Partez à la découverte de la Vallée du Cailly, son patrimoine industriel et son tissu urbain spécifique composé essentiellement de maisons ouvrières en bandes. Le cheminement proposé parcourt la forêt Verte, notamment sur des terrains escarpés offrant ainsi des vues panoramiques, et le Bois de l’Archevêque. Le passage sur le plateau d’Houppeville permet d’observer des zones en milieu rural.
24 km
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max. 155 m
min. 11 m
314 m
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Accessibilité | ||||
Style : En ville Publics : Randonneurs occasionnelsRandonneurs aguerris Thématique : Patrimoine |
Cet itinéraire n'est pas balisé. Il est recommandé de télécharger la trace gps pour se repérer sans difficulté. La ligne qui relie à partir de 1847 Rouen au Havre à travers la campagne cauchoise est dotée de 30 bâtiments pour l’accueil des voyageurs. Celle de Maromme, édifiée dans un style typiquement anglais, fait partie des rares à dater du début des chemins de fer dans notre région.
La commune d'Houppeville est née de l’essartage d’une partie de l’immense forêt de Silveison (ancien nom de la Forêt Verte) au XIe siècle par les moines de l’abbaye de St Ouen de Rouen. Elle se dote dès le XIIe siècle d’une église qui a été largement remaniée au fil des siècles.
L’essor de l’industrie textile a assuré la prospérité des communes de la vallée du Cailly mais aussi l’enrichissement des propriétaires d’usines. Ceux-ci se font construire de véritables châteaux à proximité de leurs établissements ou dans un cadre plus bucolique à l’exemple du « domaine aux loups ».
La gare de Malaunay est de style Tudor. Construite en 1846, elle fait penser à un cottage transplanté de la campagne anglaise au bord de la voie de chemin de fer Rouen-Le Havre.
Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la fabrication du textile se modernise. Cela se traduit par la construction tout le long de la vallée du Cailly d’immenses bâtiments industriels en briques, à l'instar de l'usine Offroy, véritable cathédrale dédiée à la filature du coton.
Le moulin de l'usine Delavigne - Pellerin a servi pendant un temps à la filature du coton avant d'être utilisé pour la fabrication de margarine à raison de plusieurs dizaines de tonnes par mois, destinée au ravitaillement d’une grande partie du pays mais également à l’exportation pour l’Angleterre.
L’exploitation de la ligne Rouen-Le Havre a nécessité la mise en place de nombreux ouvrages d’art pour franchir les vallées qui entaillent le plateau cauchois. Sur la centaine de ponts construits entre Rouen et Le Havre, Malaunay en possède deux parmi les plus grands.
L’essor industriel de la vallée du Cailly au XIXe siècle doit beaucoup aux industriels anglais. Ceux-ci ont notamment apporté de nouvelles méthodes de gestion du personnel avec la mise en place de cités ouvrières. La société Butler a ainsi construit en 1910 une cité réservée à ses ouvriers pour répondre à l’insuffisance du nombre de logements disponibles dans la commune.
Ce local diesel préservé par la commune du Houlme est le dernier témoin de l'épopée de l'usine Levavasseur. Au début du XIXe siècle, le Rouennais Jacques Levavasseur est un armateur maritime puissant qui s'est lancé dans l’industrie textile. A l’image de ses concurrents, Levavasseur s’implante le long des rives du Cailly sur la commune du Houlme et fait construire une vaste usine utilisant à la fois l’énergie hydraulique fournie par le Cailly et par une machine à vapeur pour faire fonctionner ses métiers. Ne manquant pas de capitaux, celui-ci ne lésine pas sur la qualité architecturale des bâtiments : entrée monumentale, frontons armoriés, écusson. Mais Jacques Levavasseur est aussi le symbole de l’intransigeance du patronat textile: Le Houlme est le témoin d’affrontements violents entre forces de l’ordre et ouvriers manifestants pour de meilleure conditions de travail.
De par sa taille, ses nombreuses pièces ou sa décoration, la maison Rondeaux est l’incarnation de la réussite de son propriétaire, riche bourgeois de l'industrie textile.
Inauguré en 1994, le musée de la Corderie Vallois est le premier musée industriel créé en France. On peut encore y voir les anciens bâtiments, ainsi que l'ensemble des machines, mues par la roue à aubes qui fait toujours vibrer l'édifice au rythme de la rivière.
Le Manoir Gresland demeure par les matériaux qui le composent et les techniques de construction employées, un magnifique exemple de l’architecture normande de la fin du XVIe siècle. Il appartenait en son temps à la famille Gresland, propriétaire de l'usine du 12 rue de l'Abbaye.
Symbole de l’industrialisation de la vallée du Cailly, la disparition des cheminées d’usine à partir des années 1960 va être le signe de la mort de l’industrie textile dans ce vieux bassin de production. La cheminée Gresland est l’une des dernières cheminées d’usine de la vallée du Cailly encore debout.
Située à l’angle des rues des Martyrs-de-la-Résistance et du Moulin à poudre, la maison Pélissier qui compte parmi les plus beaux édifices de la commune de Maromme, marque le souvenir de la production de la poudre à canon sur les bords du Cailly du XVIe au XIXe siècle. Ce bâtiment servait de logements aux maîtres poudriers.
L'originalité de la roue Tifine contrairement aux autres roues installées le long du Cailly au XIXe siècle, est d'utiliser une technologie issue de la construction navale, d'où sa très forte ressemblance avec les roues utilisées pour équiper les paquebots transatlantiques.
Construite au milieu du XIXe siècle, la halle abritait un pont roulant en bois permettant de déplacer sans effort les plaques de plomb fabriquées à Déville-lès-Rouen par la Compagnie française des métaux.
Cet itinéraire n'est pas balisé. Il est recommandé de télécharger la trace gps pour se repérer sans difficulté. Sur le terrain, vous trouverez des panneaux d'explication devant les principaux sites patrimoniaux.