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Description
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Points d'intérêt
Notes et avis
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Circuit Louis Piérard

Circuit Louis Piérard
Circuit Louis Piérard
Crédit : pnhp

Description

Journaliste, écrivain, poète, critique littéraire et critique d'art, académicien, conférencier éloquent, éducateur populaire, homme politique et grand humaniste, Louis Piérard a marqué son époque et notre région.

Cette promenade, crée en son honneur, vous en apprendra plus sur cet homme d'exception et vous garantira un bon bol d’air. Au programme : traversées de villages pittoresques, balade en pleine campagne, découverte de paysages insoupçonnés. Vous passerez également devant la maison où a vécu Louis Piérard ainsi que non loin du site du théâtre de verdure et de la première auberge de jeunesse de Belgique, tous deux créés sous l’impulsion de Louis Piérard.

Ce circuit a initialement été réalisé par l’A.S.B.L Sauvegarde des Voies Lentes et du Patrimoine Naturel, la Commune de Quévy et le Parc Naturel des Hauts-Pays. Merci à Madame Paulette Vandenhoven et à Monsieur Raoul Piérard pour leur aide dans cette adaptation numérique.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 07/02/2019
6.3 km
2 h
max. 91 m
min. 50 m
91 m
Styles : BaladeDécouverteÀ la campagne
Publics : FamilleRandonneurs occasionnelsRandonneurs aguerrisScolaire
Thématiques : CulturelTourisme de mémoire

Profil altimétrique

Point de départ

7 Rue Neuve , 7040 Quévy
Lat : 50.38745Lng : 3.94282

Étapes

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1

Tounez à gauche sur Rue Neuve

7 Rue Neuve 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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2

Tournez à droite

11 Rue Neuve 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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3

Tournez à droite sur Rue des Rocs

20 Rue des Rocs 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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4

Tournez à gauche sur Rue Louis Pierard

30 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
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5

Prenez le sentier sur votre droite

4 Rue Notre Dame de Lorette 7040 Quévy
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6

Serrez à droite

3 Rue Notre Dame de Lorette 7040 Quévy
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7

Tournez à droite sur la N546

2 N546 7040 Quévy
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8

Tournez à gauche sur la Rue des Prêtres

9 Route Provinciale 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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9

Tournez à gauche sur Rue du Charbonnage

1 Rue du Charbonnage 7040 Quévy
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10

Empruntez le sentier sur votre droite

3 Rue d'Asquillies 7040 Quévy
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11

Tournez à droite sur Chemin de Ciply

Chemin de Ciply 7040 Quévy
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12

Tournez à gauche sur Rue du Monument

1 Rue du Château 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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13

Traversez la route et empruntez le sentier face à vous

8 Rue des Montrys 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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14

Serrez à droite

10 Rue des Montrys 7040 Quévy
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15

Continuez tout droit

20 Rue des Montrys 7040 Quévy
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16

Traversez la route et continuez sur le sentier face à vous

38 Route Provinciale 7040 Quévy
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17

Tournez sur le sentier à votre droite

3 Chemin d'Harveng 7040 Quévy
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18

Tournez à droite

3 Rue du Coron 7040 Quévy
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19

Tournez à gauche sur Rue Louis Pierard

2 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
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20

Tournez à gauche sur Rue du Peuple

2 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
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Points d'intérêt

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L'enfance de Louis Piérard

Louis Piérard naît le 7 février 1886 à Frameries, au sein d'une famille modeste. Ses deux grands-pères étaient ouvriers mineurs, l’un s’étant élevé jusqu’au grade de porion. Il est l’aîné de quatre enfants, fils de Firmin, artisan boucher, qui deviendra bourgmestre de Frameries et de Marie Félicie Harvengt. Il grandit parmi les mineurs du Borinage et fréquente l'Athénée royal de Mons, où il se révèle un brillant élève. Sources : www.patanima.be Guide explicatif de l'Espace Muséal Louis Piérard

1 Rue du Peuple 7040 Quévy
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Église Saint-Martin

L'église Saint-Martin a été consacrée en 1617 par Mgr François Van der Burch, archevêque de Cambrai, comme le rappelle une pierre commémorative toujours en place dans l'église. C'est à la requête de François Hanot, seigneur de Bougnies, que l'église est consacrée et sûrement bâtie.

