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Le Moyen-Âge dans la région de la Haute Senne - Horrues, Braine-le-Comte, Steenkerque.

Le Moyen-Âge dans la région de la Haute Senne - Horrues, Braine-le-Comte, Steenkerque.
Crédit : Le Courant d'Art

Description

La fondation Églises Ouvertes vous propose de découvrir l’époque médiévale à travers la visite de différentes églises. Fièrement dressées depuis des siècles, elles sont les témoins de l’histoire locale. Avec les châteaux et les fermes, ces lieux de culte racontent une époque et ses coutumes.

Tout au long de ces circuits, vous suivrez un petit personnage, « sans nom et sans âge ». Il vous fera voyager dans les terres du comté de Hainaut. Pour vous, il ira à la rencontre de personnages historiques et légendaires de la région.

Le circuit commence en pleine campagne, sur la place d’un petit village en hauteur. Vous en saurez plus sur saint Martin et saint Hubert et leurs animaux fétiches. Après il vous emmènera sur les traces de Baudouin IV le bâtisseur, à Braine-le-Comte. Enfin, il faudra suivre la vallée de la Brainette jusqu’à Steenkerque, le village des moulins et de Guillaume de Gavres, seigneur et veilleur de l’église.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 24/05/2018
20 km
2 h
min. 99999 m

Accessibilité

Styles : BaladeDécouverte
Publics : RoutardRandonneurs occasionnelsAdolescentsCyclistes
Thématiques : CulturelPatrimoine

Profil altimétrique

Point de départ

7060 Soignies
Lat : 50.60865Lng : 4.04234

Points d'intérêt

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Eglise Saint-Martin

Un des plus grands villages du pays, établi sur un promontoire dominant la Senne, Horrues entretient depuis toujours un lien très fort avec Soignies et sa collégiale. En effet, le chapitre de Soignies détenait le pouvoir spirituel ainsi que l’autorité seigneuriale sur la localité. L’église surplombe tout le village. Construite entre le XIIe et le XIIIe siècle, elle symbolise parfaitement la transition progressive du roman vers le gothique. La tour ouest et les contreforts pour le premier, le porche pour le second. Dirigez-vous vers ce porche faisant office d’entrée. Auparavant, cet espace, joint à la nef, était la chambre communale. Entre ces quatre murs, les autorités rendaient la justice gracieuse (ventes de biens entre particuliers par exemple) : les têtes de lion de chaque côté de la porte sont les symboles de ce pouvoir temporel. Juste au-dessus, dans la niche du fronton, une petite statue représente quant à elle le pouvoir spirituel du lieu : un soldat à cheval coupe la moitié de son manteau pour le donner à un homme. C’est saint Martin dont la légende se résume à une seule scène, un seul geste, celui du partage. Un jour où il est en mission à Amiens, cet ancien soldat roman romain, né au IVe siècle, se prend de pitié pour un pauvre et lui offre la moitié de son manteau. Un simple geste de charité et d’entraide… Cependant, la nuit suivante, il voit le Christ en rêve portant cette moitié donnée si généreusement. Ne voulant croire à une coïncidence, le soldat se fait baptiser aussitôt avant de partir sur les routes de l’Europe répandre la bonne parole. Il devient par la suite un saint évangélisateur, très apprécié des paroisses. À l’intérieur de l’église, au fond à droite, un ensemble sculpté représente la légende de saint Hubert. - Je rêve, ou un homme s’est agenouillé devant un cerf ? - Attention petit, ce n’est pas n’importe quel cerf… C’est « le » cerf. Et devant lui, c’est saint Hubert qui se prosterne. Les scènes de ce retable se déroulent dans un décor somptueux de style gothique flamboyant (de petites flammes se dessinent dans les arcades). La mise en scène, la décoration et surtout la présence de célèbres personnages bibliques : tous ces éléments concourent à donner une importance capitale à cet évènement légendaire. A l’époque, on célèbre beaucoup les saints locaux comme saint Hubert. Seigneur passionné de chasse aux VIIe-VIIIe siècles, il la pratique même un vendredi saint ! Ce jour-là, bien entendu, personne ne l’accompagne. Parti seul dans les bois, il se retrouve face à un grand cerf blanc portant une croix lumineuse. Se sachant en présence d’un être remarquable, le seigneur Hubert le pourchasse sans que jamais l’animal ne se fatigue. Mais tout à coup, la bête se retourne vers Hubert et lui demande solennellement de ne pas oublier ses devoirs envers Dieu. - C’est vrai, Hubert. On n’a pas idée d’aller chasser un vendredi saint ! Ça ne se fait pas ! Après s’être confondu en excuses, le seigneur rentre dans les rangs. Il devient par la suite évêque de Tongres et de Maastricht puis saint patron de la ville de Liège.

