur bruxellois. Sa première exposition personnelle, en 1974, à Charleroi, s’inscrit déjà dans une réflexion sur la place de l’homme et le cycle de la vie. Tour à tour peintre et sculpteur, Daniel Fauville se crée un style unique, intemporel et universel, sans jamais tomber dans un régionalisme artistique. Son travail se caractérise par la simplification du trait à l’essentiel et l’utilisation de formes à la fois familières et imaginaires. Dans le choix des thèmes qui jalonnent son œuvre, Daniel Fauville reste fidèle à ses rêves et à ses fascinations d’enfant. Trams, voitures, bateaux, avions, motos s’inscrivent dans des paysages urbains ou sont représentés en gros plan. Autres objets de son attention : les usines, les bâtiments et les châteaux forts qu’il ancre dans une réalité locale. L’artiste a représenté la Belgique en 1989 à la 20ème Biennale de Sao Paulo (Brésil), avec Alechinsky, Gabriel Belgeonne et Marc Trivier, puis à la première Biennale des Arts de Dakar. Ses œuvres sont exposées dans le monde entier et présentes dans des collections privées et publiques, tant en Belgique qu’à l’étranger.

15 Impasse Prince de Liège 6530 Thuin
- Maison du Tourisme Pays des Lacs -
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03. Comme un gant - John CORNU

Pour Fluide, John Cornu est parti de l’existant, de l’histoire de Thuin, ancienne place forte s’étageant sur plusieurs plateaux et vallées que surplombe un beffroi classé au patrimoine mondial de l’Unesco. D’apparence et de facture abstraite, sa proposition Comme un gant relève de multiples sources et interprétations réelles et symboliques. John Cornu a imaginé une pièce sculpturale documentaire basée sur l’idée de contrefort. Installée au centre de la place du Chapitre, sous le beffroi, elle est constituée de 8 monolithes en pierre de Hainaut positionnés en cercle. Créant une forme solaire ouverte, presque florale, ces contreforts universels évoquent un dispositif panoptique, offrant une vision à 360°. Présentés comme renversés au sol, ces contreforts n’apportent aucun soutien à aucun édifice. Ils évoquent une ruine ; celle d’une ancienne forteresse sur laquelle le paysage aurait repris ses droits. L’installation fonctionne également vue du haut du Beffroi, par le motif créé et la double fonction de surveillance et de défense de l’édifice. L’installation de John Cornu renvoie également au corps puisque le visiteur est invité à se déplacer entre les éléments. Regarder l’œuvre ne suffit pas. L’artiste cherche à créer un nouvel environnement mental autrement suggestif et veut « rendre l’expérience disponible » au spectateur qui devient acteur en réinterprétant ce qu’il voit.

2 Place Albert 1er 6530 Thuin
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04. Board of Bills - Jonathan SULLAM

Le titre de cette œuvre est un renversement syntaxique du terme anglais « Billboard » qui signifie « panneau publicitaire » en « Board of Bills » signifiant « panneau des dettes ». Pour son intervention à Thuin, Jonathan Sullam s’est inspiré des obélisques sur lesquelles les égyptiens gravaient des codes civiques, c’est-à-dire la manière dont il fallait se comporter dans l’espace public. Selon l’artiste, le panneau publicitaire actuel n’est pas vraiment différent si ce n’est qu’il n’offre plus une lecture du code mais impose des codes à travers une forme imagée...

Rue Benoît Constant Fauconnier 6530 Thuin
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05. Existence–Résistance - Djos JANSSENS

Situé en contrebas de la Place du Chapitre et offrant une vue exceptionnelle sur la vallée de la Sambre, le Martinet accueille la phrase « L’ombre n’a pas encore étendu son emprise sur nos espérances ». Longue de 17 mètres, l’intervention en néon led de Djos Janssens pour Fluide occupe l’espace avec force et transforme habilement la vision sur la ville moyenâgeuse et ses remparts tout en déstabilisant et désorientant le spectateur dès son entrée dans Thuin. En associant la phrase à un graphisme, un matériau et une gamme chromatique, Djos Janssens fait apparaître un déséquilibre entre apparence et réalité. Dispositif publicitaire et marchand détourné en dispositif narratif producteur de sens, le néon s’inscrit dans l’histoire de chacun, évoque la condition humaine, ses forces et ses faiblesses. La couleur orange, référence au soleil couchant qui égaye l’univers et porte la vie sur terre, apparaît en contre-sens de la phrase et de son emplacement sur le versant nord du rocher. Enfin, visible de jour comme de nuit, telle une métaphore du temps, cette affirmation rappelle la volonté originelle de la ville de se « protéger » et interroge ses défis et ses désirs d’avenir. A chacun de s’interroger sur ce qu’il voit et de décoder cette nouvelle construction symbolique dans le paysage de la ville.