19 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
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Le By

Le By se forme à la frontière française en poursuivant le ruisseau français du Bléron qui prend sa source à Malplaquet. Il passe à Aulnois, Blaregnies, Quévy-le-Petit, Bougnies, Asquillies, Ciply, Mesvin pour terminer sa course dans la Trouille à Hyon. Il mouvait autrefois plusieurs moulins hydrauliques. Son eau est qualifiée de médiocre vu qu’il récolte, comme beaucoup d’autres ruisseaux, tous les égouts des habitations, ainsi que divers affluents (le Louvroit, le ruisseau de Rogneaux, le Saulnois, le Prisart, le Lombrai, la Fontaine-Foreuse…) aussi fortement pollués. Il aurait besoin d’un assainissement et d’un changement de comportement de la population pour retrouver sa qualité perdue. Parfois, on l’appelle aussi le Bometeau ou Blametiou. Source : www.quevy.be

3-11 Rue des Rocs 7040 Quévy
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Maison de Louis Piérard

Louis Piérard s’installe à Bougnies en 1931 dans cette petite maison achetée à l’une de ses connaissances (le garde-champêtre Emile Grégoire). À l’avant se trouve une terrasse qu’il restaure à son arrivée. Vous pouvez voir dans les images le croquis préparatoire de la maison réalisé le 29 août 1936 par le peintre montois Arsène Detry (1897-1981) qui montre la vue que pouvait avoir Louis Piérard depuis la terrasse de sa « maison de campagne». Car il s’agit en fait d’une résidence secondaire. Quand il n’est pas en voyage à l’étranger, Louis Piérard réside à Forest, avenue Victor Houzeau. Il séjourne à Bougnies pendant les mois d’été. Néanmoins sa femme et ses trois filles demeurent souvent plus longtemps dans cette petite maison. Louis Piérard a alors 45 ans. C’est déjà un homme politique connu et influent du courant socialiste dans le Borinage. Il a déjà effectué de nombreux voyages à l’étranger, côtoyé de grands hommes, défendu de grandes causes… Pourquoi choisit-il de s’installer dans cet endroit et surtout dans une habitation modeste ? Pour le savoir, écoutez le commentaire audio disponible. Voix : Paulette Vandenhoven Source : www.patanima.be

10 Rue des Rocs 7040 Quévy
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Ancienne école et maison communale

Cette haute bâtisse construite en L à la fin du 19ème siècle, dans un esprit éclectique teinté de néoclassicisme, a une riche histoire. Elle fit office de maison communale et d'école. Elle est aujourd'hui convertie en habitation. Baies en plein-cintre surmontées des cartouches identifiant les anciennes fonctions et rives de toitures en bois festonné en sont les caractéristiques principales. À l'avant-plan, dans le jardinet clos d'un muret à superstructure en béton ajouré, se trouve une petite dépendance basse contemporaine de l'ensemble. Source : Thérèse Van Den Noortgaete (via www.wallonie.be - inventaire du patrimoine immobilier culturel)

47-57 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
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Coup de coeur pour Bougnies

Dans la Revue socialiste n°7 parue en septembre 1939, Louis Piérard nous livre son « coup de cœur » pour Bougnies. Écoutez-le dans le commentaire audio disponible. Voix : Paulette Vandenhoven

52 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
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Château de Bougnies

Attention ! Ceci est une propriété privée. Ne pas y accéder. L'ancien château de Bougnies, isolé dans une vaste propriété arborée marquant l'entrée opposée du village, est accompagné d'une ferme et de dépendances. Cette bâtisse d'aspect hétéroclite remonte au 18ème siècle. Elle conserve une façade originelle ouverte sur le parc, alignant des baies de style tournaisien soulignées d'un bandeau. Édifiée comme gentilhommière (l'habitation d'un « gentil », c'est-à-dire d'un noble de naissance), elle a été agrandie et recomposée à la charnière des 19ème et 20ème siècles, peut-être en 1909 lors du rachat de la propriété : gradins aux pignons, tourelle et ailes néoclassiques, ainsi que remaniement partiel de la face sur cour en sont les témoins principaux. Source / "Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy" par Belgique. Ministère de la Région wallonne. Direction générale de l'aménagement du territoire, du logement et du patrimoine.