Place d'Horrues 7060 Soignies
- Open Churches -
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Eglise Saint-Géry

Cette petite ville tire en partie son nom de la Brainette, rivière prenant sa source dans le bois de la Houssière tout proche et se jetant dans la Senne quelques kilomètres plus loin, à Steenkerque. Cette entité s’appelle alors Braine-la-Wilote et fait partie des possessions des chanoines de Sainte-Waudru (Mons). Quelques familles s’y sont installées, vraisemblablement sous l’autorité d’un seigneur « de Braine ». Le nom de la ville trahit également ses liens avec un des comtes de Hainaut : Baudouin IV. Il y construit en 1051 un beffroi (les derniers vestiges se trouvent en face de la tour de l’église) et un château pour défendre au mieux la frontière de son comté face au Duché de Brabant. La future cité devient par la suite une importante châtellenie, composée d’une douzaine de localités. Baudouin IV, appelé également « Baudouin le bâtisseur », a vécu au XIIe siècle. Grand bâtisseur d’églises et de palais, il guerroya pendant des années pour essayer de conquérir le comté de Flandre. Finalement, les deux adversaires choisirent de marier leurs enfants, réunissant ainsi les deux comtés, mais pour un temps seulement. L’église de Braine-le-Comte est attestée depuis le XIIe-XIIIe siècles. Cependant, de l’époque médiévale, seuls les soubassements ont subsisté : à l’extérieur, la partie basse en schiste le long des bas-côtés. À l’intérieur, deux statues médiévales valent particulièrement le coup d’œil. Une Vierge à l’enfant tout d’abord. Elle porte le Christ sur son bras droit, tandis que ce dernier tourne les pages du livre qu’elle tient de sa main gauche. Le détail n’est pas sans rappeler la Vierge à l’Enfant de la collégiale de Soignies. Elles sont toutes deux gothiques, toutes deux très gracieuses, portant des robes épousant les courbes de leur corps. Les vêtements de celle de Braine-le-Comte sont par ailleurs plus détaillés et plus riches encore de couleurs et de motifs, témoignant du savoir-faire des artisans médiévaux. - La Vierge lit et s’occupe du Christ en même temps. Elle est multitâche ! - Ou peut-être est-ce le Christ qui lui lit les récits de la Bible ? - En effet, vu sous cet angle… Dans la nef principale, un saint Christophe veille également sur la maison de Dieu. La statue remonte au XVe siècle, tout comme son socle en pierre bleue, rappelant le dessin des fonts baptismaux : même époque et même matériau. Impressionnant du haut de ses 3,80 mètres, ce colosse en chêne massif porte le Christ, en référence à l’épisode biblique où, sans le savoir, il aida l’enfant divin à traverser un fleuve tumultueux. Au fil du temps, saint Christophe est devenu le protecteur des voyageurs et des dangers de la route. D’ailleurs, un pèlerinage a lieu chaque année fin août à Braine-le-Comte : des véhicules de toutes sortes viennent recevoir la bénédiction lors d’un pèlerinage en son honneur. - Tu devrais y aller aussi petit. Après tout, toi aussi tu es un voyageur. - Peut-être. Mais je m’y rendrais surtout pour voir cet étrange défilé.