8 Place Albert 1er 6530 Thuin
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06. La Vierge des pauvres - Michael DANS

Diplômé en peinture de l’Ecole Supérieure des Arts Saint-Luc Liège, Michaël Dans multiplie les expositions solos et collectives et les résidences artistiques. De la même manière qu’il mène une vie itinérante, habitant tour à tour à Liège, Amsterdam, Helsinki, Berlin, Anvers…., Michael Dans s’exprime avec des techniques aussi différentes que l’installation, la performance, la sculpture, le dessin ou la photographie. Cette diversité se retrouve également dans les sujets abordés (mort, solitude, érotisme, enfance) et les formats utilisés : du dessin au mikado géant en passant par le lancé de 17 pierres précieuses dans un pré à l’occasion de Kunst & Zwalm. Depuis ses débuts, cet éclectisme lui permet d’échapper à tout type de catégorisation et de surfer avec aisance à travers les codes de l’art contemporain. Ainsi, Michael Dans inscrit chaque fois sa proposition dans un rapport spécifique avec les contextes d’exposition (architectural, conceptuel, etc.) afin qu’elle génère une pertinence propre. De manière subtile et ludique, il profite des différentes propositions de travail qui lui sont faites pour construire des interventions en perpétuel décalage et riches en détournements de situations. A la frontière des objets et des attitudes, il crée des œuvres porteuses de messages transmis à l’aide d’un humour cynique et critique sur un fond de mélancolie, d’introspection et d’érotisme.

12 Rue Saint-Roch 6530 Thuin
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07. Sweet Dreams - Thierry Verbeke

À travers leur version géante, l’œuvre Sweet Dreams essaye de réparer symboliquement les rêves de la rivière Sambre, des bateliers mais surtout de leurs enfants. Réalisés à partir dʼanciennes barres à roue, appelées également « macaron », provenant de péniches démantelées et de cordage utilisé sur les bateaux, les dreamcatchers éloignent symboliquement les mauvais rêves pour ne garder que les rêves positifs et porteurs dʼespoir. Le « nouage / tressage » qui fait partie de la tradition batelière se trouve ici mêlé à une autre tradition bien plus lointaine. Chaque dreamcatcher porte un nom différent faisant référence au nom de la péniche d’où provient la barre de gouvernail, précédé du nom générique Sweet Dreams. » Les attrape-rêves capturent également la chance et les coïncidences heureuses.

1 Rue Traversière 6530 Thuin
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08. Formule TW1 - Christophe TERLINDEN

Le travail de Christophe Terlinden s’inscrit dans la volonté de situer le spectateur dans l’œuvre et d’intégrer la communauté dans sa démarche artistique. Manœuvrant entre art, jeu et fonctionnalité, l’artiste récupère et concrétise le projet d’installation de 8 mâts et drapeaux sur le viaduc de Thuin. Il propose 4 jeux de drapeaux que la ville pourra utiliser selon les saisons, les évènements et les fêtes du calendrier. Son premier projet, Jour de fête, comprend les drapeaux classiques de la Belgique, la Région Wallonne et la ville de Thuin. Seul le drapeau européen diffère de l’original : les 12 étoiles sont ici unies pour former une ronde utopique ouverte à tous les peuples. La seconde proposition, Formule TW1, rend le viaduc de Thuin (prouesse technique que ce pont en « S » enjambant la Sambre) à son fantasme et le transforme en circuit de course. En lien avec l’histoire de la batellerie de Thuin, la troisième réalisation, intitulée Maritim, reprend 8 pavillons du code international de signaux maritimes habituellement hissés sur les mâts des bateaux pour présenter leur appartenance ou communiquer un message, en détourne les occasions et mêle les usages pour créer une belle cacophonie en entrée de port. Enfin, le quatrième jeu de drapeaux se présente sous forme de cartes subjectives, histoires personnelles et dessins anecdotiques d’élèves de Thuin. Ils nous invitent à ralentir et regarder 8 lieux emblématiques de leur ville autrement.

