En cours de description
L’association « Paysages et Sites de mémoire de la Grande Guerre » est une association fédératrice, fondée le 12 juillet 2011 par plusieurs départements français du front occidental de la Grande Guerre qui souhaitent une inscription sur la Liste du Patrimoine mondial.
L’association est régie par la loi du 1er Juillet 1901 et le décret du 18 Août 1901.
Composée initialement de 9 départements membres de droit, l’espace géographique de l’association s’est élargi en 2013 et 2014 à 5 autres départements supplémentaires. Elle compte aujourd’hui 14 conseils départementaux et comprend l’intégralité de la partie française du front ouest de la Grande Guerre.
Les départements adhérents sont les suivants :
Nord
Pas-de-Calais
Somme
Oise
Aisne
Marne
Ardennes
Meuse
Moselle
Meurthe-et-Moselle
Vosges
Haut-Rhin
Seine-et-Marne
Territoire-de-Belfort
Circuit décrit par Pascal G. (77).
V1.0 de mars 2016
2117 km
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max. 1341 m
min. 64 m
21350 m
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La nécropole de Saint-Hilaire-le-Grand, dans la Marne, rassemble les corps des soldats russes tombés sur le sol français lors de la Première Guerre mondiale. Située près du lieu-dit "Ferme de l'Espérance", sur la commune de Saint-Hilaire-le-Grand (Marne), d'une superficie de 3412 m2, elle a recueilli 915 corps (489 en tombes, 426 en ossuaire). L'une de ces tombes est celle d'un sous-lieutenant russe du 23e Régiment de marche des volontaires étrangers, mort pour la France le 8 juin 1940. Une centaine de morts y furent inhumés en 1916, puis une trentaine en 1917. Informations historiques Cette petite nécropole, conservée après la guerre, devint le cimetière de regroupement des sépultures russes. De 1922 à 1934, environ 750 corps y furent transférés en provenance de Loivre, Hermon-ville, La Neuvillette, Cormicy, Châlons-sur-Vesle, Suippes, Sézanne, etc. En 1957, 1960 et 1972, une dizaine de corps y furent encore ré-inhumés, dont 6 venant de Forbach (Moselle). En 1988, 35 autres corps exhumés à Charleville (Ardennes) du cimetière communal y furent enterrés. Le 16 mai 1937, l'association des officiers russes anciens combattants sur le front français, fondée en 1923 et dont le président d'honneur était le général Gouraud, inaugura avec les anciens de la Division marocaine, dans la nécropole, une chapelle commémorative dédiée aux 4 000 soldats russes tombés en France et sur le front de Salonique. Cette oeuvre fut réalisée par l'architecte et peintre Albert Benois dans le style orthodoxe du XVème siècle. Les cérémonies du souvenir regroupent toujours aujourd'hui les anciens combattants russes et français unis pour honorer les morts. Ils se recueillent dans la nécropole, chaque année, le dimanche de Pentecôte. Les militaires russes inhumés dans nombre de cimetières nationaux français sont des prisonniers de guerre capturés par l'ennemi à l'Est et ramenés en France pour effectuer des travaux forcés à l'arrière de son front. Bagnards soumis souvent à des conditions de vie inhumaines, ces malheureux soldats périrent par milliers. Les principaux cimetières où ils reposent sont en Moselle, à Metz (1280), Thionville (692), Riche (158); dans le Bas-Rhin à Haguenau (122), Sélestat (38), Strasbourg (149), Wissembourg (221), Plaine (26); la Meuse à Brieulles (123), Montmédy (127) ; la Meurthe-et-Moselle à Labry (358), Pierrepont (493), les Ardennes à Sedan Saint-Charles (379), Rethel (213), Vouziers (124) ; le Nord : Asseyent (260), Cambrai (192), Valenciennes (207) ; l'Aisne : Cerny-en-Laonnois (54), Effry (281), Saint-Quentin (117), etc. A Saint-Hilaire-le-Grand, près de la nécropole, existe un monument érigé durant la Grande Guerre sur les lieux de leurs premiers combats par les fantassins du 2e régiment spécial, et dédié à leurs morts. Sur l'une de ses faces, on lit : "Enfants de France ! quand l'ennemi sera vaincu et que vous pourrez librement cueillir des fleurs sur ces champs, souvenez-vous de nous, vos amis russes, et apportez-nous des fleurs". Point d'intérêt décrit par Pascal G. V1.0 mars 2016 source : cheminsdememoire.gouv.fr/fr/necropole-russe-de-saint-hilaire-le-grand
