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Anciens Puits de mine

Anciens Puits de mine

Description

En 1690, les fermiers sont autorisés à extraire la mine de fer là où ils en trouveront dans le Pays de Montbéliard. En 1704, l'exploitation se faisait déjà pour les forges de Chagey. Le fer est contenu dans les alluvions marneuses dites sidérolithiques ou pisolithiques (pierres en forme de petits pois). Il suffit aujourd'hui encore de prendre en main une motte de terre dans les bois de Champvallon pour distinguer ces petites billes de fer marron. Les grains ou billes font en général moins de 15 mm de diamètre. A une profondeur plus grande, on trouve des grains dont le diamètre atteint 3 cm. Ce sont des oxydes ferriques ou des oxydes de carbonate mêlés d'impuretés, en nodules brillants, à surface très dure. Ce fer ne contient pas de soufre d'où une meilleure qualité. La fonte obtenue est bonne et l'affinage facilité ; le fer ne casse pas, il est sans paille, forgeable et ductile. La fonte du minerai se faisant dans des ferrières vers 1500, des hauts fourneaux à bois à partir de 1780, puis à coke après 1870. Les pisolithes se réduisent entre 850° et 1300° et donnent un fer dur (ou pur) qui fond à 1530°. Les conditions d'extraction étaient favorables, le minerai se trouvant le plus souvent à une faible profondeur, ce qui permettait l'exploitation à ciel ouvert. Un document ancien déclare d'ailleurs que les mineurs de Bethoncourt ne font que " picotter " laissant ainsi entendre que le travail ne nécessite pas une dé-pense d'énergie surhumaine. Pourtant, avec l'intensification de l'exploitation, des puits sont creusés. Ceux-ci sont le plus souvent d'un faible diamètre (1 à 3 m) mais certains peuvent atteindre 10 ou 15 m de diamètre pour une profondeur maximale de 40 m.

Informations techniques

Ce circuit a été mis à jour le : 24/06/2019
3.7 km
2 h
max. 383 m
min. 353 m
55 m
Styles : RandonnéeBaladeForêt
Publics : FamilleHandicap mentalRandonneurs occasionnelsPersonnes âgées
Thématiques : CulturelPatrimoineTourisme de mémoire

Profil altimétrique

Point de départ

Unnamed Road , 25200 Bethoncourt
Lat : 47.5464Lng : 6.80642

Étapes

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1

Petit parking

Votre point de départ, un petit parking est à votre disposition , vous retrouverez sur le panneau, le plan et la balise de téléchargement Cirkwi.

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A gauche

Bifurcation

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3

Sur la gauche

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4

Puits

Puits 7 , 2 m de prof., il communique avec une cavité sur sa gauche

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5

A droite dans le bois

Il faut entrer dans le bois et sortir du sentier

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6

Puits

Puits 8 , 15 m D'abord à ciel ouvert, les exploitations sont rapidement devenues souterraines. Les gîtes plus profonds étaient atteints par tranchées ou puits naturels puis par puits artificiels circulaires foncés de place en place à la verticale des poches (fig. 2). Ces puits servaient aussi bien à l'aérage qu'à l'évacuation du minerai. Le minerai sidérolithique de recouvrement situé en périphérie était extrait par carrière. Les blocs étaient directement concassés sur le substrat puis triés à proximité sur des aires spécifiques. La demande des fourneaux et les progrès de la poudre motivèrent des travaux systématiques plus profonds sur le plateau calcaire proche. Les puits plus ou moins profonds qui entaillaient l'encaissant pour parvenir aux remplissages sous-jacents; toutefois, la question des méthodes de prospection de ces gîtes demeurent posée.

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7

ID: 11

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8

Puits

Puits 9 en bord de route, 7m. Il fut découvert lors de récents travaux forestiers , un bouchon végétal c'est effondré lors du passage d'un engin. Le travail de la forge nécessitait aussi du bois et du charbon de bois comme combustible pour la fabrication de la fonte. La forêt de Bethoncourt appartenait en partie (plus de 40 hectares) à la Compagnie des Forges d' Audincourt. Elle fournissait des bois de chêne, de hêtre et de charme. Des hauts-fourneaux, produisant la fonte au charbon de bois exige une quantité de charbon de bois très importante. Dans les registres des Hauts fourneaux qui doivent constamment s’approvisionner, c’est de loin le poste de dépense le plus important. En Europe, jusque loin dans le XIXe siècle, la fusion est majoritairement dominée par le charbon de bois. La fabrication expérimentale de meules confectionnées avec un bois de petit calibre, généralement de charme, de hêtre et de chêne, de frêne ou de cornouiller, permet d’appréhender les techniques charbonnières. Selon l'habilité du charbonnier à maîtriser la carbonisation, le charbon de bois possédera des aptitudes calorifiques adaptées à la fusion.

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Cavité

Entrée d'un cavité au fond d'une doline de 15 M, à gauche du sentier

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10

prendre à gauche

changement de dir.