63 N59 6530 Thuin
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09. Herbarium - Olivier KOSTA-THEFAINE

A travers ses œuvres, Olivier Kosta-Théfaine cherche à faire ressortir la nature et la poésie qui se cachent dans la ville, s’inspirant des traces de réappropriation du végétal dans le béton, comme une fleur poussant dans les fissures d’un mur ou du lierre grimpant sur les façades des bâtiments. A Thuin, ce sont tout logiquement les fleurs et les plantes poussant sur les murs anciens des Jardins Suspendus qui ont attiré l’attention de l’artiste. Pour Fluide, Olivier Kosta-Théfaine a donc souhaité transposer cette vision poétique à un non lieu. A un espace que les touristes ne voient pas, un espace oublié, un peu compliqué d’accès et jamais mentionné sur les supports promotionnels consacrés à la capitale de la Thudinie : le quartier de la gare. Ce lieu très urbain est une représentation forte de la ville contemporaine et ne peut rivaliser avec les joyaux touristiques de la Ville Haute ou même du Quartier des Bateliers. Isolant les noms savants de la flore sauvage poussant spécifiquement sur les murs des Jardins Suspendus, l’artiste recense, en suivant la méthode d’inventaire de l’herbier, une liste de fleurs sur les murs en béton tagués du viaduc où évidemment rien ne pousse. En écho aux graffitis, ces noms, reproduits en acier découpé, apparaissent austères, mystérieux, difficiles à comprendre. Contemporains, les matériaux utilisés s’inscrivent eux aussi dans une réalité ultra urbaine.

63 N59 6530 Thuin
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10. Les édiles - Sophie LANGOHR

Pour Fluide, Sophie Langohr intègre trois plaques émaillées à la façade ouest de l’église Notre-Dame d’el Vaux. Par le travail des formats, de la matière et de la couleur, les images sérigraphiées évoquent des panneaux d’affichage public à l’abandon. Elles renvoient aussi aux anciennes stèles funéraires encastrées dans les autres murs de l’église. Bien que ces bas-reliefs soient en partie effacés par le temps, ils portent le nom de « pierres parlantes » ; « muettes parce qu’elles ont pour la plupart perdu leur inscription identificatrice mais néanmoins très parlantes si on veut en examiner les éléments[1] », un principe de lecture que Sophie Langohr adopte pour ces pièces...

Square de l'Eglise 6530 Thuin
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11. Carapace - GRRIZ (Luigi Greco et Mattia Paco Rizzi)

Construire une cabane, le plus souvent en pleine nature, est un rêve d’enfant : un abri patiemment construit durant l’été, au fond du jardin, pour se réfugier, jouer et rêver. Depuis plusieurs années, le studio GRRIZ, composé de Luigi Greco et Mattia Paco Rizzi, développe un projet d’architecture et d’urbanisme, point de départ d’une création artistique prenant tout particulièrement en compte les questions d’espaces, de lieux et de fonctions comme besoins et/ou désirs de l’être humain. C’est donc tout naturellement qu’ils ont décidé de construire une cabane dans les Jardins suspendus de Thuin. Plus spécifiquement située à cheval entre deux terrasses des jardins du Centre culturel, déjà largement aménagé en espace de convivialité (potager collectif, ruches, etc.), la cabane de GRRIZ se veut un espace de méditation et de repos. Sensible aux techniques respectueuses de l’environnement et à l’utilisation de matériaux recyclés, le collectif a construit cet abri en bois et en ardoise locale, mais également à l’aide de matériaux récupérés dans l’ancien casino de Thuin, aujourd’hui détruit. Sa forme architecturale qui rappelle une Carapace isolante et protectrice, est tournée vers le paysage environnant. Si la cabane est dotée de l’électricité, la lumière naturelle y pénètre par la large ouverture frontale et invite tant à l’isolement qu’à la méditation par sa vue imprenable sur les Jardins suspendus et la vallée de la Biesmelle.