8 Rue Notre Dame de Lorette 7040 Quévy
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Chapelle Rue Notre-Dame de Lorette

À l'arrière du Parc du château se trouve la chapelle Notre-Dame de Lorette. Remarquable et imposante, celle-ci fut élevée par Gabriel Rinchant. Un cartouche porte la dédicace fort endommagée "CETTE STATION/... HONNEUR DE/ DIEU ET NOTRE-DAME DE LORETTE ET PAR LE/ ....../ ABR... / AN 1725. Elle comporte un socle à refends et une niche à ailerons sous corniche moulurée avec amortissement incurvé étêté de sa croix.

8 Rue Notre Dame de Lorette 7040 Quévy
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L'homme politique

Jeune écolier déjà, Louis piérard va lire, au coin des rues, à haute voix, « l’Echo du Peuple » pour les analphabètes de son village. À seize ans, on le hisse sur les tables de café pour répandre la bonne parole, celle de ceux qui luttent pour le suffrage universel. Encore adolescent, Louis Piérard prend part à des « métingues » (réunions publiques) que l’on organise dans les corons. Il est attaché à la démocratie parlementaire. Il a une répulsion profonde pour toute forme de violence et rejette toute forme d’extrémisme. Le pacifisme et l’antimilitarisme demeurent le fondement de sa pensée et de son action. Il opte pour ce qu’il appelle le « pacifisme pratique » et cite Jaurès : « si tu veux éviter la guerre, prépare la paix ». Louis Piérard pense que le message d’émancipation du socialisme concerne tout autant les intellectuels, les petits commerçants, les agriculteurs que les prolétaires de l’industrie. Le 16 novembre 1919, il est élu député de Mons dans la mouvance socialiste. Il est l’auteur de textes législatifs efficaces et précis, qui sont la démonstration éclatante de sa parfaite aptitude à une action constructive que son imagination d’artiste portait plus haut et plus loin que la courte vue des « réalistes ». » (Georges Bohy) C’est aussi un grand parlementaire qui déborde d’idées et d’initiatives. Il s’intéresse aux multiples aspects de ce que l’on dénomme aujourd’hui la politique culturelle, à la protection du patrimoine artistique, à l’urbanisme, aux manuels scolaires, à l’administration des Beaux-Arts, au statut de la Radio-Diffusion, aux métiers d’Art, aux bibliothèques publiques, à la protection des monuments et sites… Il est membre de la commission permanente de l’Instruction publique. En 1929 il fait voter la loi instituant « l’œuvre nationale de l’éducation populaire pour les loisirs du travailleur ». Il combat par la parole et par la plume le fascisme et le nazisme. Il s’attache à sauver leurs victimes. Ardent défenseur de tous les exilés, il obtient pour eux le droit d’asile en Belgique et leur naturalisation quand c’est possible. Il veut pour son pays un rôle de terre d’accueil. De 1932 à 1940, il est Président de la Fédération boraine du Parti ouvrier Belge. Il préside le Conseil Supérieur de l’éducation Populaire et de l’Office National des loisirs du travailleur et l’Association de propagande artistique à l’étranger et l’Office National des Musées. Sources : www.patanima.be

8 Rue Notre Dame de Lorette 7040 Quévy
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Le Mayeur de Bougnies

Depuis 1830, la commune avait eu comme bourgmestres des gens d’une même famille. Louis Piérard s’empare de l’écharpe de mayeur en 1932 avec… six voix d’avance ! En quelques années, il transforme le visage de son village : éclairage public, voiries rénovées, nouveaux locaux scolaires, ... Durant ses absences, il délègue son pouvoir au premier échevin, Léon Delplanque. Il lui demande de « pratiquer une politique de concorde, de surmonter tous les ressentiments et d’administrer la commune dans l’intérêt de tous. » Sources : www.patanima.be Guide explicatif de l'Espace Muséal Louis Piérard