Construit en 1930, le mémorial commémore les offensives menées par l'armée américaine en 1918 pour réduire le saillant de St-Mihiel. Situé à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest du St Mihiel cemetery de Thiaucourt (Meurthe-et-Moselle) et à une quinzaine de kilomètres de la commune de St-Mihiel, le monument américain de Montsec, élevé sur une colline à 270 mètres, domine le lac de Madine. Œuvre du sculpteur Egerton Swarthout, le monument, construit en 1930 en pierre d'Euville, commémore les offensives menées par l'armée américaine du 12 au 14 septembre 1918 et du 9 au 11 novembre 1918, pour réduire le saillant de St-Mihiel. Une grande allée mène à une rotonde à ciel ouvert. Celle-ci se compose de colonnes cannelées, doriques, supportant un entablement où les noms des communes apparaissent en alternance avec des couronnes de laurier. Placée au centre de la rotonde, une carte en bronze rappelle l'emplacement des fronts du saillant de Saint-Mihiel. Endommagé lors des combats de 1944, l'édifice est restauré quatre ans plus tard. Monument en accès libre. Point d'intérêt décrit par Pascal G. V1.0 mars 2016 source : cheminsdememoire.gouv.fr/fr/memorial-americain-de-la-butte-de-montsec
World War I St. Mihiel American Cemetery est la troisième plus importante nécropole américaine d’Europe. Le mémorial est semblable au style architectural du monument de Montsec. En son centre se trouve une sculpture en forme d’urne grecque en marbre rose drapée et fichée d’une représentation de Pégase qui, dans la mythologie, représente l’envol de l’âme immortelle. Point d'intérêt décrit par Pascal G. V1.0 mars 2016
Le site de l'Association
www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/
Sur le site de la Somme dans la Première Guerre Mondiale
www.somme14-18.com/circuit-du-souvenir-lieux-memoire/projet-unesco-preservation-sites-memoire
www.paysages-et-sites-de-memoire.fr/wp-content/uploads/2014/11/cartesdesbiens.jpg
La labellisation couvre une grande variété de paysages :
- les terrains accidentés, portant la trace et les stigmates des combats, et/ou permettant de comprendre les batailles et opérations militaires (cf. le parc commémoratif terre-neuvien à Beaumont-Hamel, le monument au Corps d’armée australien à Le Hamel),
- les mémoriaux comme le Mémorial franco-britannique de Thiepval ou encore le Cairn de Contalmaison,
- les cimetières et nécropoles militaires, comme le cimetière des colonnes de Pozières ou la nécropole allemande de Fricourt,
- les sites symboliques, avec par exemple, la Basilique d’Albert, la Cathédrale d’Amiens, le château de Tilloloy….
Le projet porte plusieurs objectifs :
- Obtenir une reconnaissance internationale pour ces lieux de mémoire qui incarnent l’un des épisodes les plus déterminants de l’histoire mondiale.
- Permettre au plus de monde possible de connaître ces évènements, ces lieux et de se les approprier dans l’unité, la paix et le respect de la mémoire des hommes qui s’y sont battus.
- Apporter une protection aux sites de mémoires, souvent fragiles, qui sont, pour beaucoup des lieux publics ou destinés à le devenir.
- Préserver les sites de l’oubli, tant ils sont devenus symboliques et sacrés pour l’humanité, en les inscrivant notamment dans le tourisme de mémoire.
Bitume