1 Chemin des Moulins 6530 Thuin
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12. CHOUCAS DES TOURS - Charlotte BEAUDRY

Dans le langage populaire, les jardins et le Quartier de la Piraille sont appelés « Pays des Choucas », du nom de cet oiseau gris très foncé, aux yeux pâles, très présent dans la région. Pour Fluide, Charlotte Beaudry réalise une peinture monumentale qui salue la présence de l’oiseau roi des lieux. La palette de couleurs est volontairement réduite ; le fond légèrement vert-grisonnant donne un ton un peu inquiétant à l’ensemble. Pour les oiseaux, Charlotte Beaudry a privilégié une interprétation stylisée, librement inspirée du choucas mais aussi de la merlette, femelle du merle présent sur le drapeau de la ville de Thuin. Sa composition suggère le mouvement, comme un arrêt sur image. Les oiseaux en plein vol semblent entamer un combat avec l’illusion de l’espace pictural. L’artiste réduit leur apparence et limite la réalité aux traits qu’elle veut bien montrer. En ôtant les détails au profit d’une silhouette et en jouant de l’espace défini par la façade de cette habitation privée servant de cadre à sa peinture, Charlotte Beaudry dissimule autant qu’elle montre. Il émane de l’ensemble une vitalité contagieuse, émouvante et brutale, qui ne laisse pas indifférent. Du Chant des Oiseaux, de la rue Saint-Jacques ou du bas des Jardins suspendus en longeant la Biesmelle, le promeneur perçoit ces silhouettes comme des ombres portées, une trace du passage des oiseaux éparpillés, comme les notes d’une orchestration bruitiste sur une partition. Car il est également question de son dans la fresque de Charlotte Beaudry… Levez les yeux et tendez l’oreille. Ils sont là, près de vous!

5 Rue Saint-Jacques 6530 Thuin
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13. Messiah - Sara CONTI

Habituée à réaliser des collages urbains (donc éphémères), Sara Conti conçoit, pour Fluide, une fresque émaillée représentant une vierge en majesté, enceinte et voluptueuse, sous les traits d’une Matriochka. Principalement utilisée comme support de communication et de publicité au milieu du 20ème siècle, la plaque émaillée est un matériau hyper résistant qui vient en contradiction avec le papier habituellement utilisé par l’artiste mais également avec sa technique de collage sauvage. La « figure-slogan » reste pourtant efficace… Mesurant près de 3 mètres de haut, la poupée est installée sur la façade arrière de l’église du Mont-Carmel, visible du Chant des Oiseaux et des Jardins Suspendus, telle une « Vierge-Prophète » érigée au sommet des églises ou hissée sur les hauteurs des sites naturels. Comme beaucoup d’autres poupées de l’artiste avant elle (Pirata, Princesses-évêques ou encore Ciao Roma), la poupée de Thuin porte un nom d’ordinaire lié à la masculinité, Messiah, et recourt aux références de la culture judéo-chrétienne aisément identifiable par les occidentaux. L’artiste nous demande d’imaginer les changements de notre société si le Messie avait été une femme. Son message, féministe et émancipateur, favorise l’avènement d’une autre réalité et envisage la possibilité d’une autre histoire. Il est d’autant plus fort que l’église Notre-Dame de Carmes qui accueille la Matriochka fut érigée au nom de la Vierge Marie.

8 Rue Saint-Jacques 6530 Thuin
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14. Back to the tools - Christine MAWET