8 Rue Notre Dame de Lorette 7040 Quévy
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Taverne-restaurant

"La Cigogne" est une taverne-restaurant qui date des années 50 comme en témoignent les photos d'époque disponibles. Déjà à l'époque de Louis Pierard, on venait en masse et dans la bonne humeur dans cet hotel-café-restaurant que l'on appelait alors "Le Chalet de la Cigogne". Les propriétaires étaient les dénommés Huet-Dupont. Le bâtiment est signé par l'architecte A. Henaut de Cuesmes. Volume traditionnel présentant une étonnante façade-pignon enduite, traitée dans l'esprit art déco typique de l'entre-deux-guerres. Géométrisation dans la modénature des baies, relief des encadrements et horizontalité marquée par des cordons fortement proéminents en sont les caractères principaux. N'hésitez pas à y faire escale avant de reprendre la balade.

7 Route Provinciale 7040 Quévy
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Le globe-trotter polyglotte

En rhétorique à l’Athénée de Mons, Louis Piérard remporte le prix national de néerlandais. Il a également une connaissance approfondie de plusieurs langues étrangères : le néerlandais, l’anglais, l’espagnol, l’allemand et l’italien. Pas étonnant qu'il devienne alors un véritable globe-trotter. Il dira d'ailleurs : « Je suis un pigeon voyageur qui revient toujours au colombier » Louis Piérard voyage beaucoup. On le retrouve comme reporter aux États-Unis, au Canada, en Tchécoslovaquie, au Mexique, au Pérou, en Argentine, en Afrique du Nord, au Congo Belge, en Asie mineure... Ses souvenirs feront l'objet de plusieurs volumes, comme « Films brésiliens », en 1921, reportage, et « Rimouski-Puebla », du Canada au Mexique, en 1931. Sources : www.patanima.be

11 Rue du Château 7040 Quévy
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Ancien château d'Asquillies

11 Rue du Château 7040 Quévy
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Cimetière d'Asquillies (Commonwealth)

L’Empire britannique a choisi d’enterrer ses morts sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale près des lieux où ils étaient tombés, et de ne pas les rapatrier dans leur pays d’origine comme l’avaient réclamé de nombreux politiciens et familles en deuil. Aujourd’hui, la CSGC (la Commission des sépultures de guerre du Commonwealth) s’occupe des sépultures de 1,7 million de membres des forces du Commonwealth dans 2500 cimetières dans plus de 170 pays. Ce cimetière compte une tombe du Commonwealth. Au fait, saviez-vous que c'est à Louis Piérard que l'on doit "le Soldat inconnu" ? En 1920, il est jeune député lorsqu'il entre une proposition de loi en vue la glorification d’un soldat mort non identifié : « Qu’un soldat belge inconnu, prit au hasard, soit ramené à Bruxelles et qu’il soit placé dans un sarcophage de pierre ou de bronze simple de ligne devant le Palais de justice » La proposition sénatoriale sera retenue et placera le Soldat Inconnu sous la colonne du Congrès, symbole de la Belgique unitaire.

2 Rue du Charbonnage 7040 Quévy
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Le charbonnage d'Asquillies

Vous êtes ici au pied du terril d'Asquillies. En effet, le village a lui aussi été le théâtre de l'exploitation minière. Une première demande de concession pour extraire la houille sous Ciply, Mesvin et Asquillies fut formulée le 16 mai 1838. C'est en 1839 qu'est constituée la Société Civile des Charbonnages de Ciply. Elle prit le nom de Société Anonyme du Charbonnage de Ciply en 1865. Les puits d'extraction furent foncés à partir de 1862 et deux autres puits (n°3 et 4) furent par la suite foncés à Asquillies. Le siège fut alors exploité par la société métallurgique de Sambre et Moselle puis la Société Anonyme des Charbonnages d'Hyon Ciply avec la participation de la S.A. du Midi de Mons. Le siège d'Asquillies fut arrêté en 1922. On peut encore voir les fondations de différents bâtiments dans la prairie.