1 Rue de l'église 7090 Braine-le-Comte
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Eglise Saint-Martin

C’est un petit village, perdu sur un petit promontoire rocheux dominant la Senne. La vie y est paisible depuis toujours, tel un long fleuve tranquille. Quoique… Avant de pénétrer dans l'église, regardez la façade. Un élément devrait maintenant vous être familier. Comme à Horrues, saint Martin protège son l’église. - L’église nous observe. - Dieu est partout, je sais. - Ce n’est pas Dieu. Regarde ! Au-dessus de la fenêtre de l’entrée, une petite tête sort du mur. Son amie fait de même quelques mètres plus haut. Enfin, une troisième veille également sur les environs, accrochée à la tourelle d’escalier du clocher. Ce sont des évangélistes, mais le quatrième a malheureusement disparu. Symbolisant la Bonne Nouvelle, leurs têtes ornaient des fonts baptismaux très anciens, remontant au XIIe siècle, ou peut-être même plus loin encore. Entrez maintenant dans l’édifice. L’église possède des éléments remontant à l’époque romane (XIIe siècle) : le chœur et ses fenêtres en arc de cercle (plein cintre) ainsi qu’une ancienne chapelle privée (à gauche du chœur, l’actuelle sacristie). L’église présente également des particularités gothiques remontant au XVIe siècle : la nef et ses chapelles ainsi qu’une salle communale, comme à Horrues, mais ici inaccessible. Les bâtisseurs, reconstruisant peu à peu les maisons des sinistrés suite à un incendie criminel, en ont peut-être profité pour remettre au goût du jour l’église du village. - Un incendie criminel ? Steenkerque n’était donc pas si paisible que cela? - J’ai malheureusement fait le mauvais choix. C’est à cause d’une histoire d’amour que le village fut incendié. Jacqueline de Bavière, la comtesse de Hainaut, épouse (et cousine !) du duc de Brabant décide de quitter son mari et d’épouser celui qu’elle aime : le fils du roi d’Angleterre. Quel rapport avec Steenkerque ? À l’époque, les seigneurs doivent jurer fidélité à leur suzerain. Guillaume de Gavres, seigneur de Steenkerque, se trouve face à un dilemme : défendre les intérêts de la comtesse ou suivre le duc de Brabant, voisin très important. Il choisit de soutenir Jacqueline de Bavière. En signe de représailles, Jean IV de Brabant met tout bonnement le feu au village. Cependant, le duc ne va pas plus loin dans sa punition. En effet, Guillaume de Gavres vécut encore longtemps… et put même s’offrir une lame funéraire richement décorée, installée dans la chapelle des seigneurs. - Rien que cela… Dans la chapelle de gauche (le bras nord du transept), deux visages blancs, très lumineux, veillent sur cette maison de Dieu : Guillaume de Gavres et son épouse Béatrix du Bos. Cette lame funéraire était originellement placée horizontalement sur des lames de pierre aux extrémités en forme de lion. Allongé, la tête sur un petit oreiller, signe de leur repos éternel, le couple attend le jour du jugement dernier. Leurs vêtements d’apparat s’imbriquent parfaitement dans les lignes fines et délicates du décor : des tours gothiques, agrémentées çà et là de petits motifs floraux. Ils sont accompagnés d’un lion et d’un petit chien, symbolisant la force et la fidélité, mais également des quatre évangélistes représentés aux quatre coins de la dalle. Il pleut à torrents. Au loin, des tirs de mousquet et de canons retentissent. - La fameuse bataille de Steenkerque a commencé. - Celle du 3 août 1692 ? - Les troupes du Roi Soleil combattent contre l’Europe entière. Ça crie, ça pleure, ça tue sans pitié. Les tas d’hommes morts s’amoncellent, au rythme des canons.

Place de Steenkerque 7090 Braine-le-Comte
- Open Churches -
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Informations complémentaires

Que soient remerciés

Les Offices du Tourisme d’Enghien et de Soignies.
L’association des guides touristiques d’Enghien et particulièrement Josée Rivière, Lena Surleraux et Michel Faucq.
Jacques Deveseleer, Thomas Elleboudt, Gérard Bavay, Frédérika Couvez.
Le Courant d’Art : Françoise Moreau et ses élèves.

La Fondation Églises Ouvertes

Ces itinéraires vous sont proposés par la « Fondation Églises Ouvertes » qui vise à créer un réseau d’églises « ouvertes et accueillantes ». Reconnaissez les églises membres grâce à notre logo se trouvant sur leur façade.
Notre réseau ne pourrait pas exister sans le dévouement et l’enthousiasme des bénévoles que nous remercions.

Ce qu’il faut savoir avant de débuter le circuit

Tenez compte des horaires d’ouverture des églises lors de la planification de votre journée.

Respectez les règles de circulation et conduisez prudemment.

Auteur de la donnée

Image Open Churches
proposé par Open Churches
Chaussée dse Tirlemont 508 A 1370 Jodoigne Belgique

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