Le projet Back to the tools trouve son origine dans un catalogue d’outils de jardinage datant des années 50 et ayant appartenu aux industriels Mawet frères ; une société aujourd’hui disparue mais codirigée à l’époque par un grand-père que l’artiste n’a jamais connu. La découverte inattendue de ce catalogue « à la gloire désuète et à la plénitude perdue », signe de la vanité de toute chose en ce monde, attisa sa curiosité pour un passé familial jusque là inconnu. Comme un retour aux sources, Christine Mawet s’est alors inspirée des dessins techniques de cette collection et de leurs tracés rigoureux pour décliner ses motifs jusqu’à l’abstraction géométrique. Les sécateurs, entrouverts, disposés en étoile, laissent éclore des ornements floraux et végétaux se propageant à l’infini sur un mur des jardins suspendus. A Thuin, l’installation en acier peint de Christine Mawet apparaît comme un mécanisme absurde et inquiétant. Fixée au mur tel un tuteur servant d’appui, de soutien, voire de protection aux plantes des jardins, elle représente des sécateurs généralement utilisés pour les opérations de taille. Ces outils, détournés de leur fonctionnalité première, apparaissent comme les traces d’un passé révolu et rappellent l’origine du site qui les accueille.

69 Grand Rue 6530 Thuin
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15. Silverado - Jérôme CONSIDERANT

Pour Fluide, Jérôme Considérant utilise différents symboles graphiques propres à Thuin et propose, sous forme de blason médiéval, l’image d’un grand animal qui veillerait sur les vignes. Le blason reprend comme motif principal le lion des armoiries de la Ville de Thuin et porte sur son dos le passé de la batellerie (au début du 20ème siècle, Thuin comptait plus de 1100 chefs de famille bateliers sur une population de 5000 habitants) ainsi que le beffroi surmonté d’un nuage en rappel aux Jardins Suspendus. Le trou sur la patte gauche de l’animal symbolise la blessure de Saint-Roch, saint spécialement évoqué pour la peste dont plusieurs épidémies sévirent dans la région de l’Entre-Sambre-et-Meuse au 17ème siècle et dont la marche organisée chaque troisième dimanche de mai à Thuin est aujourd’hui une véritable institution. Dans ses griffes, une grappe de raisins se termine par le motif que l’on retrouve sur les uniformes singuliers des zouaves, unité française d’infanterie légère souvent associée à l’image des batailles du Second Empire et faisant partie de « La Marche Saint-Roch ». Enfin, la couleur rouge évoque la couleur du vin et rappelle le costume des zouaves dont le Clos porte le nom. Son titre, Silverado, construit sur le modèle du mot espagnol « eldorado », désigne un site riche, précieux, qui serait surveillé par un animal mythique.

10 Posty Arlequin 6530 Thuin
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16. COMME UN PUITS DE VIE - Serigne Mbaye CAMARA

Les Jardins suspendus de Thuin, magnifique ensemble de jardins en terrasses, se déploient jusqu’à la vallée de la Biesmelle, au sud de la cité médiévale. Leur origine est liée à l’histoire des fortifications de la ville. Les bourgeois, habitant la ville fortifiée, ne disposant que de très peu d’espaces verts, ces jardins leur permettaient d’exploiter des potagers afin de se nourrir. L’eau y circulait grâce à un système d’irrigation qui n’existe plus aujourd’hui. Lors de sa venue à Thuin, Serigne Mbaye Camara a été frappé par ce problème d’alimentation en eau des Jardins suspendus de la ville et les nombreuses contraintes imposées aux propriétaires actuels. Pour Fluide, l’artiste schématise un puits d’abondance au lieu-dit « Chant des Oiseaux », point de vue incontournable sur les Jardins suspendus. Il y construit un cercle en acier poli miroir symbolisant l’eau, source de vie. Par la passerelle qui le surplombe, le visiteur peut s’y projeter… comme dans un puits à la découverte d’une vérité et de la connaissance de soi. Au Sénégal, où l’eau est une denrée rare et précieuse, la sécheresse est à l’origine de nombreuses inégalités sociales et économiques. Là où l’eau devient miraculeuse, le puits est une voie vitale de communication entre l’homme et les éléments. Reflétant le ciel et la nature environnante, l’installation de Serigne Mbaye Camara se veut un endroit de paix et de méditation. Il invite également à une réflexion sur l’avenir des Jardins suspendus.