Chemin de Ciply 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Chapelle Notre-Dame de Miséricorde

Cette chapelle a été construite vers la moitié du 19ème siècle. Placée à l'écart du village, en retrait de la route menant à l'ancien charbonnage, ce petit édifice peint de plan hexagonal sobrement décoré est daté de 1834 par le cartouche intérieur. Il est agréablement situé, bénéficiant du site champêtre ombragé par l'ample ramure d'un charme.

Chemin de Ciply 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Ancienne église Notre-Dame

Cette ancienne église, construite en pierres et en briques fut construite à la fin du XVIIIème siècle. Elle est juchée sur une butte et entourée de son vieux cimetière. En 2014, celle-ci fut vendue par la commune à un particulier. Cette personne, Monsieur Carboni, a pour ambition d'en faire son habitation ! Dans le chœur et la nef centrale, un salon et un billard seront installés, tandis qu’une cuisine et une salle de jeux prendront place dans les deux bras du transept, où des mezzanines seront créées pour les chambres. Un projet original.

Chemin de Ciply 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Statue dédiée à Notre-Dame de Lourdes

8 Rue des Montrys 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Le journaliste

À vingt ans, Louis Piérard entame sa carrière de journaliste et entre à l’ « Avenir du Borinage » puis au « Journal de Charleroi », à la « Meuse », au « Soir ». Il est correspondant du « Temps », du « Monde », de la « Dépêche de Toulouse », du « Times » et du « Daily News », de journaux suisses et même de la « Prenza », journal argentin. Il achèvera sa carrière journalistique comme rédacteur au « Peuple ». Louis Piérard collabore à de nombreux journaux et périodiques, comme le « Thyrse », l’ « Art moderne », la « Société nouvelle », le « Pourquoi pas? ou le « Mercure de France », mais aussi à des publications étrangères. En 1911, il crée sa propre revue, l'hebdomadaire illustré et humoristique le « Passant ». Sources : www.patanima.be

10-16 Rue des Montrys 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Asquillies plage

Une forêt, des herbes folles, un ruisseau discret qui se faufile entre les arbres… À la rue des Montrys, en contrebas de la route provinciale, le silence, les clapotis de l’eau et les gazouillis sont seulement entrecoupés par les passages réguliers de voitures sur le pont. On est à cent lieues de s’imaginer que jusque dans les années 60, les rives du By étaient le point de rassemblement de toute une génération. Les cris des enfants qui sautent du plongeoir, les rires éclatants des jeunes filles en fleurs se rendant à leur premier bal, les échos des conversations mêlés aux sons des mazurkas, des valses, et aux odeurs des frites chaudes et de la bière y rythmaient les après-midi dominicaux. C’était ça, Asquillies-plage. Le dimanche quand il faisait bon, c’était la foule. Au bar, il n’y avait pas moins de trois garçons de café. On y allait en promenade. Les gens venaient à vélo. Un orchestre jouait. Ils avaient installé une piste de danse et les jeunes venaient là pour fréquenter. C’est même là que ma sœur a rencontré l’homme qui est devenu son mari, » se souvient avec nostalgie une habitante du quartier... Source : la Province (16 avril 2015)

32 Rue des Montrys 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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L'écologiste avant la lettre

Sur votre droite, vous pouvez apercevoir le bois des Montrys. L'occasion de rappeler que Louis Piérard fut un passionné de nature, de bois, de parcs, de forêts. En 1909, il publie d'ailleurs « Aimons les arbres » (éditions Dufrane-Friart à Frameries), une anthologie de textes évoquant la magie de la nature, de Ronsard aux auteurs contemporains tels que Verhaeren, Paul Fort, Francis Jammes, Colette,...). Il sauve le bois de Colfontaine menacé par un projet industriel. Il en dit : « C’est non seulement l’unique appareil respiratoire du noir pays borain mais un endroit charmant tout plein de souvenirs historiques, littéraires ou de légendes » (Louis Piérard « Aimons les arbres , 2ème édition, Frameries 1910, p. 205) Le 17 mai 1986, un sentier portant le nom de Louis Piérard a été inauguré dans le bois de Colfontaine.