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Puits

Puits P3 , 2 m La " terre de mine " est transportée dans des paniers ou raisottes, puis dans des seaux et cuveaux, récipients en bois cerclés de fer contenant jusqu’à 100 kg de minerai. Ils sont remontés à la surface des puits par un système de cordes qui est utilisé par les mineurs pour la descente et la remontée. Ces cordes s’enroulaient parfois autours de treuils à manivelle animés par des hommes. Les cuveaux sont conduits en charrois jusqu’au patouillet (lavoir à mine). Le charroi, tiré par des chevaux, emprunte le « chemin ferré » et les diverses tranchées de bois, qui sont encore parfaitement visible aujourd’hui Le chemin ferré part du nord du bois du lieu-dit «Les roudchottes » pour descendre à travers la forêt du nord au sud pour obliquer ensuite à l’angle droit à hauteur de Bussurel. C’est là, à côté du passage à niveau actuel, que se trouvait le patouillet (lavoir à mine). Celui-ci existe encore aujourd’hui.

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Puits

Puits 10,

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Puits

Puits 2 , 15 m Au cours de l’ère Eocène, il y a 56,0 à 33,9 millions d’années des sols d’altérations ferrugineux de type latéritiques (Sols rouges riches en fer) apparaissent. Dans ces conditions, les oxydes de fer forment des concrétions millimétriques à centimétriques, plus ou moins sphériques : les pisolithes. Ces matériaux, ainsi que les argiles de décarbonatation, ont été ensuite remobilisés par l’érosion et redéposés dans les poches karstiques creusées dans les calcaires du Jurassique supérieur. Ce sont ces argiles sidérolithiques que nos aïeux ont exploitées entant que minerai de fer. Le fer est contenu dans les alluvions marneuses dites sidérolithiques ou pisolithiques (pierres en forme de petits pois). Il suffit aujourd'hui encore de prendre en main une motte de terre dans les bois de Champvallon pour distinguer ces petites billes de fer marron. Les grains ou billes font en général moins de 15 mm de diamètre. A une profondeur plus grande, on trouve des grains dont le diamètre atteint 3 cm. Ce sont des oxydes ferriques ou des oxydes de carbonate mêlés d'impuretés, en nodules brillants, à surface très dure. Ce fer ne contient pas de soufre d'où une meilleure qualité. La fonte obtenue est bonne et l'affinage facilité ; le fer ne casse pas, il est sans paille, forgeable et ductile.

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Panneau , Stèle

A lire

Voie de Busserel À Châtenois 70400 Bethoncourt
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15

P1

Puits 1 , 4 m Les conditions d'extraction étaient favorables, le minerai se trouvant le plus souvent à une faible profondeur, ce qui permettait l'exploitation à ciel ouvert. Un document ancien déclare d'ailleurs que les mineurs de Bethoncourt ne font que " picotter " laissant ainsi entendre que le travail ne nécessite pas une dépense d'énergie surhumaine. Pourtant, avec l'intensification de l'exploitation, des puits sont creusés. Ceux-ci sont le plus souvent d'un faible diamètre (1 à 3 m) mais certains peuvent atteindre 10 ou 15 m de diamètre pour une profondeur maximale de 40 m. Certains se prolongent par de courtes galeries (elles utilisent parfois le réseau des cavités naturelles). Pour s'éclairer, le mineur utilise des chandelles de suif. La prospection se fait à l'aide de poincons ou aiguilles ; l'extraction à la main ou avec un pic. En 1764, il n'est pas fait mention de l'usage de pelles. L'ennemi du mineur, c'est l'eau qu'il faut évacuer des puits. Pour cela, il utilise des seaux et des tines en bois. Des équipes partaient, grattant le sol là où ils pensaient trouver le minerai, c’est-à-dire de façon plus ou moins abondante, dans toute la partie haute de la commune. Ces " tireurs de mine " étaient des manœuvres, non spécialisés. Souvent, l'extraction était une activité d'appoint, saisonnière, qui venait en complément du travail de la terre. Quand l'extraction s'est intensifiée et mécanisée, des ouvriers se sont davantage spécialisés. Ils furent alors moins nombreux. Le matériel consistait en un chevalet chevalet, un pic et une tine ( grand seau pour porter la " mine" ) et le tonnelet de vin.

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Cavité

Faille dans le karste traversée par une cavité nommée : Réseau du renard Le « réseau du renard » s’ouvre d’une part et d’autre d’une large entaille profonde de 8.50 m qui a été vidée par les mineurs. Le réseau atteste de l’existence d’une très ancienne circulation hydrologique (*Lapiaz). La galerie est constituée d’une branche amont de et d’une branche aval de 5 m et 10 m de profondeur.

Voie de Busserel À Châtenois 70400 Bethoncourt
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Auteur de la donnée

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27 rue jean 27 rue jean neri 25200 Bethoncourt France

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