Sentiers d'Art - Boucle 10 : Gesves-Ohey (avec liaison Evelette - Sorée)

Artiste : Paul Tellier et Nicole Gere (BE) 2007 Un devoir de mémoire et de transmission. Les murs confient une vie nouvelle à la pierre abandonnée. Ils sont ouverts et l’un d’eux s’écroule. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste: Pierre Jadot (Belgique) 2007 Un mûrier blanc. Qui nourrit les vers à soie. Le doux et l’épineux. Les racines. Le cocon. Une invitation à partir à la quête de soi(e). Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste:François Davin 2001 Dans le cirque grandiose de la carrière abandonnée, un géant de douze mètres de long, construit avec les blocs en grès des éboulis, repose dans l’herbe et les joncs. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste:Jérôme La Grange (Belgique) 2011 Rencontre inattendue de la cité et de la ville, de la ruralité et de l’urbanisation. Une invitation à la réflexion sur la mobilité située sur l’ancienne ligne de tram Courrière-Ohey. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Michiel Verstraten et Arad Shiein (Belgique) Six arbres à l’envers pour nous rappeler que les arbres sont les fabricants d’oxygène et que, sans la forêt, aucune vie n’est possible sur terre.

Véronique Roland (Belgique)Verre, bois, acier Corten et lumière… des matériaux nobles, en forme d’arche pour rendre hommage à la grandeur de la nature et au génie des bâtisseurs de cathédrales !

Anne Krug (Belgique) - 2018 Un mélange de matériaux naturels et artificiels pour raconter notre planète : le dialogue entre leurs différences mais aussi le lien qui, intimement, unit les hommes et la nature.

Artiste: Arno Arts (Pays-Bas) - 2017 Avec l’arbre mobile, Arno Arts offre au promeneur une singulière rencontre en forêt : une maison en bois sur quatre roues. De la cheminée de la maison sort… non pas de la fumée mais un arbre ! Il semble que l’arbre se soit détaché de ses racines.L’arbre semble lui aussi devenir mobile. Un projet avec les écoles de Gesves va donner un coup de jeune à l'oeuvre dans le courant de cette année 2022 !

Artiste: Aris de Bakker et Karola Pezarro (Pays-Bas) - 2017 Intersection consiste en quatre passages identiques couverts de branches de saule vivantes qui viennent, ensemble, se rejoindre en formant une « chapelle ».Là, le promeneur se voit un peu désorienté, attiré par le tintement de petites cloches accrochées au sommet de la chapelle. Celle-ci est l’endroit idéal pour un instant de réflexion avant de continuer sa route. Toutes les ramures sont connectées par une structure de branches tissées. Les branches vivantes grandiront dans la largeur et la hauteur pour colorer l’œuvre de belles feuilles vertes. L’installation évoluera constamment au fil des saisons pour, au final, s’intégrer parfaitement au lieu.

Artiste : Fiona Paterson (France) - 2016 "Alis Volat Proprijs- il vole de ses propres ailes" « Ce n’est pas en lui tenant les ailes qu’on aide un oiseau à voler. L’oiseau vole simplement parce qu’on l’a laissé être oiseau » – Mia Couto, écrivain Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste : Paul Tellier (Belgique) - 2016 « Figure-toi un danseur de corde, en brodequin d’argent, le balancier au point, suspendu entre le ciel et la terre… s’il regarde en-bas, la tête lui tourne ; s’il regarde en-haut, le pied lui manque…voilà a vie, mon cher ami… » – Octave dans « Les caprices de Marianne » de Alfred de Musset Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des œuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces œuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste:Christian Lagrange (Belgique) - 2017 Qui n’a pas rêvé de se blottir ou se reposer sous l’aile d’un bel oiseau protecteur ?Un refuge protégé sous l’aile du volatile. (Sans préciser lequel…) Il s’agit d’un petit coin repas, avec bancs et table au rez-de-chaussée, permettant de s’y restaurer à l’abri de la pluie et à l’étage une plate-forme permettant le couchage. Les abris artistiques et poétiques permettent aux randonneurs de s’abriter et se reposer un temps au cours de leur progression sur le sentier… Pas de réservation possible. Premier arrivé, premier installé!Attention, merci de respecter la quiétude des lieux en suivant la réglementation du code forestier (la loi).Pour rappel : Interdiction de faire du feu, de se déplacer en véhicule motorisé, de rester plus de quelques heures, ... Et obligation de respecter l'environnement, la quiétude des lieux, de ne laisser aucune trace de votre passage.