19 Chant des Oiseaux 6530 Thuin
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17. Hêtres - Mario FERRETTI

L’axe d’entrée principale du Bois du Grand Bon Dieu fut baptisé « Drève des Artistes » au début des années 1970 par Yvon Dubois, membre des Artistes de Thudinie – une plaque sculptée y figure toujours. Ce lieu de villégiature de nombreux Thudiniens est aujourd’hui menacé. Dans le courant de l’année 2018, quatorze hêtres centenaires malades devront être abattus. Pour Fluide, Mario Ferretti a récupéré deux de ces arbres remarquables pour leur donner une seconde vie. Conservant l’entièreté des arbres récoltés (tronc et branches), l’artiste les a coupés, évidés, sculptés avant de les réassembler à l’aide d’anneaux métalliques et de les remettre en place. Il ne semble donc pas inutile de rappeler que le hêtre est symbole de sagesse et de patience. Arbre exclusif, impérieux, dominateur, qui dispute au chêne la souveraineté des forêts, il évoque également l’ancestralité. Ainsi transformés par l’artiste Mario Ferretti, les arbres morts deviennent le squelette de deux arbres nouveaux. Ainsi, l’œuvre de Mario Ferretti interroge l’être passé et l’être en devenir. Car, d’un premier abord, les sculptures monumentales de Mario Ferretti sont effrayantes d’inertie, posées au sol tels des corps torturés. En s’approchant, elles semblent pourtant (re)prendre vie dans ce bois légendaire aux allures de cathédrale. De ses mains et contrairement aux apparences, le sculpteur a donné jour à une nouvelle créature pleine de vie.

b1 Rue de Biesme 6530 Thuin
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18. L’arbre à palabres - Xavier RIJS

Après avoir abordé le dessin et la peinture à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles et participé à plusieurs expositions, Xavier Rijs se fait connaître dans le milieu du théâtre pour lequel il réalise de nombreuses scénographies, installations, sculptures et éclairages. Ses collaborations avec des architectes, metteurs en scène et poètes mettent en exergue ses recherches sur l’espace et la lumière, et l’importance qu’il accorde à la scénographie dans la sculpture contemporaine. Si Xavier Rijs travaille le bois, la résine, le verre, le métal et emploie des nouvelles technologies en lumière (fibre optique, électroluminescence, lumière noire, phosphorescence, led, …), la base de sa démarche réside dans la matière brute de l’arbre. Celui-ci est devenu, au fil des années, le noyau de son travail, tant comme matériau que comme concept. Greffes d’arbres sur lampadaires, création et rénovation de mobilier urbain, sculptures mêlant bois mort et nouvelles plantations, racines, souches, branches, dans la nature, la ville, une église ou un musée, ses œuvres questionnent la vie à travers l’arbre, se créant pour, dans et avec le lieu où elles prennent place. Son art est donc avant tout contextuel et méditatif.

33 Chant des Oiseaux 6530 Thuin
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19. Migration temporaire - Stephan VEE

Formé en sérigraphie et en peinture à l’Académie Royale des Beaux-Arts d’Anvers puis des Beaux-Arts de Charleroi, Stephan Vee se définit pourtant comme un autodidacte. Cofondateur d’associations d’artistes, initiateur de publications, il expose seul ou collectivement depuis 1990 en Belgique et en Europe. Présent dans quelques collections en Belgique et à l’étranger, cet artiste multidisciplinaire endosse également régulièrement le rôle de commissaire, notamment pour Fluide en 2006, 2008 et 2011. Ses recherches plastiques reposent en grande partie sur un examen critique de ce qui émerge de nos sociétés. Il questionne ce qui nous est inculqué, transmis, sans approbation initiale, en matière de croyances, de comportements, de morale. Lorsque, à Mons, il installe dans le Jardin du Mayeur, au milieu des parterres impeccables, une savante collection de « mauvaises herbes » confinées dans des vasques ou lorsqu’il moule plus de 1500 phalanges ou de multiples tétons mâles et femelles dans de grands tableaux anonymes ou sculptures génétiques rampantes, Stephan Vee fait état de certains dysfonctionnements de notre société et de l’aliénation qui peut en découler. Constituée de séries, son oeuvre oscille entre le multiple et l’unique et joue des effets de séduction. Entre l’être et le paraître, la perception visuelle d’une image et sa réalité matérielle, Stephan Vee nous invite à déceler le vrai du faux.

4 Rue Alphonse Liégeois 6530 Thuin
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Auteur de la donnée

99, route de la Plate Taille 6440 Boussu-lez-Walcourt Belgique

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