30 Rue des Montrys 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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La voix de Louis Piérard

Dans l'extrait audio disponible, nous vous proposons un document rare, fourni par la famille Piérard. Il s'agit d'un enregistrement de la voix de Louis Piérard lors d'un discours prononcé à l'occasion de l'oraison funèbre aux obsèques de James Ensor le 19 novembre 1949, au cimetière de Mariakerke (Ostende).

34 Route Provinciale 7040 Quévy
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L'animateur au service des arts

Louis Piérard est amoureux de la beauté sous toutes ses formes, éclatantes ou cachées. Il la voit aussi bien sur une cime de l’Atlas que sur un terril borain, sur un canal vénitien que sur l’aile argentée d’un avion. Toute sa vie, il dépense une grande partie de son énorme et incessante activité à la gloire de la peinture et de la poésie, des artistes et des poètes. Pour lui, l'art revêt une signification sociale: il doit aider à promouvoir l'éducation du peuple, ce qui ne va pas sans un engagement personnel. En 1906, il a vingt ans. Sur le modèle de Jules Destrée à Marcinelle, il crée à Frameries une Université populaire, la deuxième du pays. Il organise une exposition de peinture dans le grenier de l’école communale. Il y accroche de grandes toiles amenées de la gare à l’école dans la charrette de son grand-père. Il organise les premières expositions d’art belge à l’étranger. En 1932, il fonde l’œuvre nationale des Beaux-Arts. En 1938, il est à l’origine de l’asbl « Art et Industrie », qui œuvre en faveur du renouveau de l’Artisanat d’Art en Belgique. On lui doit le tombeau de Verhaeren, son ami et guide spirituel, au bord de l’Escaut et la sauvegarde de sa maison champêtre à Angre ruinée par la guerre de 1914. Louis Piérard était l’ami des artistes. Dans la rubrique des arts au journal « Le Peuple » et dans diverses commissions, il prenait leur défense. "Par son talent d’écrivain il tentait de faire aimer les œuvres qu’il défendait, ne perdant pas son temps à aligner des mots méchants pour blesser les artistes dont l’art ne s’accordait pas à sa sensibilité. N’étant pas vaniteux, il ne se croyait pas infaillible et respectait le travail quel qu’il soit." (Léon DEVOS) Sources : www.patanima.be Guide explicatif de l'Espace Muséal Louis Piérard

3 Chemin d'Harveng 7040 Quévy
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L'homme de lettres

Louis Piérard était à la fois conteur, folkloriste, poète, critique d’art, biographe et historiographe. On lui doit 9 recueils de poésie (de 1907 à 1945) dont « London sketches », « Images boraines », « De flammes et de fumées »,…). On dira de ces œuvres : « une poésie douce et familière, émue devant l’homme et les paysages de sa région natale. » Il écrivit 13 ouvrages en prose (de 1913 à 1946) dont des récits de voyage. « On a volé l’Agneau Mystique », basé sur un fait réel, est son seul roman. Louis Piérard est le premier auteur à écrire un ouvrage sur Vincent Van Gogh (« La Vie tragique de Vincent Van Gogh », 1924). Il y dépeint la passion de l'absolu qui dévore l'artiste et la lente évolution de sa personnalité sauvage et solitaire. Cette biographie a été traduite en plusieurs langues et demeure considérée comme une référence. Louis Piérard a mis ses pas dans ceux de l’illustre peintre. Il l’a suivi depuis la maison de Cuesmes en passant par Wasmes jusqu’à Paris, Auvers, Arles et la triste cellule de Saint-Rémy en Provence. Il a interrogé ceux qui avaient connu le pasteur protestant et ainsi recueilli des témoignages uniques, qui ont été repris par tous les biographes du maître hollandais dans le monde. En 1925, Louis Piérard, conteur plein de tendresse et d’imagination, il signe un recueil de nouvelles au style vigoureux et précis avec « Les Trois Borains ». Il est imprégné dans toutes ses fibres par son terroir natal. L’homme est un régionaliste en même temps qu’un grand voyageur, un curieux régionaliste qui touche l’universel avec tout son cœur. Il a traduit du néerlandais un Roman de Van Schendel, de l’anglais une comédie de Drinkwater, de l’espagnol une Thérèse d’Avila. Il publia 6 volumes de critique d’art et d’innombrables "papiers". Rik Wouters, Constantin Meunier, Édouard Manet, Pierre Paulus, James Ensor, Constant Permeke, Félicien Rops bénéficieront de ses talents d'observateur. Il crée en 1922 l’une des premières sections du Pen Club international dont il sera, pendant vingt-cinq ans, le président et l’animateur en Belgique. Le 13 mars 1948, il est le premier Borain reçu à l’Académie royale de Langue et de Littérature françaises (créée par Jules Destrée). Sources : www.patanima.be