Artiste : Daniel Van de Velde (France) - 2001 Le fût d’un arbre débité en tronçons est évidé, en respectant les cercles annuels de croissance. L’ensemble reconstitue ainsi l’arbre d’origine. Je vais, je viens, je vide. Je ne fais qu’évider… Je dévoile les énergies. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste: Jarek Lustych (PL) - 2003 Un plan d’eau calme et des pieux plantés. A distance et par le jeu de la réflexion sur la surface de l’eau, le regard reconstitue une forme sphérique. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste : Benoît Tremsal (France) - 2001 Echange de terre entre les villages de l’entité de Gesves. L’artiste a creusé quatre trous et échangé leur contenant de place Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste : Alexandre Rossignon (Belgique) - 2015 Rencontre, un objet, un lieu, un soi, un autre, Rencontre.Espace de recueillement comme on en fait plus, comme on pourrait en faire demain, espace de recueillement pour une génération en recherche d’identité, refuge du voyageur, étape du vagabond, insolite propriété de la nature et du temps.L’homme dans son milieu naturel, frontière entre modernité et vestige, technicité et divinité, simplicité.Expression de la forme avant la fonction, intention du lieu, d’un toit plutôt qu’un toit lui-même, ogives d’église, véritables colonnes vertébrales de l’éveil , questionnement, hymne à la nature. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Artiste : Michèle Visart (Belgique) Je marche pour rêver, et découvre un phénix aux ailes déployées… Dans une futaie, des planches fixées entre deux arbres forment une double spirale, abri ou passage. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Mikhail Sobolev (Russie)- 2019 « Companion » montre à quel point il est important pour tous de se sentir soutenu sur la route et durant les épreuves de la vie. La créature au visage jovial accompagne le promeneur en suivant les courbes et le terrain. Il est aussi un compagnon du sentier, de la nature et ressent l’influence de l’environnement.

Philippe Bercet (France) - 2017 Le veilleur se présente sous la forme d’une silhouette anthropomorphique d’aspect rudimentaire comme s’il s’agissait, d’une certaine manière, d’une statue sommairement élaborée par certains de nos lointains ancêtres qui l’ont implantée sur un site ayant probablement des caractéristiques singulières.

Artiste: Alexandre Rossignon (Belgique) - 2017 C’est une coque en bois retournée. On pourrait penser à une barque retournée, mais l’objet est monolithique, sculpté d’une seule pièce, pour faire transparaitre un mouvement, un élan. La forme en ogive est privilégiée pour une question d’espace et pour sa dimension sacrée. Elle se veut inspirante et de reliance entre le bas, notre chaire, le moi de chacun, notre terre, et le haut, le cosmique,l’un.A la frontière entre sculpture,land art et(espace) fonction(nel). Le texte sacré gravé dans chacune des cahutes, invite à l’éveil des âmes. La forme des objets en longueur invite au repos et la pause…. des cocons de bois.