8 Chemin d'Harveng 7040 Quévy
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L'ancien moulin de Bougnies

Le moulin de Bougnies était un moulin à eau sur le By. Il fut bâti avant 1321 et a cessé de moudre en 1920. La ferme existe toujours (rue des Corons) mais il est impossible d’apercevoir le dispositif du moulin. Seule subsiste une belle vanne sur le pont et un déversoir établi sous la rue. Vu le faible débit du cours d'eau, on peut ici parler d'un pont-barrage. Sur le côté amont du pont, un portique de pierre est associé au déversoir. Il commandait une vanne par l’intermédiaire de deux crémaillères. Ces dernières présentaient la particularité d'être associées à un système de vis sans fin permettant un mouvement exactement coordonné. En fermant cette vanne, on provoquait une remontée de l'eau en amont du pont-barrage. On peut croire à cet égard que l'espace compris entre la rue Piérard et la rue Neuve, les deux rues étant établies en parallèle de part et d'autre du cours d'eau, était à usage de retenue d'eau. Les terres l'encombrant à l'heure actuelle seraient le résultat de l'accumulation des alluvions dans la réserve du moulin. Sources :www.molenechos.org Jules Dewert, "Les moulins du Hainaut. Arrondissement de Mons", Annales du Cercle d'Histoire et d'archéologie de Baudour, t. 4, 1939, p1-102 G.Bavay, "Patrimoine et histoire des moulins du Hainaut - inventaire descriptif", Analectes d'histoire, tome XI, Mons, Hannonia, 2008, p.293-294 "Moulins en Hainaut", Mons, Hannonia/Bruxelles, Crédit Communal, 1987

1-7 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
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Le Centre de Délassement et de Loisirs

Dès son accession au poste de bourgmestre en 1932 vient à Louis Piérard l’idée de créer un centre de délassement et de loisirs destiné à la population de l’ensemble du Borinage. « Nous ferons de Bougnies un des hauts lieux de l’éducation populaire, un centre de culture qui contribuera à augmenter encore la dignité ouvrière. Pendant leurs heures de loisir ou leurs congés, les travailleurs, s’ils ne voyagent pas, doivent déserter les corons empestés et se retremper au sein de la belle nature. Ils doivent changer d’air et de décor, se dépayser. » Il faut dire que Louis Piérard use de tout son art de diplomatie pour trouver les fonds nécessaires et vaincre les oppositions. L’architecte liégeois Marcel Chabot réalise les plans d’aménagement. Le centre de délassement et de loisirs abrita ce bâtiment contenant une auberge de jeunesse (la première de Belgique !) avec quatre-vingts lits, un café-restaurant, un petit musée du terroir, une plaine de jeux et de sports pour adultes et enfants. L'auberge fut ensuite reconvertie en école. Devenue insalubre, les élèves de Bougnies durent ensuite déménager dans des préfabriqués que vous pouvez encore voir sur le site. Aujourd'hui, l'école n'est plus en activité mais quelques chaises sont encore présentes dans ce qui fut la cour de récréation, comme si le temps s'était arrêté. Sources : www.patanima.be Guide explicatif de l'Espace Muséal Louis Piérard

1-7 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Théâtre de Verdure

En 1936, après un long combat, les congés payés sont inscrits dans la loi. Louis Pierard a alors l'idée de mettre en place un espace dédié non seulement aux loisirs mais aussi à la culture. Il se lance alors dans le projet du Théâtre de Verdure. Il a fallu biaiser pour obtenir les subsides : les plans du théâtre ont d'ailleurs été baptisés « Plateau de gymnastique ». Louis Piérard a fait tailler les gradins de l’amphithéâtre par de jeunes chômeurs. Ils pouvaient accueillir mille personnes. L’artiste Dolf Ledel créa la sculpture “Vivre” qui orne toujours la scène du théâtre. La cérémonie inaugurale a lieu le 6 août 1939 sous un soleil radieux. Le public est venu en masse. Sur la scène, on note la présence de deux ministres, de politiciens, de nombreux artistes peintres, de musiciens, de sculpteurs, d’hommes de lettres et du Prince Eugène de Ligne. Les événements de mai 1940 freinent les activités du centre. Après la guerre les activités reprendront de manière régulière jusqu'à la mort de Louis Pierard qui marque un arrêt fatal pour ce lieu si spécial. Le Théâtre de Verdure Louis Piérard subit les affres du temps. Ses colonnes appellent au secours de leurs fissures, ses fenêtres nues se demandent où sont passées les chapes de béton qui les recouvraient. Ses 1000 places assises, lui faisant face, ont disparu depuis bien longtemps, dévorées par la végétation. Mais une association de faits s’organise pour le sauver ! Nommée « Restauration et Sauvegarde du Théâtre de Verdure Louis Piérard », elle essaie d’attirer l’attention sur ce patrimoine. Comptant aujourd’hui 8 membres, elle est principalement constituée de conteurs qui font revivre le lieu chaque année, lors des journées du patrimoine, via des balades contées, depuis 2003. Paulette Vandehoven, fondatrice de l'association, nous en parle avec passion dans le commentaire audio disponible. Sources : www.patanima.be

9-17 Rue du Coron 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Chapelle Notre-Dame de Bonsecours

Cette chapelle, abritée par un lilas, est de forme sobre mais soignée. Un cartouche en losange rappelle qu'elle a été "ÉRIGÉE / ET / CONSTRUITE / EN / L'HONNEUR / DE NOTRE DAME DE BON SECOURS / PAR JEAN WAUTIER / TAILLEUR DE / PIERRES / À MONS / 1833 "

7 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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La disparition de Louis Piérard

En 1951, en dépit d'un état de santé défaillant, Piérard tient à siéger dans le jury qui allait remettre le Prix du Prince Rainier de Monaco à Paris, en compagnie de Colette. C'est là qu'il meurt le 3 novembre à l'âge de 65 ans. Colette dira sa tristesse : "L'homme charmant, l'érudit académicien d'une confortante urbanité, nous venons de le perdre : il faudra que nous acceptions cette disparition à laquelle nous ne sommes pas encore faits. D'une couche d'infirme, la mort d'un pareil ami est amère. Je pense tristement à Piérard" (dans savoir et Beauté", n° spécial 11-12, "Hommage à Louis Piérard", 1951) Il est enterré au cimetière de Frameries auprès de son épouse Marguerite Fauconnier. Cependant, la mémoire de l'homme est toujours bien vivante. Une fondation Louis Piérard a d'ailleurs été crée. Elle est présidée par son propre neveu, Monsieur Raoul Piérard. Un espace muséal lui est également dédié à l'hôtel de Ville de Frameries. Monsieur Raoul Piérard nous en dit plus sur son travail de mémoire dans l'extrait audio disponible. Sources : www.patanima.be Guide explicatif de l'Espace Muséal Louis Piérard

11 Rue Louis Piérard 7040 Quévy
- Parc Naturel des Hauts-Pays -
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Auteur de la donnée

24 rue des Jonquilles 7387 Onnezies Belgique

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