Xavier Rijs (Belgique) - 2017 Des Nids, capteurs de rêves.Les sculptures d’arbre se dressent pour porter nos sens et nos pensées à l’état de jaillissement, de légèreté et de liberté. Une vigueur à nier le néant et le défaitisme. Les capteurs de rêves s’élancent dans le ciel de l’avenir : nous avons à jardiner notre imaginaire, à le nourrir de terreau, de savoir et de couleur. Et à y prévoir la Fête demain. Capteurs et donc aussi émetteurs.Le thème sera concrètement réalisé par des antennes permettant à la personne assise d’être « branchée » de façon méditative, ludique, onirique ou solidaire.L’idée de ces nids est de créer du lien avec soi-même, l’autre, la nature, la planète et l’univers. Un art comme un jeu de légèreté, un jeu poétique, un jeu esthétique, un jeu sauvage (sylva, la forêt).Un nid comme banc, point de vue : pour le regard.Un nid comme fauteuil, cocon, lit : pour l’intimité.Un nid comme capteur et émetteur : pour le rêve. "Capteurs de rêves" souffre du temps qui passe... mais son créateur, Xavier Rijs, a plus d'un tour dans son sac et revient en cet automne 2022 lui donner une nouvelle vie !

Artiste : Wu Shixiong (Chine) 2006 Les buissons et les arbres se reflètent dans cet étrange cristal tombé du ciel. Depuis 2001, l'ASBL "La Fête de Mai" installe des oeuvres sur le territoire de la commune de Gesves dans le cadre de "La Fête de Mai". Certaines de ces oeuvres se retrouvent sur le parcours de "Sentiers d'Art"

Dmitry Krivonosov (Russie)- 2019Toute l'authenticité de la vie est écrite dans l'ADN. C'est le stockage des informations sur la nature, sa structure, son architecture moléculaire, ses caractéristiques et ses connexions historiques avec toute forme de vie. L’homme partage cette ADN, c’est donc essentiel pour lui de vivre en harmonie avec la nature.

Françoise Bastin (Belgique)- 2019En 1652, Marie Orban a été accusée de sorcellerie et condamnée au bucher. Cette œuvre est un mémorial en hommage aux victimes de l’obscurantisme et propose une réflexion sur la violence et l’intolérance qui perdure toujours dans notre société, particulièrement vis-à-vis des femmes.

Patrick Demazeau (France)- 2019 « L’eau d’ici » témoigne de la présence de l’homme dans l’environnement naturel. Du savoir de l'homme est né l'outil qui nourrit la nature et en retour elle lui donne le fruit mûr de son travail. Symbole de vie, le récipient apporte l'eau, indispensable à toute vie, à toute croissance. Le titre « L’eau d’ici » a été choisi pour ses sonorités voisines de celles de : « L’odyssée » qui nous évoquent le voyage, la découverte, l’aventure

Artiste : Patrice Liron (France)Ces hommes de chêne ne sont pas des héros. Ils essaient juste de rester debout, de respirer. Cette installation expose à la lumière et au temps la nudité de l'homme de bois brut , cette nudité qui souligne sa fragilité et sa quête d'un abri. Cette œuvre imaginée par l’artiste est poétique voire mystérieuse au premier abord. A l’image du site dans lequel elle s’inscrit, l’installation concentre des énergies positives qui explorent la relation de l’homme avec la nature. « Sans refuge ou nus comme un ver » est un assemblage de quelques 25 planches de chênes issus en grande partie d'une ancienne cuve à vin bordelaise .

Tiiu Kirsipuu et Kalle Tiisma (Estonie) - 2019Triskele (une forme triangulaire) est un symbole très ancien. Il peut signifier vie-mort-renaissance, passé-présent-futur, terre-eau-ciel, etc. Il est connecté avec le temps, le mouvement et les changements. Triskele est un espace spirituel où l’on peut se reposer, penser à la vie et au temps, regarder et écouter la nature.

«Korowaï» est un cocon réconfortant où prendre une pause le long de votre chemin. Construction de bois, son nom renvoie à la tribue Korowaï, peuple des arbres en Nouvelle Guinée. Au coeur de ce verger conservatoire, prenez le temps du pique-nique, du repos et de l’échange. Ce type de verger permet de conserver de vieilles variétés rustiques qu’il est aujourd’hui difficile de trouver ! Christian a réalisé deux autres abris sur Sentiers d’Art. «Sous son aile» à Haltinne et «Tout encoquillé» à Barvaux-Condroz.

Œuvre Sentiers d'Art installée en mai 2021 par l'artiste français Marc Averly Sur la balade des petits ponts, découvrez Arkki, une arche particulière qui joue avec votre regard ! La vision qu’elle offre varie sans cesse. De face, de profil, du dessous, «Arkki» joue avec les perspectives, les volumes, les asymétries pour vous offrir un passage unique et variable ! Marc Averly a également réalisé l’oeuvre «Farakas 4» sur Sentiers d’Art. Elle se situe à Natoye et a été installée en 2019.

Cette installation de l'artiste Luc De Man, installée en mai 2021, raconte une histoire sur l’équilibre (ou le déséquilibre) entre la nature et l’homme, entre les créations de la nature et les créations de l’homme. L’artiste met en avant que la forme du cube ne se trouve pas dans la nature. Les cubes sont donc, sans aucun doute, des traces de l’activité humaine. A l’inverse, des formes parfaitement rondes prennent naturellement place dans le paysage. Le lien qui s’établit entre la sphère à l’intérieur du cube et ce même cube géant érigé par Luc De Man fait référence à ce drôle de rapport entre l’homme et la nature.

Cette réalisation amène un questionnement. Pourquoi faire pousser des arbres dans ces structures ? Ces cubes représentent la civilisation, toujours plus envahissante, l’habitat, etc. La nature voit son environnement de plus en plus restreint, mais elle s’adapte et survivra certainement à l’homme. Les arbres ne peuvent s’empêcher de grandir en faisant corps avec les cubes, en l’englobant. L'artiste souhaite par cette installation inviter le spectateur à observer l’évolution de la croissance de l’arbre et la place qu’il occupe dans le cube au fil des années. L’abattage intempestif des arbres dans le monde et sa déforestation rompent l’équilibre qui nous envoie sans cesse des signes d’alarmes (inondations, éboulement,…)

A travers «Flumel», Marc Averly travaille sur une proposition de bois qui jongle entre le vide et le plein pour faire parler les contrastes et jouer sur les paysages. Ce puzzle composé de nature et de vie vous invite à ouvrir l’œil sur le paysage qui vous entoure. Marc Averly a déjà réalisé «Farakas» à Natoye et «Arkki» dans le bois d’Ohey.

A travers «Symbioses», Thyl Seeger veut interpeller sur la frontière entre l’humain et la nature qui se crée dans nos sociétés. Pour cela, il choisit de travailler dans une échelle sur-dimensionnée et de mettre en exergue une nature reprenant ses droits. Cette fresque s’inscrit également dans le paysage par tout une série de clins-d’oeil à la toile de fond naturelle que compose la végétation, la roche et les bois environnants.

« Transhumance» évoque ce mouvement créé par le besoin vital et rythmé par les saisons. Construite avec, entre autres, de la laine de mouton, cette structure interroge notre regard sur le «mouton noir» en tant que représentation d’affirmation individuelle et sur le «mouton blanc» en tant que symbole de désir de conformité. A travers la laine, c’est aussi un lien avec notre patrimoine paysan que le collectif "Les veilleuses" aborde. Un appel à notre responsabilité du devenir de la terre et de notre civilisation.

Un dialogue avec l'univers de la fanfare, du rythme, de la musique et des instruments comme vecteurs de mouvements et d'une dynamique que l'on peut exprimer graphiquement. Les cuivres fleurissent littéralement et donnent naissance au rythme, à la musique et à un mouvement festif et complice. Les branches se délient, s'unissent et relient les membres du groupe. Une suggestion poétique mêlée d'humour qui permet de dialoguer avec les passants et les habitants. Oeuvre de Mister Pee